A l'époque, Berthet bénéficiait d'un traitement particulier chez Dupuis. Il doit être l'un des rares auteurs à avoir eu les honneurs d'une collection à son seul nom. l'époque où les séries était le seul modèle en cours dans la bande dessinée franco-belge et où les one-shots restaient une anomalie, sauf au sein deu catalogue Casterman, Dupuis avait choisi cette solution bâtarde pour fidéliser Berthet: une "série" à son nom dnas laquelle se retrouvaient pêle-mêle les aventurs du Privé d'Holywood et des one-shots ou des recueils de cours récits.
Parmi ceux-ci, ce
Mortes Saisons, scénarisé par Andreas.
Deux récits fantastiques, fonctionnat chacun sur le principe de la confession.
Celle d'un homme terré dans une chambre d'hôtel, qui nous décrit un cauchemar paranoïaque, mais en est-ce bien un ?
Celle d'un petit fonctionnaire sans histoires qui se retrouve au centre d'un déchaînement de violence.
Deux récits qui rappellent des épisodes de Twilight Zone, la mythique série de
Rod Serling.
Le trait élégant de Berthet se font parfaitement dans l'univers rétro imaginé par Andreas. Les intrigues sont bien menées mais ne dépassent pas l'intérêt de la petite nouvelle. Il reste un sentiment de trop peu. A vrai dire, je crois que j'aurai aimé plus de récits pour donner du corps à ce recueil. Et puis, il n'y a que deux sasions dans ce recueil: un hiver glacial et un été moite. Il manque l'automne et l'hiver... projet avorté ?