La morale imposée qui n’a pas souvent à voir avec la morale de l’honnête homme ; les règles et comportements obligatoires assénés depuis l’enfance ; la place à jamais figée du Bien et du Mal, du Juste et de l’Injuste.
Pour une même voix, la tessiture ou la trame est toujours la même, quels que soient les sons, du soprano au baryton, chacun d’entre nous possède sa tessiture, un peu comme des empreintes digitales. Personne n’a exactement la même voix. Et là, j’ai deux tessitures différentes.
Il est parfois aussi épouvantable de devoir tuer que de l’être.
On pense que les timides sont des gens complexés, c’est exact, mais pas à cause d’un sentiment d’infériorité ! On est timide parce qu’on s’imagine, un, être le point de mire de l’assistance, ce qui vous empêche par exemple d’entrer naturellement dans un quelconque lieu public, deux, parce que, compte tenu de la richesse de votre personnalité que l’on décèle immédiatement d’après vous, on attend que vous fassiez un numéro !
...comme l’homme aime se montrer magnanime à peu de frais, quand il se considère au-dessus des autres il consent à céder un peu de son pouvoir car il pense que ça ne le met pas en danger.
Il n’y a que dans des circonstances particulières ou graves que l’on peut exactement savoir qui l’on est. On ne naît pas héros ou lâche, on le devient.
Nous ne savons pas qui nous sommes avant d’être confrontés à une situation exceptionnelle. Et il y a les sentiments qui parfois nous dominent et peuvent modifier nos comportements.
La dualité des gens, les différentes facettes d’un personnage. On a tendance à considérer un seul aspect. Dès que l’on vous a mis une étiquette vous ne pouvez en changer et on vous donne les mêmes rôles.
Parce qu’il ne faut pas croire qu’une enquête se mène les doigts dans le nez. Même quand vous savez qui est le coupable, ou le soupçonnez fortement, encore faut-il le prouver.
C’est rare quand on tombe sur le bon du premier coup. Pas rare, statistiquement impossible. C’est aussi pour ça qu’il n’était pas le bon.