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4.16/5 (sur 1683 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Newport News, Virginie , le 11/06/1925
Mort(e) à : Martha's Vineyard , le 01/11/2006
Biographie :

William Clark Styron Jr., dit William Styron, est un écrivain et essayiste américain.

Admis à l'Université de Davidson il rejoint la fraternité étudiante Phi Delta Theta. Il interrompt ses études pour s'engager dans les Marines à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il est fait lieutenant, mais son bateau n'avait pas quitté San Francisco que les japonais s'étaient rendus.

En 1947, Styron intègre l'Université de Duke, prépare une maîtrise d'anglais et publie sa première fiction, dans un recueil de travaux d'étudiants, nouvelle écrite dans l'esprit de William Faulkner.

Après son diplôme, Styron est embauché comme éditeur chez Mc-Graw-Hill, travail ingrat dont il conte les déboires avec humour dans des passages autobiographiques de son ouvrage "le choix de Sophie".

En 1951, il publie "Un lit de ténèbres" ("Lie Down in Darkness"), son premier roman, récompensé du prix de Rome par l'Académie américaine des Arts et Sciences.

Au cours d'un long séjour en Europe, Styron retrouve à Rome une jeune poétesse qu'il avait connue l'année précédente et se marie en 1953. Son expérience italienne lui inspire un roman "la proie des flammes" paru en 1960.

"Les Confessions de Nat Turner" (1967) devient un immense succès critique et commercial et, l'ouvrage, bien que très controversé, remporte le Prix Pulitzer (dans la catégorie Fiction) en 1968.

"Le Choix de Sophie" (1979) remporte le National Book Award en 1980 et devient un best seller. En 1982, son adaptation cinématographique reçoit cinq nominations aux Oscars et Meryl Streep obtient l'Oscar de la meilleure actrice.

En 1985, William Styron est récompensé par le Prix mondial Cino Del Duca.

Il souffre déjà à cette époque d'une profonde dépression, qu'il racontera des années plus tard dans un récit autobiographique à succès, "Face aux ténèbres" ("Darkness Visible", 1990).
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Seul le silence de RJ Ellory - Bande-annonce Joseph a douze ans lorsquil découvre dans son village de Géorgie le corps dune fillette assassinée. Une des premières victimes dune longue série de crimes. Des années plus tard, alors que laffaire semble enfin élucidée, Joseph sinstalle à New York. Mais, de nouveau, les meurtres denfants se multiplient Pour exorciser ses démons, Joseph part à la recherche de ce tueur qui le hante. Avec ce récit crépusculaire à la noirceur absolue, RJ Ellory évoque autant William Styron que Truman Capote, par la puissance de son écriture et la complexité des émotions quil met en jeu.
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Citations et extraits (105) Voir plus Ajouter une citation
La souffrance occasionnée par une dépression grave est tout à fait inconcevable pour qui ne l'a jamais endurée, et si dans de nombreux cas elle tue, c'est parce que l'angoisse qui l'accompagne est devenue intolérable.
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Je n'étais pas un lecteur de manuscrits, mais un écrivain - un écrivain doté de la même ardeur et des mêmes ailes frémissantes que les Melville, les Flaubert, les Tolstoï, ou les Fitzgerald, qui avaient le pouvoir de m'arracher le cœur et de m'en ravir un morceau, et qui, chaque nuit, tour à tour et tous ensemble, me commandaient de consacrer ma vie à leur incomparable sacerdoce.
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Par bonheur, j'étais à cet âge où la lecture demeure encore une passion et donc, hormis un mariage heureux, le meilleur des états pour tenir en échec une solitude absolue.
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Quant à ceux qui ont séjourné dans la sombre forêt de la dépression, et connu son inexplicable torture, leur remontée de l'abîme n'est pas sans analogie avec l'ascension du poète, qui laborieusement se hisse pour échapper aux noires entrailles de l'enfer
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Ce que l'on porte a une grande importance. C'est un des privilèges de l'être humain. Autant que ce soit quelque chose de beau, quelque chose qui procure un véritable plaisir. Et qui peut-être, du même coup, procurera du plaisir aux autres. Mais ça, c'est secondaire.
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Camus, me dit Romain (Gary), faisait de temps à autre allusion au profond désespoir qui l'habitait et parlait de suicide. Il en parlait parfois en plaisantant, mais la plaisanterie avait un arrière-goût de vin aigre, qui n'allait pas sans perturber Romain. Pourtant il n'avait apparemment jamais attenté à ses jours, aussi n'est-il peut-être nullement fortuit que malgré la constance de la tonalité mélancolique, un sentiment de triomphe de la vie sur la mort soit au cœur du -Mythe de Sisyphe- et de son austère message: en l'absence de tout espoir, nous devons néanmoins continuer à lutter pour survivre, et de fait nous survivons-de justesse. (p.43)
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Il est des amitiés qui remontent à un âge tendre et restent de pures sources de joie, qui vous inspirent un amour et une fidélité dont mystérieusement sont dépourvues les amitiés que l’on noue par la suite, même très authentiques.
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William Styron
L’écriture est pour celui qui la pratique une leçon permanente de modestie, d’humilité. Jusqu’au mot FIN. C’est une lutte intérieure perpétuelle.
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Il m’arrive parfois de penser que la vie n’est qu’un ignoble piège.
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Au camp, les gens se comportaient de manières très différentes, certains de façon lâche ou égoïste, d'autres avec beaucoup de bravoure et de noblesse. Il n'y avait pas de règle. Non. Mais c'était un endroit tellement abominable, Auschwitz, Stingo, tellement abominable qu'on a peine à y croire, qu'à dire vrai on n'avait pas le droit de dire que telle ou telle personne aurait dû faire preuve de plus de générosité ou de noblesse, comme dans l'autre monde. Si un homme ou une femme venait à faire quelque chose de noble, alors on pouvait les admirer comme on les aurait admirés n'importe où, mais les Nazis étaient des assassins et quand ils cessaient d'assassiner les gens c'était pour les transformer en animaux malades, si bien que si les gens faisaient des choses qui n'étaient pas très nobles et même s'ils se transformaient en animaux, eh bien, il fallait le comprendre, avec horreur peut-être mais aussi avec pitié, parce que chacun savait qu'il suffisait d'un rien pour qu'il se comporte lui aussi comme un animal.
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