Retrouver son âme d'adolescent par la lecture, c'est un challenge sympa, non ?
J'ai choisi
36 heures dans la brume, de
Nathalie Somers, pour relever le défi.
Bon, le problème c'est que quand on est sexagénaire, avec des centaines de lectures derrière soi, difficile d'enfiler le costume d'un gamin de 14 ans.
Il faut se concentrer et garder à l'esprit qu'on a entre les mains un livre écrit pour une autre génération, que l'analyse que l'on va en faire doit être appropriée.
Me voici donc à San Francisco, à la fin des années 30.
La construction du Golden gate bridge vient à peine de s'achever.
Dans la baie, là-bas, sur l'île d'Alcatraz, derrière les murs de la prison fédérale, l'un des plus célèbres gangsters que l'Amérique ait connu, ronge son frein.
Matt, lui, est dans le brouillard.
Il se réveille partiellement amnésique.
Qui est cette mystérieuse fille, à la robe rouge à pois noirs, dont il sait qu'il doit sauver la vie ?
Commence alors une course contre la montre entre les brumes de la baie et celle de son cerveau.
Dans l'esprit des romans que nous avons tous connu, où des ados mènent l'enquête, parfois au péril de leur vie, affrontant moult dangers, faisant preuve de bravoure et d'ingéniosité,
Nathalie Somers entraîne son lecteur dans une aventure aux multiples rebondissements.
Un livre qui devrait ravir nos ados lecteurs, amateurs du genre.