Me revoici avec un nouveau « Soulier », hé hé… 😉 ! Lire un livre de cet auteur est pour moi énormément jouissif. Je m'explique.
Sans vous racontez de sottise, quand je le lis, je sais pertinemment que je vais « kiffer » ma lecture, je n'ai pas besoin de me dire : « Han, j'espère que je vais apprécier cette nouvelle histoire ! En gros, j'espère que je ne vais pas m'ennuyer ». Eh oui, et avec ce
lui-ci, de récit, dès les premières lignes, l'écrivain m'a fait rentrer dans son ouvrage, quasi immédiatement, et me voici plongée dans « l'abîme » … !
Allez hop, flippe si tu veux, Isa, mais tu vas t'éclater ! Oups ! Je n'avais pourtant pas lu la suite, avant d'écrire cela, vous comprendrez quand vous arriverez au passage de l'île Attiwa. D'ailleurs, c'est le patron de François Lescuelle, Louis de Miramont, qui l'envoie au loin.
C'est au fur et à mesure de ma lecture que je me suis aperçue que le héros était cultivé, il avait juste un gros penchant pour l'alcool.
Frédéric Soulier utilise un vocabulaire recherché et son écriture est exigeante. Pour autant, tout au long du récit, je n'ai pas eu de mal à suivre les aventures et turpitudes de François et je l'ai d'ailleurs trouvé très touchant. Vous lirez ainsi son histoire avec Bajo, jeune indigène. Qui est-elle, que fit-elle ? Vous serez peut-être surpris de la fidélité et du courage (à toute épreuve) de Lescuelle, au fur et à mesure que vous avancerez dans le récit. Vous serez tout comme moi, peut-être un peu tendus quant à l'entêtement de ce
lui-ci malgré les conseils du père Vaugrain.
Quant à Bughoney (le fameux homme qui l'accompagne dans ce périple) rustre et dépourvu d'intelligence, animé par la cupidité quoiqu'il
lui en coûte, il jouera un rôle plus que nécessaire dans cette histoire, restez attentif jusqu'au bout !
Comme le disait si bien une lectrice, je n'ai pas lu non plus le roman de
Lovecraft, je n'ai donc pas pu comparer ma lecture avec la sienne et je ne le lirai pas. Je peux juste vous dire que, pour moi, les descriptions du monstre et les sacrifices humains faits sur quiconque enfreint les règles de la tribu sont dignes d'un livre de
Jules Verne !
Je reste persuadée que tout comme moi, vous applaudirez l'exercice d'écriture de l'auteur. Je félicite quant à moi, avec force et conviction, tout son travail !