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4,2

sur 28487 notes
J'ai lu ce livre il y a plus de vingt ans.
J'ai toujours le souvenir de son odeur.
Je n'ai jamais retrouvé cette sensation, l'auteur arrive à nous immerger dans une époque, entouré de fragrances, d'odeurs délicates ou répugnantes.
Ayant toujours ces réminiscences dans un coin de ma tête, je n'ai pas encore relu ce livre.
L'odeur qu'il me reste est tellement présente que je n' ai pas encore franchi le pas
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J'ai acheté ce roman pour un défi littéraire d'une maison d'édition qui était de lire l'ouvrage préféré de mon libraire. C'est chose faite. Et je l'ai trouvé affreux. Non seulement les descriptions des modes opératoires pour faire les parfums sont prise de tête, mais ce que fait Grenouille est juste abominable. Et la fin...j'ai eu envie de vomir. Un livre absolument abominable qui, selon moi, ne mérite même pas une étoile.
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L'histoire est très prenante. J'ai vraiment apprécié écoutée cette histoire qui a su me faire développer mon sens olfactif à travers le récit. La fin est surprenante, mais originale. J'ai passé un très bon moment de lecture.

Chronique entière sur le blog.
Lien : https://leslecturessucrees.c..
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Il existe une catégorie de livres qui obligent le lecteur à quelques secondes de silence, d'inaction et de contemplation après les avoir refermés : en son sein, d'un côté, ceux qui sont tellement mauvais que l'on demeure sidéré de constater le temps que l'on s'est fait voler et en réparation duquel il s'agit de choisir un supplice adéquat (feu ? pilon ? origami ?) pour empêcher l'objet maudit de sévir à nouveau ; de l'autre, ceux qui sont tellement bons que l'on cherche, souvent en vain, à saisir le sentiment qui nous envahit, qui est une sorte d'abstraction éphémère du temps, de transformation intérieure insituable, ou encore de volupté épidermique. C'est dans cette dernière sous-catégorie que ma réaction physique à la conclusion de cette lecture m'oblige à ranger le Parfum de Patrick Süskind.

Oeuvre profondément dérangeante, prise en charge par un narrateur partagé entre l'admiration et la malédiction de son personnage principal, le Parfum part d'une idée pour le moins originale : l'aura d'un individu serait liée à son « odeur ». Non pas au parfum artificiel et, aux narines de Grenouille, largement insuffisant dont on peut s'asperger avant de sortir, mais à une odeur infiniment plus mystérieuse, indétectable à tous en tant que telle sauf au nez extraordinairement subtil de Grenouille, une odeur qui nous serait spécifiquement propre, et qui influencerait en permanence, de façon totalement inconsciente, la nature des rapports sociaux qui s'exercent à notre endroit. le jugement que nous tirerions du caractère d'un individu, de ses manières, de ses accomplissements, tout cela ne serait en réalité qu'une myriade de prétextes qui ne serviraient qu'à expliquer a posteriori une sympathie ou une antipathie dictée en nous par son odeur innée. Seul cet être d'exception doté par la nature d'un odorat quasi-divin (ou quasi-diabolique), paradoxe ambulant de médiocrité et de génie, est en mesure de capturer cette aura innée qui serait celle de l'homme, et, pourquoi pas, d'inventer celle de l'homme le plus aimé de l'humanité. On se doute que les ingrédients d'un tel parfum doivent être d'une nature aussi exceptionnelle que leur finalité, ce qui amène le sombre sous-titre de l'ouvrage : histoire d'un meurtrier.

On appréciera le cadre dans lequel s'inscrit le récit, celui de la France du XVIIIème siècle, dont l'auteur respecte scrupuleusement les détails historiques et sociaux. Cette peinture est loin d'être tendre pour nous autres Français, mais ne tombe jamais dans le cliché éculé et prête plutôt à sourire. Il faut dire que les personnages du livre sont très peu attachants, des parangons de grotesque, de saleté ou de duplicité, et l'on ne peut que comprendre de ce point de vue, sensiblement proche de celui du personnage principal sans forcément se confondre avec lui, la tendance de Grenouille à mépriser les autres, à les fuir ou à ne les considérer que comme les enveloppes charnelles, presque superficielles, d'une essence. Grenouille ne fait pas exception, au sein de cette humanité sordide d'où ressortent, par-ci par-là, quelques rares splendeurs, à l'image de Laura ; la métaphore de la tique, filée tout le long du roman, donne une idée de l'appréciation que se fait de lui un narrateur décidément engagé mais ambivalent. La beauté du roman tient plutôt, d'une part, aux phénomènes d'une conscience toute habitée de son idée fixe, notamment à celui qui consiste à se construire un royaume mental où une mémoire formidable viendrait engranger et mélanger les odeurs de la même façon que nous pourrions combiner nos souvenirs, et dont Grenouille, le mal-aimé, serait le seigneur tout-puissant ; d'autre part, au substrat merveilleux qui sous-tend en permanence un récit qui cherche à se donner des allures de roman historique, macabre ou psychologique, mais qui finit par lui céder dans un triomphe qui est, paradoxalement, celui de la déraison pour le monde, et celui du désenchantement pour Grenouille.

Une lecture très sombre mais profondément marquante, qui fait jeter un regard pessimiste sur la nature humaine mais illustre pourtant avec une rare violence, ici sous une forme alchimique, la recherche vitale des moyens de la contrôler.
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Je suis Jean-Baptiste Grenouille. Je suis né avec un don extraordinaire : je peux sentir toutes les odeurs du monde, même les plus subtiles et les plus cachées. Mais je suis aussi maudit : je n'ai pas d'odeur personnelle, je suis invisible aux yeux des autres, je n'ai pas d'âme. Je n'ai qu'une passion : le parfum, l'art de capturer les essences des choses et des êtres. Je rêve de créer le parfum ultime, celui qui me donnerait le pouvoir de séduire et de dominer tous les humains.

Pour réaliser mon rêve, je n'hésite pas à tuer des jeunes femmes, dont je vole l'odeur en les écorchant. Je parcours la France du XVIIIe siècle, de Paris à Grasse, en passant par les grottes et les montagnes, à la recherche des ingrédients les plus rares et les plus précieux. Je suis un génie incompris, un monstre solitaire, un artiste fou.

Le parfum est le récit de ma vie, de ma quête, de mon chef-d'oeuvre. C'est un roman qui vous fera voyager dans un univers olfactif fascinant et terrifiant. C'est un livre que vous ne pourrez pas oublier, comme moi je n'oublie jamais une odeur.
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Un livre qui retrace la vie de Jean-Baptiste Grenouille, un homme aussi brillant qu'abominable. Obsédé par le monde des odeurs, il a l'idée de créer un parfum parfait, humain et unique qui irait bien au-delà de tout ce qui existe déjà. L'intrigue est vraiment intéressante. Si l'excès des descriptions des odeurs et des formules pour créer les parfums peut parfois paraître fastidieux, c'est précisément ce qui lui permet de capturer le lecteur et de vous plonger, d'une part, dans son obsession, mais aussi, d'autre part, dans le contexte dans lequel l'histoire se développe. La fin est un peu précipitée, peut-être un peu forcée, mais d'un brio "repoussant". Une fois la lecture terminée, il est difficile de comprendre comment on a pu ressentir de la compassion… pour un tel monstre.
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J'avais démarré ce roman dans les années 80 puis j'ai arrêté la lecture lorsque le premier crime est apparu.
Je n'ai pas supporté le motif machiavélique de ce crime.
Et puis, ce roman étant devenu un classique du genre; je lui est donné une seconde chance.
L'écriture est réussie; l'histoire est originale mais hélas pas du tout crédible.
Bien sûr certaines personnes peuvent avoir un nez exceptionnel et une mémoire fort développée de très nombreuses odeurs mais de là à atteindre, ô combien, le flair d'un chien qui est un million de fois supérieur à celui d'un homme, il y a un boulevard infranchissable.
Si Jean Baptiste Grenouille avait simplement endormi ses victimes pour leur dérober leurs odeurs, le roman en aurait été bien meilleur …
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Poésie maladive. Immonde pour sublime.
Se laisser emporter par le long récit des parfums, par celui d'une sensible barbarie.
Presque sentir les émanations des bouquets cachés entre les lignes.
Retomber à l'horreur, sentir l'effroyable, goûter au dégoût.
Le relire encore.
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Une lecture saisissante. Des les premières pages nous voilà captifs car l'odorat s'active. Par les mots Suskind nous plonge dans l'univers enivrant des odeurs, délicates ou repoussantes, on respire autant qu'on lit. Étonnante aventure de lecteur que de sentir au fil des pages. Un récit prenant, dont la poigne nous tient jusqu'à la fin. Roman brillant !
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Cette lecture fut longue, très longues. Je l'ai eu entre les mains dans le cadre du café littéraire auquel je participe.

Il fait 300 pages et j'ai mis une semaine à le lire tant je m'ennuyer. En temps normal un roman de se nombre de pages est lu en 2-3 jours.

Les moments où il y a un minimum d'intérêt, ils sont bâclés et expédiés en quelques paragraphes et je trouve cela dommage. On parle d'un meurtrier, mais le moment où il commet les meurtres rien n'est détaillé, on ne développe même pas son ressenti, tout est mis sous silence.

Le seul point positif ? J'ai apprécié me plonger dans le monde de la parfumerie
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