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3,74

sur 179 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je remercie tout d'abord Babelio de m'avoir permis de découvrir cette auteur dont je n'entendais que du bien mais que je n'avais pas encore eue la chance de juger moi-même.
Habituellement j'aime lire dans l'ordre les écrits des auteurs pour suivre les personnages, les évolutions dans l'écriture mais renseignements pris, il semblait que ce deuxième opus pouvait se lire sans avoir lu séquestrée.
Je me suis donc lancée sans crainte.
J'ai bien aimé le principe des séances de psy (mais déjà utilisées dans le premier opus si j'en crois les dernières pages… donc pas original du coup)
On « écoute » donc l' histoire de Sara en l'imaginant bien dans son canapé et nous assis à ses côtés. On vit donc son histoire, au jour le jour, telle qu'elle l'a vécue.
L'auteur a bien mené sa barque, l'histoire est bien construite.
Mais, même si l'histoire se tient, si on se prend au jeu, je n'ai pas ressenti le stress, la pression montante que peuvent produire d'autres thrillers. Pourquoi ? J'avoue ne pas trop savoir pourquoi j'ai ce sentiment de rester sur ma faim. Trop de bons sentiments du vilain papa ??? La famille de Sara qui ne voit rien de ce qui se passe ? Alors que la presse s'en est mêlée dès le départ…
Si le personnage de Sara est très fouillé, d'autres le sont moins et par conséquent moins crédible ; comme Sandy par exemple. Celle-ci joue le méchant flic qui veut arrêter le serial killer quelque soit le prix à payer… Sans en dévoiler trop, le revirement sur la fin n'est pas crédible et n'était d'ailleurs peut-être pas nécessaire.
Au final que faut-il retenir du livre ? Quel message transpire à la fermeture de l'ouvrage ?
Faut-il vraiment chercher à savoir d'où on vient quand un mystère persiste sur nos origines ? Au risque de faire ressurgir un passé enfoui au plus profond pour certains (la maman biologique violée), de faire souffrir les parents adoptifs…
Faut-il chercher dans nos origines nos traits de caractères ? Là, les similitudes sont flagrantes… John, Sara, Ally… la montée rapide de leur colère…
Ne peut-on pas se construire sans cette base ? A quelques mois de son mariage après des années à chercher l'âme soeur, Sara prend le risque de tout détruire.

Alors un roman qui se lit rapidement mais qui ne sera pas ma lecture de l'année…
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Il coule aussi dans tes veines
Chevy Stevens traduite par Sebastian Danchin
L'Archipel, Suspense, 2013

Chevy Stevens représente l'archétype de la femme que les autres femmes détestent. Soyez juge ! Jeune, très jolie, elle a sans doute hérité d'une lointaine aïeule indienne des yeux en amande et une peau lumineuse. Pour aggraver le tableau, cette jeune personne est dotée d'un joli brin de plume.
Le marketing de son éditeur français, outre les photos flatteuses, repose sur les ventes du précédent, et premier roman, de cette ravissante canadienne. « Sequestrée » s'est en effet vendu à un million d'exemplaires. Dur de faire mieux…
« Sequestrée » fonctionnait sur un canevas, reproduit dans « Il coule aussi dans tes veines ». On assiste à une longue narration retardée, à distance des événements, chaque chapitre représentant une séquence de plus chez son psy où l'on voit s'enfoncer la malheureuse héroïne, Sara, dans une série de dilemmes toujours plus douloureux.
Si tous les personnages diffèrent dans ce nouveau roman, on se retrouve de nouveau à Vancouver, dans le cabinet de la même psychiatre.
Sara, jeune femme au tempérament vif, enfant adoptée au passé douloureux dans sa famille d'accueil, est devenue mère à son tour. Elle prépare son mariage. C'est sans doute ce qui la pousse à s'informer sur ses origines. Hélas, c'est ouvrir une boite de Pandore qui va lui couter très cher. Pas facile de découvrir qu'on est le fruit d'un viol, ni de faire face à la tardive passion paternelle d'un serial killer…
Les conventions du genre sont respectées. Tension, suspens, « méchant » qui finit par montrer des qualités, et « gentil » sans doute pas si parfait que ça…
Comme dans « Sequestrée », on trouve dans la cellule familiale tous les ingrédients de ces beaux drames qui font la fortune des psys et alimentent la littérature depuis l'origine de l'écriture.
[...] la suite sur leb log de Jeanne Desaubry
Lien : http://jeanne.desaubry.over-..
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