C'est vrai que des histoires d'héroic fantasy composé d'un groupe pas très homogène qui font une quête, il y en a plein notamment chez l'éditeur Soleil. Delcourt Série B semblait suivre la même voie arlestonienne avec cette série. Oui, le scénario ne paraissait pas d'une créativité débordante en puisant dans les ressorts de ce qui existe déjà.
Cependant, je dois bien avouer que c'était très divertissant à la lecture. On ne s'ennuie jamais et j'ai trouvé que le début était pas mal. le personnage de Tao Bang n'apparaît que vers la fin du premier tome. Bref, c'était prometteur...
Par ailleurs, j'ai trouvé un charme non désuet à ce traitement graphique. le trait est d'ailleurs légèrement effacé et la colorisation n'est pas vive. Cela donne un caractère assez particulier à l'ensemble qui pourra plaire ou pas.
Il est dommage que l'action ait pris rapidement le pas dans un second tome paru 6 ans après le premier. Trop d'évènements en si peu de pages tue le plaisir. On a senti l'empressement des auteurs à terminer ce qui aurait pu donner lieu à une formidable saga.
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Les auteurs de cette bd ont choisi de nous emmener dans un monde fantastique oriental, asiatique, sur les traces d'un trio d'aventuriers plus qu'improbable. Improbable dans leur composition, une sorte de barbare gigantesque, un gamin moinillon et un vieillard roublard. Improbables également leurs compétences surtout en ce qui concerne le jeune gamin qui ne jure que par les connaissances fort douteuses acquises auprès de son vénéré et vénérable maître.
Le fameux trio se lance donc dans une expédition rocambolesque dont les motifs ne le sont pas moins, trouver une île aux sirènes légendaires, dont la seule existence n'est avérée que par les dires du moinillon, ceci afin d'en ramener quelques représentantes pour sauver le Harem de Port Xarnath. Intention louable certes mais fort risible.
Voilà donc nos trois héros parti en mer pour une aventure abracadabrante où l'ambiance fleure bon la sauce pirate.
Un bon tome premier tome qui pause les bases, tranquillement, de ce qui nous attend, qui présentent ses personnages sans trop en dire mais suffisamment pour qu'on leur accorde de l'intérêt et un scénario certes simpliste sur le fond mais efficace dans la forme.
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Dame Elora, première du nom, alors adolescente, avait la charge des fourneaux de la taverne familiale... Après le décès de ses parents - qu'elle avait malencontreusement intoxiqués en leur servant une fricassée de palourdes avariées - elle hérita de l'estaminet qu'elle transforma en cabaret, puis en maison en passe...
Ne dites pas à ma mère que je suis dans la pub, elle me croit pianiste dans un bordel.