En 1944, l'Allemagne n'a pas perdu la guerre. Un armistice a été signé. La situation militaire est actée et dessine les frontières d'une nouvelle Europe. Les priorités deviennent économiques. Il faut reconstruire. En même temps, les Nazis sont écartés du pouvoir et les nouveaux dirigeants ont à coeur d'effacer l'image d'une Allemagne va-t-en-guerre.
Pour ce faire, ils utilisent une propagande à grande échelle. Un reporter argentin, Ricardo Ortiz, partisan de Péron, lui-même admirateur d'Hitler, est envoyé par son journal à Nuremberg pour couvrir le procès d'Arthur Harris, le commandant de l'aviation britannique durant la guerre. Les Allemands l'ont enlevé et l'accusent de crimes contre les populations civiles.
Durant sa présence dans la ville allemande, il découvre, petit à petit, les atrocités commises à l'encontre des handicapés, des juifs et des résistants. Mais tout s'oppose à ce qu'il divulgue les informations qu'il a glanées.
Une exellente uchronie qui pousse à la réflexion.
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Je l'avais vue pour la première fois dans un café de la calle Corrientes. Sa façon de danser le tango avait quelque chose de félin, un mélange indéfinissable de dureté et de tendresse.
Dieu est partout. Le diable choisit ses endroits.
Pour enchaîner les peuples, on commence par les endormir.
En cherchant la vérité il est tombé dans le puits qui la contenait.
Grattez le juge, vous trouverez le bourreau.
Reportage sur l'auteur de roman Marc Stroobants.