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3,9

sur 451 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je lis les chroniques de tout le monde qui glorifie ce roman, et je me demande pourquoi, moi je ne ressens pas la même chose.
Pourtant, à la lecture de ce récit, je pensais à deux films que j'adore énormément : La Jetée de Chris Marker et l'Armée des 12 singes de Terry Gilliam, notamment avec tous ses passages où Gaspery apparaît dans la vie de certains à différents moments de leur existence (les fillettes, le pont, un meurtre). Parce qu'il y a des fuites dans le passé pour ne pas revenir, parce qu'on peut se faire arrêter si on ne respecte pas la ligne du temps, parce qu'il y a des histoires du virus… Alors, j'aurais dû apprécier ce roman.
Le mystère qui entoure cette rupture du temps à Caiette sous l'érable avec la berceuse au violon et le son de l'aéronef, poésie auditive transmis par l'écrit, aurait également dû me plaire, me fasciner…
Parce que ses histoires de la vie sur La Lune sous les dômes, avec ses lumières éteintes et sans ses sons de la Terre, étaient le reflet d'une vie terrifiante pour ceux qui connaissent le chant des oiseaux et les belles lumières que l'on peut voir sur Terre par exemple, lorsque les nuages sont rose et orange au levée du Soleil…
Parce que j'adore les romans qui parlent de Voyage dans le temps. Mes préférés étant le Grand Livre de Connie Willis, Terminus de Sweterlitsch, Destination Fin du monde de Silverberg, Flashforward de Robert J.Sawyer, La Brèche de Lambert…
Tout était présent pour apprécier ce roman. J'adore son écriture, j'ai adoré Station Eleven et L'Hôtel de Verre… Et toutes ses belles citations qu'elle nous transmet, ses belles réflexions qu'elle nous évoque…

Mais alors,
Alors pourquoi me suis-je tant ennuyée pendant ma lecture ? La fatigue ? Suis-je devenue blasée par des lectures similaires ? J'espère bien que non. Ce serait plus que triste. Alors, je souhaite que ce ne soit que la fatigue et que dans quelques années, je me projette à penser, à un voyage dans le temps vers le futur, dans lequel j'ouvrirais de nouveaux les pages de la Mer de la Tranquillité, pour mieux l'apprécier cette fois-ci.
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« J'ai été déroutée par votre livre, lui dit une femme à Dallas. Il y avait tous ces fils narratifs, tous ces personnages, et j'attendais plus ou moins qu'ils finissent par se rejoindre, mais non. le roman se terminait, point final. » ● 1912. Edwin St. John St. Andrew, le cadet d'une famille d'aristocrates anglais, met les pieds dans le plat au milieu d'un dîner rassemblant sa famille et des amis : il dénonce la colonisation britannique en Inde, alors que ses parents sont liés au Raj, qui est un sujet de nostalgie infinie pour sa mère, et injurie son ancêtre Guillaume le Conquérant en le traitant de bâtard viking. La sanction est immédiate : il est condamné à l'exil par son père : il devra aller au Canada pour y faire ce qu'il voudra, aidé par une petite rente pour subvenir à ses besoins. ● J'ai résumé les premières pages du roman, mais elles ne sont pas tellement représentatives, car très vite on part vers les XXIe, XXIIIe et XXVe siècles dans ce qui semble d'abord être des nouvelles, avant qu'on se rende compte que les personnages de ces récits sont bien liés entre eux. ● C'est le premier livre que je lis d'Emily St. John Mandel, et en lisant d'autres critiques je me suis rendu compte qu'elle y reprenait des personnages et des lieux de son précédent roman L'Hôtel de verre. Cependant, il est tout à fait possible de lire La Mer de la tranquillité de façon indépendante comme je l'ai fait. ● L'intrigue est complexe, il y a en effet plusieurs « fils narratifs » et beaucoup de personnages, mais contrairement à la citation que j'ai mise en exergue, ils finissent bel et bien par se rejoindre, et la construction du récit est brillante. ● Mais, passionné des voyages dans le temps, je dois dire que je n'ai pas trouvé mon compte dans cet ouvrage ; je n'ai pas été emporté par le récit, qui est trop complexe, je n'ai pas vibré comme avec d'autres récits de voyages temporels. Ici, le voyage dans le temps est institutionnalisé et strictement réglementé ; le récit tout entier est fondé sur un seul paradoxe temporel (peu original) qui revient comme un motif obsessionnel dans toutes les parties ; le roman est très cérébral et manque de charme et de cette capacité à fabriquer du rêve chez le lecteur à partir de cette thématique pourtant si propice.
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On avance, on avance, on avance
C'est une évidence
On a pas assez d'essence
Pour faire la route dans l'autre sens
On avance
On avance, on avance, on avance

Alain Souchon

Je ne sais pas pourquoi j'ai eu cet air dans la tête lors des premiers chapitres du nouveau roman d'Emily St. John Mandel ...
Sans doute parce les années, voire les siècles défilent sans que le sens soit évident de prime abord .

Les éléments reliant ces périodes : 1912, 2020, 2203 sont appelés "Anomalie" , des flashs très brefs de visions , de berceuse jouée au violon et de bruit après un trou noir .
Ceux qui le perçoivent sont peu nombreux et c'est leur bout d'histoire que l'on découvre , on retrouve d'ailleurs quelques lieux et personnages rencontrés dans son précédent roman, L'hôtel de verre .
Précisons qu'il n'est pas besoin d'avoir lu ce livre avant.

L'explication pointe son nez lorsque nous sommes en 2401, mais il faudra arriver à la fin pour vraiment tout comprendre et même reprendre les premiers chapitres avec un autre regard.

Je n'ai pas été emballée par cette histoire , étant plutôt éloignée du monde de la science-fiction (sans doute parce que souvent les visions d'avenir ne me conviennent pas ou me font peur , comme celle évoquée de la simulation : vit-on dans un monde réel ou dans une simulation: moi , ça me fait froid dans le dos quand même , ou celle de vivre dans une colonie lunaire .avec une pseudo-reconstitution de l'ambiance de la Terre .qui , en plus, vieillit mal .. ) .

"... c'est que si d'aventure on découvre une preuve irréfutable que nous vivons dans une simulation, la bonne réponse à ce scoop sera Et alors ? Une vie vécue dans une simulation n'en reste pas moins une vie ."

Mais j'aime la façon d'Emily St John Mandel de raconter les histoires , cette fois-ci en me déroutant un peu , on traverse les années en mettant l'accent sur certains événements marquants: la première guerre mondiale, la pandémie avec une longue période de confinement .
Ce n'est que mon avis , et je suis persuadée d'être un peu à contre courant , mais la franchise n'est-elle pas la base de nos critiques ?

Les voyages dans le temps font rêver et la question récurrente est bien celle de l'envie d'influencer le cours des événements .
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Sur le thème du voyage dans le temps, l'autrice dépeint un univers dans lequel la lune a été colonisée. Les Terriens ont ainsi un territoire de repli puisque la canicule et les inondations ont rendu inhabitable une partie de leur planète.
Malgré quelques fulgurances (et encore), ce roman est assez plat. le style est scolaire, pas de nouveauté sur le fond, rien de plus que ce que l'on connaît déjà sur ce type de narration.
La mise en situation s'étale sur la première moitié du roman. Ce n'est qu'aux deux tiers que ça devient un peu intéressant. J'ai trouvé ça long et vide à la fois.
Bref, un manque cruel d'originalité qui m'a laissé l'impression de perdre mon temps.
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Après avoir adoré Station eleven, j'ai ouvert avec grande impatiente ce nouveau livre d'Emily St John Mandel. J ai trouvé le propos complexe, beaucoup moins limpide que dans son livre précèdent. Celui-ci donne une impression de fragmentation, d'éclatement du temps et de l'espace. J'apprécie les dystopies pour leur vision du futur, leur anticipation à la limite du didactique mais ce roman n'est pas assez "linéaire" pour moi et je ne suis pas certaine d'en avoir compris le message. Pour autant, il y a un côté captivant et une forme de poésie qui incitent à poursuivre la lecture. Je vais donc rester sur un avis mitigé avec une très nette préférence pour Station eleven dont le caractère prémonitoire est assez stupéfiant et la lecture tellement plus fluide.
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Au fil des siècles, un étrange phénomène se produit, vers Vancouver des gens entendent un chant de violon et un bruit étrange. En 2401, une femme étudie se phénomène qui va obliger son frère à retourner dans le passé pour comprendre ce qu'il en est.

1er roman que je lis de cette auteure (à priori certains personnages se retrouvent dans ses autres romans, mais celui-ci peut être lu de façon indépendante) et il est assez déstabilisant. On a une succession de ce qu'on pourrait prendre pour des nouvelles jusqu'à ce que le lien se fasse. Au-delà du sujet du voyage temporel, on aborde également les pandémies (le COVID a laissé des traces) et le travail littéraire (on dirait qu'elle n'a pas eu une super expérience aux quais du polar à Lyon, xd).
Le roman se lit facilement, n'est pas d'une originalité folle, mais cependant agréable; malgré tout il n'a pas déclenché de coup de coeur pour moi. J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages (à part à la romancière) et je suis restée un peu sur ma fin. C'était intéressant, mais je ne pense pas que je m'en souviendrai très longtemps.

Vous l'avez lu ? Ou un autre roman de cette auteure ? Vous aviez aimé ?
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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La mer de la tranquillité de Emily Saint John Mandel

Un phénomène inattendu se reproduit près de Vancouver. Et cela à des dizaines d'années de différence. Qu'est ce qui explique cela ? Un enquêteur du futur va chercher à comprendre.

Ce roman qui joue de l'espace-temps, est fluide et chaque partie se lit comme une nouvelle. On a cependant dans chaque chapitre un indice qui les relie. Un bémol, les histoires sont tellement différentes qu'un effort intellectuel est nécessaire pour ne pas perdre le fil. du coup concentrée sur les événements et les personnages j'ai eu du mal à accrocher totalement. La trame est cependant originale et l'explication du phénomène vaut le coup de persévérer .

#lamerdelatranquilité
#emilysaintjohnmandel
#roman
#livreaddict #bookstagram #bookstagramfrance #bookaddict #cbpt #cbptmarne #livre #livres
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J'avais beaucoup aimé les livres d'Emily st John Mandel, mais là j'ai du m'y reprendre à plusieurs fois pour suivre et pour continuer. Il y a des éclairs de poésie, mais dans un lourd montage de voyage dans le temps que l'auteure prend la peine de justifier sans nous convaincre. Pas convaincue du tout, je passe mon tour cette fois.
Lien : https://www.lesmotsjustes.org
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1912, 2020, 2203, 2401... Une série d'anomalies surgissent à différentes époques, mettant en péril l'intégrité de la ligne du temps. Des voyageurs vont s'efforcer de réparer ces "erreurs"...

Colonies lunaires, simulation, pandémie, voyage dans le temps... Après "Station Eleven" ou "L'Hôtel de Verre", Emily St. John Mandel propose un roman fantastique, même si aucun signe indiquant que l'on se trouve dans un récit de science-fiction n'est appuyé, au contraire ce n'est qu'au fil de la lecture qu'on le comprend.

Edwin, Mirella, Olive, Gaspery... des personnages et des histoires qui mettent du temps à se tisser et à composer une fresque  bien plus métaphysique qu'on s'y attendait sur le sens de l'existence et sur la possibilité que la vie ne soit, somme toute, qu'une vaste simulation. C'est à la fois complexe et beau comme un air de violon entendu dans un aéroport ou comme se perdre dans une forêt, mais parfois aussi vaguement ennuyeux.
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Entre retour dans le passé et anticipation, ce livre nous propose un voyage temporel à la recherche d'une explication d'un étrange phénomène constaté à différentes époques. L'idée est sympa. A la lecture, il faut être vigilant car beaucoup d'évènements ou de personnages sont susceptibles de se croiser. Les scénarios sont bien montés et il n'y a pas d'invraisemblance même si le thème lui même parait incroyable compte tenu des connaissances actuelles. L'autrice nous propose une explication du temps qui prête à la réflexion. Un livre hors du temps.
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