Dans ce one-shot se succèdent cinq courtes histoires, rivalisant de glauque et d'horreur.
Il faut se méfier des apparences dans ces histoires scénarisées par
Thomas Mosdi. La situation est rarement celle que l'on croit. Les victimes supposées ne font souvent qu'attendre que leur culpabilité nous gicle au visage, nous explose dans les tripes.
Ces nouvelles sont des petites pépites d'inconfort, des concentrés de malaise que les dessins de
Guillaume Sorel figent dans l'effroi.
Entre chacune d'entre-elles, des planches pleine page viennent illustrer des citations de
Thomas Owen. Là encore, l'horreur est au rendez-vous.
Par une sombre soirée, si le coeur vous en dit, vous plonger dans cette "
Mort à outrance" vous rendra le ciel bien moins maussade, par comparaison.