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Lors d'une randonnée dans les montagnes qui entourent Bergen, Varg Veum rencontre Berit Breheim, une avocate de la ville. Inquiète de ne plus avoir de nouvelles de sa soeur et de son beau-frère, elle demande au privé d'enquêter sur une possible disparition du couple. Après avoir fait le tour des différentes propriétés de Bodil et Fernando, Veum doit admettre qu'effectivement ils ont disparu. Alors, que s'est-il passé ? Sont-ils morts ou vifs ? Ont-ils fui les employeurs de Fernando, une entreprise de transports maritimes impliquée dans différents trafics ? Ou, comme le croit Berit, se sont-ils suicidés, comme la mère des filles l'a fait avec son amant, quelques trente-cinq années auparavant ?

Ambiance jazzy pour cette enquête du privé Varg Veum qui va puiser son origine dans les années 50. Une rousse incendiaire, un saxophoniste, un coup de foudre, un mari jaloux et forcément un drame avec la mort tragique des deux amants. Un pacte macabre selon les familles, un meurtre peut-être selon l'instinct de Veum. Mais si sans cesse il replonge dans ce passé funeste, le détective sait qu'il ne doit pas se laisser influencer par une vision des choses trop romantique. Les deux fillettes orphelines de mère sont devenues des femmes qui n'ont rien à voir avec les amours tumultueuses de leur génitrice. Aussi se concentre-t-il sur le présent et les problèmes du disparu, impliqué peut-être dans un trafic de déchets toxiques. Pourtant, le couple s'était violemment disputé, Bodil avait revu un amour de jeunesse...Entre écologie et jalousie, Veum navigue à vue, se perd, cherche encore et toujours, et finit par dévoiler les secrets d'une famille marquée par le drame.
Une très bonne enquête du privé de Bergen, toujours cynique, toujours humain et toujours amoureux de sa ville. Une certaine lenteur, beaucoup de fausses pistes, mais toujours le même plaisir de lecture.
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Au cours d'une promenade en montagne aux alentours de Bergen, Varg Veum, le privé norvégien, personnage fétiche de Gunnar Staalesen, rencontre Berit, avocate désireuse de lui confier une affaire. Berit désire qu'il enquête sur la « disparition » de sa soeur Bodil et du mari de celle-ci.
Pour débuter ses recherches, Varg Veum va s'intéresser à la tragédie qui a frappé la famille des deux soeurs. En 1957, leur maman s'est suicidée en compagnie de son amant, en précipitant leur voiture dans la mer. La disparition de Bodil et de son mari, serait-elle une réplique du mythe des amants suicidés ?
L'enquête menée par Varg Veum se révèle très riche en découvertes de tout genre et pleine de rebondissements inattendus.
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Gunnar Staalesen, sorte de Simenon norvégien, a créé il y a presque 40 ans le personnage de Varg Veum, le privé amateur de jazz, qui, par principe, refuse les affaires conjugales pour se consacrer essentiellement aux disparitions. Dans cet épisode, une avocate, Berit Breheim, lui confie la tâche de retrouver Bodil, sa soeur cadette, ainsi que Fernando, son beau-frère. Au cours de cette enquête, Varg Veum va découvrir une ancienne rivalité amoureuse entre les deux soeurs, faisant étrangement écho à leur histoire familiale. Il va également mettre à jour un commerce illicite avec un pays africain mené par la société maritime employant Fernando. En bref, l' écriture de Gunnar Staalesen est toujours aussi plaisante, alliant descriptifs détaillés des protagonistes , humour bon enfant ainsi qu' un suspens soutenu ,et ce,en dépit d' un rythme que l' on pourrait qualifier de lent en comparaison des aventures de Harry Hole de son compatriote Jo NesbØ.
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installez vous confortablement et partez en promenade pour Bergen .... 2 eme ville de Norvège, la ville où il pleut 300 jours par an, la ville où tous les bistrots ont des terrasses avec de superbes parasols (certainement pas pour se protéger des rayons de soleil!) et des tas de couverture (pour se procurer un minimum de chaleur!).
Avec Varg Veum vous allez découvrir des quartiers et des atmosphères de cette ville dont il est un des meilleurs prescripteurs.
Nous sommes embarqués dans une histoire dont la solution mettra une cinquantaine d'années avant de voir sa résolution. (Dans le roman de Bergen, autre livre phare de l'auteur, il faudra là, un siècle de délai!).
Les personnages sont toujours aussi attachants, nous retrouvons de vieux amis et reprenons le cours de nos discussions et de nos interrogations.
L'intrigue tourne en rond pour nous permettre d'apprécier l'écriture, de ressentir l'atmosphère, de nous installer dans cet autre pays avec ses autres coutumes, et puis brusquement tout s'accélère, le rideau se lève, nous entrevoyons des solutions, mais laquelle est la bonne, surprise, surprise, ...
Rappelez vous le titre : comme dans un miroir ....
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Ce livre est la 11ème enquête du personnage récurant de Gunnar Staalesen le privé norvégien Varg Veum traduite en France. Pour ma part, c'est ma deuxième enquête avec Varg Veum.
Berit, avocate, demande à Varg Veum d'enquêter sur la disparition soudaine de sa soeur Bodil et de son mari, plus trente ans auparavant leur mère et son amant ont été retrouvés noyés dans leur voiture comme dans un pacte mortel.
L'enquête met beaucoup de temps à s'installer, durant les deux cent premières pages l'enquête n'avance pas, l'auteur nous « balade » sur plusieurs pistes dont aucunes ne progressent vraiment…
C'est à la limite de devenir lassant… Il est question du passé, de multiples trafics…
Et puis tout à coup l'enquête s'emballe et les révélations se succèdent et la fin inattendue ne m'a pas fait regretter cette lecture. Dommage que le début soit si poussif…
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Il n'est pas facile de trouver le détective privé norvégien en bonne forme. Il ne se remet pas d'avoir tué un homme lors de sa précédente enquête. On a beau lui répéter que c'était de la légitime défense, qu'il n'avait pas le choix, que cet homme n'était pas une innocente victime, puisqu'il avait déjà tué, Veum se repasse le film et se demande comment il aurait simplement pu le blesser, le désarmer, plutôt que de le tuer.
C'est dans cet état d'esprit qu'il accepte une enquête, il précise bien une enquête qui ne concerne pas une affaire conjugale. Berit, avocate, divorcée, sans enfants, s'inquiète parce que sa petite soeur Bodil et son mari ont disparu sans laisser de traces. Quelques décennies plus tôt, leur mère s'était suicidée avec son amant, en un pacte macabre. Bodil avait deux ans, Berit six, ni l'une ni l'autre n'ont réussi à avoir un enfant, mais, en fouillant la maison désertée de Bodil, Veum a constaté qu'une chambre d'enfants, intacte, était bien là, en dépit des années qui ont passé depuis la fausse couche de Bodil. Faut-il y voir un indice, oui, mais de quoi ? de plus, le mari, Fernando, venait de donner sa démission d'une société pourtant prospère, société dont le nom revient bien trop souvent au cours de l'enquête de Varg. On utilise souvent cette phrase, détournée, mais il y a quelque chose de pourri au royaume de Norvège.
Comme souvent, l'enquête mène Varg à plonger dans le passé des victimes - et moi, à me demander pourquoi certains accueillent trop vite des évidences. Il n'est pas si facile de se (re)construire après un drame, cela demande une énergie énorme. Certains vont de l'avant, même s'ils n'utilisent pas ces termes - on n'a pas toujours le temps de verbaliser. D'autres cherchent autre chose, ressassent, ne parviennent pas à vivre tout simplement, à avoir un peu de légèreté, de bonheur.
Comme dans un miroir est un livre sombre, qui montre encore et toujours à quel point il suffit de peu pour provoquer des ravages.
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Mon avis :
Le détective privé se fait rare, dans la littérature d'aujourd'hui, et c'est bien dommage, alors j'étais plutôt content d'en croiser un nouveau, venu du froid, cette fois. Parmi les nombreux auteurs de polar septentrional qui se sont taillé une bonne place dans les vitrines de nos libraires, je n'avais pas encore découvert Gunnar Staalesen, qui n'est pourtant pas un jeunot et remporte un bon succès chez lui. C'est maintenant chose faite, pour mon grand plaisir.
Varg Veum, le privé norvégien, reprend les meilleures recettes du genre, mais ses inspirateurs sont à chercher plutôt du côté des Américains, pour le côté sombre et solitaire. Dans la vieille Europe, Sherlock a son fidèle Watson, Poirot, le capitaine Arthur Hastings, et Nestor Burma ne serait rien sans sa secrétaire. Les héros américains, eux, travaillent seuls. Comme Veum. Ils ont des rapports difficiles avec la police locale. Comme Veum. Ils sont désabusés et assez cyniques. Comme Veum. Bon, soyons honnête, côté désabusé et cynique, Burma ou Holmes ne sont pas mal non plus, mais chez Staalesen, l'influence américaine est nettement marquée. Et comme moi aussi, j'ai une petite préférence pour Chandler, plutôt que Léo Malet, forcément, j'ai apprécié.
Il faut dire que ce roman a tout pour séduire le lecteur : loin d'être un simple clone de Philip Marlowe, Varg Veum s'inscrit dans les années 90 et sa personnalité est forgée par la société scandinave. C'est d'ailleurs bien celle-ci qu'à travers son regard l'auteur tente de décrypter afin d'en soulever les travers.
L'enquête dont s'occupe le privé est tortueuse à souhait et nous perd dans de multiples ramifications, mais Gunnar Staalesen ne joue pas la fausse piste dans le seul but d'embrouiller le lecteur. Quand on remue la vase, il en sort toujours quelque chose, même si ce n'est pas forcément ce qu'on attend, et c'est justement cela qu'il exploite, et qui apporte à l'histoire un certain réalisme, tout en maintenant le suspense. L'intrigue ne se dénoue réellement que dans les dernières pages, mais le déroulement du récit suscite l'intérêt de bout en bout et permet d'entrevoir la Norvège d'aujourd'hui, même si ce roman date un peu (les années 90). Des personnages bien dessinés au service d'une histoire distillant son lot de suspense sans oublier de mettre un coup de projecteur dans les coins sombres de la société, c'est la recette simple du bon polar, et Gunnar Staalesen sait la mitonner aux petits oignons.
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Comme dans un miroir est un polar norvégien, qui se passe du côté de la belle (et pluvieuse, mais je rentre là dans le cadre de souvenirs personnels) ville côtière de Bergen.

Si l'enquête familiale - à cheval sur deux époques (les années 50 et 90) - par un privé plutôt sympathique m'apparaît comme assez loin de révolutionner les classiques du genre, l'idée de la teinter d'influences musicales et d'y mêler le monde du jazz local se révèle assez intéressante et agréable au lecteur que je suis. Bien plus que la mention des réseaux maritimes d'immigration et d'évacuation des déchets toxiques vers le tiers-monde ; non que le sujet ne soit pas intéressant, bien au contraire, mais intéressant ne veut pas dire pas non surexploité, même dans la littérature de loisirs.

Je résume en disant que le roman de Gunnar Staalesen est assez plaisant à lire, exotique sans être tropical, avec tout de même des raccourcis, quelques zones d'ombres qui interpellent et des personnages secondaires aux vies et aux desseins quand même assez flous. Et aussi que j'ai beaucoup de mal à m'accrocher quand il y a plus de trois nom norvégiens dans une phrase, mais là c'est beaucøup møins gråve...
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Ce livre est un des nombreux livres qui met en scène le détective privé Varg Veum. Je n'ai pas lu un seul autre ouvrage de cette saga et cela ne pose aucun problème à la lecture.
J'ai trouvé ce livre un peu mou, l'histoire a du mal à se mettre en place, le détective tourne en rond et le lecteur aussi. Jusqu'à la page 260 environ, je me suis vraiment demandée où l'auteur voulait en venir. Aucun suspens ou presque, l'enquête n'avançait pas et ça commençait presque à devenir pénible. Et puis, grand retournement de situation, un dénouement que je n'avais pas vu venir arrive pour l'enquête secondaire (le mystère de bateau au contenu inconnu), c'est un peu bizarre. Cela a l'air sorti du chapeau sans réel lien avec tout ce qui a été expliqué jusque-là, comme si l'auteur avait trouvé l'idée au dernier moment. Ensuite, concernant l'enquête principale (la disparition du couple), tout s'accélère et il y aurait presque du suspens, mais sur une trentaine de pages, ça fait peu. Heureusement, pour ce dénouement-là, tout s'enchaîne correctement et c'est un peu ce qui sauve le tout.
Vous comprendrez donc que j'ai été déçue par ce livre. C'est dommage car la fin est plutôt pas mal mais l'histoire se traîne tellement au départ que ça gâche un peu la globalité de l'ouvrage.
Du coup, même si je suis de nature curieuse, j'hésite vraiment à lire un autre livre de cette saga. J'ai peur d'être à nouveau déçue. Malgré tout, sachant que les histoire du détective Varg Veum ont été des best sellers en Norvège, je me dis que j'ai dû tomber sur le mauvais ouvrage de la série.
Lien : http://voxpopuleek.fr/2012/0..
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Staalesen Gunnar, - "Comme dans un miroir" – Gaïa-Folio, 2012 (ISBN 978-2070452262) cop. de l'original en norvégien : 2002

Au-delà de l'intrigue policière relativement bien menée, l'auteur parvient à aborder sans pathos inutile le thème du coup de foudre, semant le dés-ordre, qui persiste à la génération suivante.
Un roman très correct.
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