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3,65

sur 141 notes
Un récit troublant sur les conséquences de la guerre sur un homme, brisé par sa participation au largage de la bombe atomique sur Hiroshima. On partage parallèlement la souffrance de cet homme, hanté par la voix d'une survivante, et les répercussions de la guerre sur la vie de sa famille.

Le vocabulaire soutenu et le récit à plusieurs voix ainsi que les temporalités différentes peuvent rendre la lecture du livre ardue et nécessitent de pouvoir se consacrer pleinement à l'ouvrage.

Livre lu dans le cadre du jury du Prix du Roman Fnac 2022
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Je ne ferai pas une chronique très longue, car j'ai fini par abandonner ce roman… J'avais beaucoup aimé le précédent livre de Sébastien Spitzer, La Fièvre, mais cette fois-ci, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. J'ai forcé durant une centaine de pages, mais le roman a fini par me tomber des mains. Je me suis profondément ennuyée dans toutes ces descriptions techniques de l'aviation…Cette écriture hachée, abstraite, qui ne m'avait pas dérangée dans La Fièvre, nous éloigne ici du récit et de ses personnages. J'ai fini par renoncer…
Lien : https://fildespages.wixsite...
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L'histoire raconte la vie de Claude Eatherly, officier de l'armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale, et pilote d'un avion de reconnaissance météo qui a assisté le largage de la bombe atomique sur Hiroshima au Japon, le 6 août 1945.

Le roman alterne entre trois perspectives :
Celle de Claude, puis celle d'Hanaé, la rescapée, et celle de sa femme, Anna.

Premièrement, vu que je lis très rarement des livres contemporains, j'ai été surpris d'à quel point on transforme maintenant la langue française ; on oublie la négation, on fait parler les protagonistes comme ils parleraient, on élude des lettres pour rendre ça réaliste, etc. Ce n'est pas du tout mon truc. Mais ça, c'est évidemment personnel.

Deuxièmement, je n'ai pas accroché à l'histoire. Ni aux ressentis de Claude, ni à la peine de sa femme, ni aux malheurs d'Hanaé (très peu de détails historiques sur les bombardements, au final).

C'est bien évidemment un avis personnel, et je comprends néanmoins qu'on puisse apprécier ce livre, c'est juste que ça n'a pas pris pour moi.

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Pilote chevronné dans l'aviation américaine pendant la guerre contre le Japon , le héros malgré lui est chargé de larguer une bombe nucléaire sur l'une des villes nippones choisies par les autorités pour contraindre l'empereur du Japon à capituler.
Le retour au Pays est fêté comme il se doit mais il ne rentre pas seul . Il est accompagné , dans ses jours et dans ses nuits , par une voix constante qui se rappelle à lui pour rappeler au pilote l'horreur au quotidien vécue par une jeune élève japonaise meurtrie au plus profond de sa chair dont l'avenir a été réduit à néant.
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J'ai retrouvé S. Spitzer après l'avoir perdu avec "La fièvre" et j'en suis très contente. Il faut dire que j'ai tenté de lire "La fièvre" en plein COVID et ce n'était pas le moment pour moi.
J'ai retrouvé le sens des mots, le jeu des mots de l'auteur qui nous raconte le parcours atomisé (le mot est juste) d'un des pilotes qui a fait parti de l'équipe d'ENOLA GAY et qui a largué une bombe atomique sur Hiroshima et une autre sur Nagasaki pour faire bonne mesure.
Spitzer nous parle de ce pilote, de sa destruction face à la réalisation de son acte. Il est comme Ron Kovic, ce vétéran du Vietnam, né un 4 juillet et qui est revenu détruit et totalement désincarné par rapport à celui qu'il était avant. Pas seulement au sens physique, mais aussi au sens psychologique : en décalage avec le discours ambiant, ni héros, ni victime, coupable/innocent. Il nous dit aussi les ondes de choc de la bombe au niveau physique, mais aussi au niveau familial. C'est le mode survie qui se met en marche pour l'épouse et la famille du pilote. On parle souvent de kamikazes (Shinpü tokubetsu kögeki tai), mais sait-on que cela veut dire "unité spéciales d'assaut vent divin", en référence à deux tempêtes qui ont confirmé que le Japon était protégé par les Dieux des invasions au temps des shogunats ? Protégés par les dieux, mais pas de la puissance de l'atome.
Il y a aussi la voix d'une des rares survivantes de la bombe d'Hiroshima qui hante, se nourrit des pensées du pilote : elle est ici, là, partout à la fois. Tempête et destruction, mort et renaissance. J'ai retrouvé l'auteur S. Spitzer et c'est bien.
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Plongez dans la vie du pilote américain Claude Eatherly qui, le 6 août 1945, largua la bombe sur Hiroshima. Si de retour dans son pays, il fut accueilli comme un héros, cet homme en quête de reconnaissance, hanté par la voix d'une de ses victimes, devint fou, entraînant avec lui sa femme et ses fils. Un roman passionnant et rythmé, construit sous forme de flash-back, qu'il est difficile de lâcher !
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