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4,19

sur 28002 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Malgré les très nombreux avis sur ce livre ma conscience m'ordonne (oui parfois elle est un peu autoritaire) de ne pas lâchement abandonner le petit nombre de copains sur babelio qui n'a pas aimé ce livre et de leur apporter un peu de soutien. Bon courageuse mais pas téméraire, cachée derrière mon écran pas besoin d'esquiver les tomates pourries jetées par les fans de Süskind.

J'admets que les premières pages m'ont beaucoup plu, malheureusement j'ai vite déchanté. Je n'ai rien contre les longues descriptions, je dirais même que j'aime beaucoup d'habitude, mais là j'ai juste été barbée, la magie n'a pas opérée. Et ces listes de choses interminables ! Mais pourquoi ? Pourquoi faire un inventaire exhaustif de la boutique de Baldini j'ai eu l'impression d'avoir été embauché pour gérer les stocks. Et puis c'est qui ce «on » ce « nous » que l'auteur emploi ? Mais de qui parle-t-il ? Ils sont plusieurs à écrire ? Il parle de lui à la troisième personne ? Il veut nous prendre à témoin ? Bref ça me dérange, ça m'agace. Bon passons. A ce stade de la lecture je suis encore disposée à faire un effort pour comprendre l'engouement suscité par le parfum. Je persévère donc et là, comme un cheveu sur la soupe : un dialogue avec les noms des gens au cas où le lecteur serait trop bête pour comprendre qui parle. Surtout qu'ils ne sont que 2 à parler. « On » est passé en mode pièce de théâtre mais « on » n'a pas été prévenu ? Ah ben non hop ça disparait comme c'est venu, on ne reverra plus ce genre de dialogue, pour cause : ce livre est un long monologue.
Le problème c'est qu'on y parle que de Jean-Baptiste Grenouille. Franchement je n'ai pas trouvé sa vie trépidante. J'ai quand même lu le livre jusqu'au bout, l'écriture n'est donc pas aussi affreuse que mon propos pourrait le laisser penser, non, le vrai problème c'est le ressenti: incompréhension, indifférence, ennuie. J'avoue, je n'ai pas compris. Je n'ai pas compris pourquoi à Paris il tue la jeune fille au parfum si envoutant à ses yeux (enfin à ses narines), je n'ai pas compris comment avec un tel odorat on pouvait ne pas accorder d'importance au gout des aliments, ça me parait impossible et surtout je n'ai pas compris Grenouille. Il change tout le temps d'avis, il n'est pas cohérent et puis tous ces évènements tirés par les cheveux, c'est trop.

La lecture fut laborieuse. Rien pour me motiver. L'écriture, les personnages, l'histoire : je suis complètement passée à côté. Ce récit n'a suscité en moi aucune émotion. Je n'ai même pas, comme certains, était écoeurée par ce personnage malsain qui aurait dû me mettre mal à l'aise. C'était trop gros tout simplement. Une seule chose m'a plu : les passages sur les procédés de création des parfums qui sont très bien documentés. C'est toujours ça de pris.
Et puis le quatrième de couverture qui me disait que « l'histoire abominable et drolatique de Jean-Baptiste Grenouille a déjà fait rire et frémir, des centaines de milliers de lecteurs allemands et italiens » rire ? Frémir ? On parle bien du même livre ?

Cerise sur le gâteau : la fin. Mais encore une fois pourquoi ? J'ai eu l'impression que les dernières pages étaient expédiées. Comme si Süskind c'était dit «bon j'en ai marre il faut une fin, allé hop ça c'est bien ». Jusqu'au bout cette lecture fut pour moi une véritable catastrophe. Une énigme…
Je dois me rendre à l'évidence : je suis incapable de percevoir ce que tant de lecteurs ont apprécié. Pourtant j'ai essayé, j'aurais aimé partagé l'enthousiasme de ceux qui ont adoré, mais non. le point positif c'est que je n'entendrai plus : « il faut ABSOOOOLUMENT que tu le lises ». Ce qui est moins drôle c'est que maintenant je vais entendre « quoi? tu n'as pas aimé ???!!! ». Et qu'on ne me parle pas d'une relecture, ça ne va pas être possible.
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C'est la quête d'un homme qui, né sans odeur mais possédant un don olfactif hors du commun, fait tout son possible pour en posséder une, de surcroît la plus merveilleuse qui soit.

Atypique. C'est le premier ressenti qui me vient à l'esprit après avoir refermé ce livre.
Il est agréablement surprenant autant que détestable. Ce livre est un gros point d'interrogation. Multipliant les passages captivants comme les longues pages remplies d'ennui.
J'ai détesté le passage où, Grenouille arrivant à l'échafaud, est perçu par tous comme un saint tombé du ciel. Agaçant !
J'ai aimé la retranscription très réaliste de cette France du XVIIIeme siècle.

L'importance et le détail des odeurs sont très bien travaillés, c'est impressionnant et cela fait de Süskind un artiste ni plus ni moins.
Mais je ne conseillerai pas ce livre. Je ne m'attendais pas à ce genre de récit. Bien qu'il y ait du très bon, il y a eu également du très décevant. Cela m'a laissé frustrée, et je n'aime pas être frustrée !
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Sur l'invitation de mon frère qui place ce roman dans son Top 10, je me suis lancée dans l'oeuvre à mon tour. le début était prometteur car il laissait paraître une noirceur et un réalisme qui me projetaient bien dans son époque mais, très vite, ma lecture est devenue laborieuse, je n'ai jamais été fascinée ni par le style ni par le récit.

Je ne peux cependant rien dire de négatif sur ce roman ; je n'ai pas aimé, un point c'est tout. Je pense que ma plus grosse erreur est de l'avoir lu non pas comme un choix volontaire de ma part mais comme la promesse d'un concentré de sensations éprouvées par un grand nombre de lecteurs. Sensations que je n'ai jamais ressenties, aucun de mes 5 sens (et surtout mon odorat) n'a été titillé pendant ma lecture, je suis passée à côté de l'oeuvre et je me suis beaucoup ennuyée.
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Déçu...

J'ai aimé le concept et adoré suivre l'apprentissage du héros aux différentes façons de tirer les fragrances. On apprend beaucoup du monde des parfumeurs et oui, les descriptions sont magiquement odorantes alors qu'on ne fait que lire.

Oui mais voilà, l'histoire en tant que telle, cette quête du Graal a fait flop lorsque je suis arrivé à la fin. J'ai trouvé pathétique et inintéressante cette conclusion, voire grotesque. Je m'attendais à une apothéose et non, juste un truc bof. Comme si l'auteur ne savait plus vraiment ce qu'il allait écrire pour finir son oeuvre. Dommage, ça aurait pu être un très bon roman à mes yeux.
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Je n'ai pas aimé « le Parfum » de Patrick Süskind et je sais que ce commentaire va en offusquer plus d'un !
Ce roman m'avait été chaudement recommandé à plusieurs reprises et comme le thème central en était le parfum, cela m'avait convaincue de m'y plonger. Malheureusement pour moi, je n'ai pas adhéré à cette histoire (un degré de lecture qui m'a échappé ?)
Le personnage de Grenouille m'a amenée jusqu'à la fin du roman car je tenais évidemment à connaître l'issue et comprendre le message distillé par l'auteur. Mais l'inhumanité de Grenouille et son incapacité à éprouver des sentiments sont trop surfaites pour moi.
Grenouille, c'est ce nourrisson retrouvé dans les déchets d'un étal de poissonnerie, abandonné par une mère infanticide. Mal parti dans la vie, il amène la poisse à tous ceux qui le côtoient. Au fil des années, Grenouille développe pourtant un don exceptionnel, celui de pouvoir reconnaitre, identifier et reproduire les odeurs, toutes les odeurs. Alors qu'étrangement, lui-même n'en exhale aucune, ce qui le rend inexistant ! Il comprend alors qu'avec l'aide des parfums qu'il crée, il a le pouvoir de se faire aimer ou détester. Il imagine alors le parfum suprême, celui qui le rendra irrésistible aux yeux des autres. Mais pour élaborer ce parfum, il lui faut les plus fines senteurs, les plus subtiles, celles que l'on ne retrouve qu'au contact des jeunes filles en fleur…
Les descriptions très détaillées des procédés de parfumerie, du commerce des cosmétiques au XVIIIème siècle, du développement de Grasse m'ont permis de résister à la nausée provoquée par les pensées glauques de Grenouille et ses agissements meurtriers.
La qualité d'écriture de Süskind est indéniable et je regrette de n'y avoir pas pris plaisir.
Enfin, pour conclure, je comprends que ce roman ait suscité un intérêt particulier car le sujet ne peut laisser personne indifférent et probablement il laisse libre cours à diverses interprétations.

Lien : https://memoiredeliseuse.odo..
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Il est toujours délicat d'écrire un avis sur un livre bénéficiant de notes si hautes et de critiques si élogieuses, quand on ne l'a pas apprécié...

J'avais acheté le Parfum il y a plusieurs années, sans en connaitre l'histoire, sachant seulement que ce roman avait rencontré un grand succès.
Ce livre raconte donc la vie de Jean-Baptiste Grenouille, parfumeur de génie, de sa naissance au milieu des carcasses de poissons à sa mort sordide dans la même ville de Paris. Parfumeur de génie avons-nous dit, mais aussi grand psychopathe. En effet, obsédé par la possession de l'odeur corporelle de magnifiques jeunes filles, il en tua vingt-cinq.
Je m'arrêterai là pour ce qui est de l'intrigue.

Au vu de la réputation de ce roman, je m'attendais à bien plus que cela. Cette lecture, heureusement rapide, ne m'aura inspiré que deux choses : l'ennui d'une part, n'en déplaise à ceux qui ont adoré, et le dégoût, les interminables descriptions d'odeurs, notamment de villes puantes, m'ayant donné fréquemment la nausée. Oui, vous avez bien lu, je me suis ennuyée ; c'est fâcheux, tout de même, de s'ennuyer à la lecture d'un thriller. Il m'a semblé que l'auteur traînait en longueur dans certaines parties, passait trop vite sur d'autres, se répandait en détails qui auraient pu être plaisants à lire si toutefois le style avait été plus agréable (cela est-ce le fait de l'auteur ou du traducteur, c'est difficile à dire), se perdait en descriptions écoeurantes, qui lui ont valu des louanges d'autres lecteurs mais qui m'ont laissée de marbre.
En un mot, je suis déçue, affreusement déçue. Ça arrive.

Challenge XXème siècle
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Voilà un roman qui me faisait envie depuis un bout de temps, surtout avec toutes les bonnes critiques que j'ai pu lire à son sujet. J'ai enfin pu me lancer mais malheureusement, ma joie fut de courte durée, je n'ai pas réussi à pénétrer dans l'univers de l'auteur.

Pourtant, le concept est très sympa. Jean Baptiste Grenouille, un homme qui apparaît comme le plus abominable être humain a un don : l'odorat. Il entrevoit le monde grâce à son nez et à tout ce qu'il sent. Il peut aussi assembler plusieurs odeurs pour en faire un parfum. C'est pourquoi, il lui vient à l'idée de créer une odeur parfaite qui rendrait fou n'importe quelle personne, pour pouvoir dominer l'humanité et pour ça, il va vouloir tuer vingt cinq femmes vierges et prendre leurs odeurs. Chaque odeur corporelle jusqu'au cheveux.

L'idée de vouloir créer le parfum capable de dominer le monde m'a enchantée et enthousiasmée seulement, le style de l'auteur n'a pas suivi. Patrick Suskïnd écrit très bien certes, mais je me suis perdue au cours de toutes ses descriptions qui ont finit par m'ennuyer. Beaucoup de passages de la vie de Grenouille ne m'intéressaient pas plus que ça et me paraissaient inutiles. C'est dommage de devoir critiquer négativement un livre considéré comme un chef d'oeuvre mais je me suis ennuyée pendant ma lecture. Je n'ai pas réussi à accrocher.

Cependant, il y a tout de même deux choses qui m'ont plu. Par exemple, la description faite sur Paris. Dans les livres, il est toujours question du "beau Paris", de la plus belle ville du monde. On ne montre que ses bons côtés alors c'était très intéressant de découvrir un autre aspect de Paris, celui dont on ne parle pas. Les coins malfamés etc. Puis, l'autre chose, c'est la fin de l'histoire.S'il y a une chose qui ne m'ait pas ennuyé, c'est la fin. Je l'ai adoré. Intéressante, choquante, impressionnante. J'ai même relu le passage à deux reprises pour être sure d'avoir bien comprit ce qui se passait tellement j'étais choquée de voir comment les personnes réagissaient face à Grenouille. Alors, certes une petite déception mais tout de même de bonnes petites choses.
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Malgré toutes les éloges que j'ai lues et entendues à propos de ce livre, personnellement je ne l'ai pas trouvé si exceptionnel que ça. Pas désagréable à lire, une histoire relativement originale, des personnages dont la psychologie est fort bien développée, mais bon, j'ai pas eu d'orgasme et même que je me suis un peu ennuyée, parfois. Autant certains passages peuvent être vraiment prenants, autant d'autres traînent dans la longueur et à force l'oeil part un peu en diagonale, malgré les jolies tournures de phrases.

Et puis la fin, après toute cette attente, c'est comme un gateau dévoré en deux secondes après des heures de préparation, un peu comme si l'auteur ne savait plus trop quoi dire à la fin alors il s'est dit "tiens, on va mettre ça, c'est rigolo, puis au moins on en est débarrassés une bonne fois pour toutes"...
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Je n'ai pas beaucoup aimé ce livre, dont on me disait qu'il était un chef d'oeuvre. Déception littéraire. Je me suis presque ennuyée en le lisant, et trouve que ce roman n'est pas à la hauteur de sa réputation.
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Devant le concert de louange, j'hésite à ajouter mon commentaire qui s'apparente à un bémol.
La première partie du livre m'a enchantée : la naissance de Grenouille particulièrement "gore" m'a scotchée, les épisodes de son enfance dans le Paris du XVIII ème siècle sont palpitants, on se demande ce qui va sortir de ce berceau maudit... L'idée de la tique colle bien au personnage. J'ai vraiment aimé la formation de parfumeur chez Baldini, on y apprend beaucoup et en détail sur les méthodes anciennes de parfumerie ; la description des rues de Paris est un véritable voyage dans l'histoire.
J'ai commencé à m'ennuyer dans la grotte, il y a de quoi ! sept ans, c'est long... Et la suite m'a paru interminable avec beaucoup de redondance comme si l'auteur avait donné toute sa créativité au début du roman et ramait pour le finir. L'épisode de Grasse a été le coup de grâce ! L'orgie sur le Cours... J'aurais préféré voir Grenouille crucifié ou pendu haut et court. Quant à la conclusion, le retour vers Paris, je me suis demandée pourquoi l'auteur avait voulu faire revenir Grenouille à Paris pour une fin si incohérente.
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