♫ Regarder devant soi ♪ Sans jamais baisser les bras, je sais…♪ C'est pas le remède à tout, ♫ Mais ‘faut se forcer parfois… ♫ Lucy, Lucy dépêche toi, on vit, ♫ On ne meurt qu'une fois… ♪ Et on n'a le temps de rien, Que c'est déjà la fin mais… ♫
Non, non, je vous rassure de suite, Durango ne s'est pas à mis à pousser la chansonnette pour Lucy, l'ex-madame Steelgrave, dont il devait jouer au bodyguard lors d'une partie de chasse (voir le tome 8).
Là, ils auraient tout deux envie de chanter "Elles sont où les pépètes à Duncan ??".
Allez, c'est parti pour une chasse au magot, plus violente que celle de Fort Boyard, parce que à côté de Dragon Lilly, les tigres du Fort ont l'air de minous inoffensifs.
Cet album est la suite du précédent "Une raison pour mourir" et même si on pourrait lire les deux indépendamment, il est conseillé de se faire le diptyque.
Ici, tous les codes de la chasse au magot enterré sont respectés, de la carte dessinée qu'on se fait chouraver, de l'emplacement exact qu'il faut demander à une autre personne qui n'a rien trouvé de mieux que de casser sa pipe (c'est bête, hein ??), du cheminement dans la montagne, en passant par d'autres gens qui veulent le magot aussi, qui vous suivent, vous kidnappent, vous font boire la tasse…
Sans oublier le bon vieux cimetière et les coups de feu pour la possession du magot.
Les dialogues sont piquants, violents, avec une pointe d'humour noir que j'ai adoré.
Le scénario est maitrisé, on n'est plus dans des villes aux prises avec des bandits sans foi ni loi, même si cet album possède son lot de serpents à sonnettes, dont une femme, Dragon Lilly.
Notre tireur au Mauser et aux yeux d'émeraudes devra encore se tirer d'un sale guêpier, mais on le connait bien, l'animal, il cause pas beaucoup, mais il agit vite et bien.
Encore un album que j'ai pris plaisir à relire pour la 36ème fois au moins.
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