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3,82

sur 574 notes
Tout d'abord,en préambule, je dirais qu'à mon avis , il vaut mieux lire le très bon "Toxique " avant d'aborder ce non moins très bon "Fantazme".En effet , les principaux protagonistes ont tissé de tels liens entre eux , ont une telle histoire personnelle qu'il me semble trop frustrant pour le lecteur de les passer sous silence . "Dans "Fantazme" ,trop d'événements passés aident à bien "caler l'histoire " et il serait dommage de "polluer" la compréhension des attitudes et certains problèmes des personnages.Enfin , je vous l'assure ,lire"Toxique " n'est en rien une punition!!!!!
Bon,nous sommes à Paris , en 2017.Et un tueur mystérieux et insaisissable laisse derrière lui des cadavres atrocement ( nous y reviendrons ) mutilés.En menant l'enquête, le commandant Tomar Kahn et son équipe vont se retrouver face à des filières albanaises implacables, hordes sauvages et cruelles, sans pitié. Et ,oui ,2017,les temps changent , le banditisme aussi.
Autant le dire tout de suite , certaines descriptions sont dures , terriblement sanglantes et peuvent perturber des personnes sensibles Voilà , ça, c'est fait ,ce roman est violent et parfois même, un peu trop.
A côté de ça, nous suivons à nouveau des personnages qui avaient su nous toucher dans le premier volume.Il y a le commandant Tomar , bien entendu,Francky , son fidèle adjoint ,la sublime et généreuse Ara,la mère du commandant ,le "méchant" Belko qui risque de détruire une belle histoire d'amour( vous n'en saurez pas plus ), la sublime Rhonda......
Au delà de l'intrigue , ce livre pose le problème du droit dans la police ,de la fragilité des couples dans cette profession ,de la dangerosité de ce métier et, hélas, montre la corruption de l'homme dès lors que des sommes considérables d'argent sont en jeu.La barbarie.La négation de l'humanité......
Ajoutez-y un langage , comme on dit pudiquement "adapté à la situation de communication " sans tomber dans l'excès et vous avez un excellent polar , mais attention ,ce n'est que mon avis.
J'ai eu la chance de trouver dans ce livre un flash de mon enfance.Les gérants du "Tout va mieux" d'une certaine époque ont fait partie de ma famille et nous y ont reçu un jour.... C'était une belle brasserie.C'est aujourd'hui ,dit l'auteur un "troquet miteux " Et ,oui,tout change ,pas seulement le banditisme...Mais,allons , pas de nostalgie , je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans......Cependant , contrairement à ce que dit l'enseigne du bar ,non , tout ne va pas mieux ,hélas.
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Excellent titre que ce " Fantazmë ", " spectre en albanais ".
Vengeance - Justice - Résilience. Comment être un bon flic quand les victimes sont des bourreaux ? ou que la justice relâche des monstres ?
C'est tout l'enjeu de ce polar.

Le " spectre " en question, c'est un insaisissable tueur qui sévit dans les quartiers chauds de Paris et notamment au coeur de la mafia albanaise.
Des fantômes, il y en a d'autres dans ce polar, ceux qui hantent le commandant Tomar Khan chargé de l'enquête : son père qu'il a tué très jeune pour sauver sa mère et son petit frère, un autre monstre qui revient de façon très présente depuis que notre héros est victime d'hallucinations et que cela pourrait être le résultat d'une hérédité neurologique ; Bob Müller, le violeur qu'il a également tué dans l'opus précédent ( le très bon Toxique ) et qui peuple ces cauchemars dans des scènes dialoguées fantastiques très réussies.
Niko Tackian a gagné en densité depuis Toxique. On retrouve son sens très sûr du scénario et du rythme mais cette fois la trame en multi-couches est bien plus ancré dans le réel, ce qui lui donne plus de force : la traite des femmes, le Paris post-attentats, la crise des migrants, les geôles de Bachar al-Assad.

L'enquête en elle-même est classique mais ce qui distingue ce polar d'autres, c'est la profonde humanité apportée par de très beaux personnages comme celui de la lumineuse Ara, la maman de Tomar, ancienne Peshmerga, emplie d'empathie, qui guide son fils vers la compréhension de l'autre hors de sa bulle de flic. Le personnage du Fantazmë est également incroyablement fort ( je n'en dirais pas plus pour ne pas en dévoiler trop ). Même l'horrible inspecteur de l'IGPN est campé avec beaucoup de finesse et on prend un grand plaisir à le détester autant qu'on aime toute l'équipe de Tomar.

Un polar court, violent, musclé mais terriblement sensible. Très réussi.
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Un migrant est retrouvé atrocement mutilé dans le 18ème arrondissement de Paris. le groupe du commandant Tomar Khan, de la PJ, est chargé de l'enquête. Une enquête qui semble a priori voué à l'échec jusqu'à ce qu'un fragment d'ADN permette d'établir un lien avec plusieurs affaires du même type en Europe. Un tueur invisible serait-il en train de faire le ménage dans la pègre. Une enquête qui mettra aussi également le commandant en face de ses propres failles et défaillances.

Un roman noir plus qu'un vrai policier, noir, très noir, court et nerveux, très nerveux, où le bien ne l'emporte pas toujours.

Une histoire tout aussi crédible que beaucoup d'autres, avec des personnages très marqués : les méchants sont vraiment très méchants et impitoyables ; mais entre le héros policier et le tueur, aux passés pas si éloignés que ça, il y a juste une affaire de chance, celle qui fait que la balle de match va retomber du bon ou du mauvais côté du filet (référence au film "Match Point" de Woody Allen).

L'écriture est dense, serrée, directe et concise ; peu de place pour les fioritures. Et c'est diablement efficace !

Au final, un excellent polar noir !
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Vous voulez connaître mon fantasme ? Vous voulez vraiment le connaître ?

Approchez-vous de l'écran que je vous le chuchote à l'oreille car il ne faudrait pas que d'autres l'apprennent : n'avoir rien d'autre à faire dans ma vie que lire et monter à cheval !

Oh, je vous sens déçus ? What did you expect ? Bande d'obsédés, va !

Si le titre « Fantazmë » ressemble phonétiquement à la définition de la représentation imaginaire suggérée par l'inconscient, la définition n'est pas la même puisque dans notre roman, il s'agit d'un mot albanais qui veut dire « spectre ». Déjà là, je me suis couchée moins bête.

Au 36 quai des Orfèvres, on est en émoi pour plusieurs choses : le déménagement prochain et quelques crimes bizarres, sans aucun rapport entre eux, si ce n'est l'extrême violence dans lesquels ils ont eu lieu.

N'ayant jamais lu le premier tome, j'ai donc fait connaissance avec ce drôle de flic, le commandant Tomar Khan, chef de groupe de la section 3. D'origine kurde, on apprend que son enfance ne fut pas celle joyeuse de l'île aux enfants et que ses placards sont bourrés de squelettes en tout genre.

Un flic écorché, une fois de plus, me direz-vous… Oui, mais le portrait de l'homme est bien réalisé, bien travaillé, et ses blessures ne ressemblent pas à celles des autres flics torturés que nous connaissons.

Sans en faire des tonnes, l'auteur plante son décor, ses personnages, son intrigue et le déroulement des meurtres, dont les âmes sensibles devraient pouvoir s'en remettre… Quoique, vu la situation de misère des migrants (et des SDF) décrite dans la ville des Lumières, on ne devrait pas avoir le droit de s'en remettre.

Sous le couvert d'une enquête qui pue le classement vertical, faute de preuve, l'auteur nous plante le décor de la ville de Paris (loin de ses lumières) avec, à ma droite, ses chancres, ses camps de migrants vidés, ses pauvres hères qui errent sans but dans une ville où la loi ne fait rien pour les aider et à ma gauche, ses réseaux de prostitution mis en place grâce aux trafics de femmes, le tout sous l'égide de la mafia albanaise.

C'est rythmé, c'est couillu, c'est musclé, sanglant, violent, servi avec de la profondeur et des émotions, sans oublier le suspense, mon vieux complice (oups, je sors), un boeuf-carottes que l'on aimerait foutre en boite, le tout étant relié à des faits réels puisque l'auteur fait allusions aux terribles faits du vendredi 13 novembre.

Faut pas avoir fait littérature supérieure pour comprendre le roman, c'est à la portée de tous et il n'y a rien de péjoratif dans cette phrase, juste une conclusion, un constat.

Ici, les flics sont des flics, ils ne parlent pas comme dans La princesse de Clèves et se comportent comme des policiers qui n'ont plus de vie de famille, qui sont crevés, mal aimés, mal achalandés car jamais assez de budget et toujours une guerre de retard sur les truands.

Réaliste, donc…

Ça te déchire ta race sans révolutionner le roman policier, mais ça va quand même plus loin que le polar habituel puisqu'il n'est pas question, ici, du colonel Moutarde ayant tué dans la bibliothèque avec le révolver.

Allez, vite la suite que je sache ce qui va arriver ensuite !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Roman trouvé en boîte à livres en 2019. Malgré une envie de le lire, il s'est retrouvé enterré dans ma pal. Je remercie Laebh de m'avoir aidé à le sortir de celle-ci pour la pioche de Janvier. Ça sera mon 1er de cet auteur, j'espère qu'il me plaira autant qu'aux autres.

Ce que j'apprécie beaucoup avec ce roman est que les chapitres sont courts, vivants et on ne s'ennuie pas. Chaque mot est compté et utile à l'intrigue. J'ai ainsi découvert que Toxique est le 1er tome de cette série. Cela ne m'a malgré tout pas gêné pour la suite de ma lecture. Par moment, l'auteur est aussi trash que Grangé ou Thilliez avec un personnage aussi torturé que Sharko mais pour d'autres raisons. Les sujets abordés par cet auteur sont durs mais en même temps, il est difficile de lâcher ce roman tant on veut connaître la fin. Elle m'a d'ailleurs surprise, même si avec ce type de romans courts, elle est du genre coup de poing. On a toutes les infos en peu de pages et il ne nous manque quasiment rien. du coup, la fin appelle une suite où j'espère qu'on en apprend plus sur l'enquête interne. Difficile d'en dire plus sans spoiler l'histoire d'autant plus que le roman est court et que le résumé en dit suffisamment.

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une excellente découverte et il me tarde de pouvoir me procurer les deux autres tomes de la série, en commençant par Toxique. J'ai bien apprécié le style direct et incisif de cet auteur et je commence à m'habituer aux personnages principaux du type antihéros torturés. Pour les amateurs de thrillers, je vous conseille de découvrir ce roman et son auteur.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Avec Fantazmë, Niko Tackian a composé un second opus, en brut majeur, mettant en scène son commandant Tomar Khan. Les personnages rencontrés dans Toxique prennent ici une autre dimension. Oh, ne vous privez pas pour autant de la lecture de ce roman si vous n'avez pas lu le premier !

Fantazmë (« spectre » en albanais) est un vrai et bon polar musclé qui a le bon ton de ne jamais oublier les émotions en chemin. L'enquête pourrait paraître classique, mais le soin apporté à dessiner les personnages et le fond de l'intrigue procure le supplément d'âme qui donne sa singularité au récit.

Aucun temps mort dans cette enquête policière, entrecoupée des états d'âme de protagonistes de plus en plus touchants. Une histoire de règlement de compte qui met vite en lumière ceux qui sont dans l'ombre : les migrants et les exploités. Avec un Niko taclant au passage certaines institutions pour le non respect des droits fondamentaux de l'Homme.

Fantazmë (excellent titre !) est un vrai polar grand public (rien de péjoratif dans ce terme, bien au contraire), ultra efficace et qui développe le potentiel entr'aperçu dans Toxique ; ce second roman étant plus abouti, à mon sens.

Niko Tackian a un vrai sens du rythme, sans aucun doute lié à son autre métier de scénariste pour la TV et la BD. Son écriture et sa construction narrative sont cinématographiques, ce qui rend le roman difficile à lâcher. Dommage qu'il soit assez court, trop court à mon goût.

L'intrigue est intelligemment ancrée dans l'actualité post-attentats, on sent que l'auteur a incorporé dans son écriture les faits réels liés à l'actualité. On est en prise directe. Et puis, il y a la manière dont l'histoire s'entrechoque avec les destins personnels qui rend certains passages poignants.

Fantazmë est un polar prenant, divertissant et ancré dans la cruelle réalité. Niko Tackian a réussi à créer des personnages qu'on a vraiment envie de retrouver par la suite. On en redemande.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Voilà un polar qui déchire.
La chair humaine, comme le coeur du lecteur.
Pas beaucoup de temps morts dans le Fantazmë de Niko Tackian.
Ça dégaine les Kalach, les couteaux et les scies circulaires à tout va.
Les fans de Tony Montana (pour ceux qui connaissent pas, faites des recherches, je vais pas faire tout le boulot non plus) peuvent se ruer sur l'ouvrage.
Préparez vos poches de sang, il y a de la demande.
Mais Fantazmë, ce n'est quand même pas que de l'hémoglobine à torrent.
C'est aussi des flics.
À commencer par Tomar Khan (un nom à faire des dégâts dans la steppe, mais là il fait plutôt dans l'usine désaffectée ) commandant du groupe du 36 chargé de traquer un tueur sans pitié, un flic au passé obscur, à qui le cerveau joue des tours, lui aussi traqué par la police de l'IGS. (Là,  je vous dis rien, mais y a quand même des mecs à qui on a envie de mettre des claques dans la gueule... pardon pour le langage).
Et il y a Rhonda, sa partenaire en mission comme dans l'intimité.(Bon, oui, il y a un peu de sexe, on est dans la vraie vie après tout).
fantazmë,  c'est aussi notre monde d'aujourd'hui, enfin, celui sur lequel beaucoup ferment les yeux. Celui des réfugiés.  Ceux qui ont fui les pays en guerre, espérant trouver paix et bonheur sous d'autres cieux.
Hélas !
A choisir le mauvais passeur, on risque de tomber dans les pattes d'une mafia organisée et là... c'est quitter le pire pour..... le pire.
Tackian nous propose un bel échantillon de salopards et le pire dans tout ça c'est de penser que ça existe sûrement des ordures pareilles.
Un polar noir, violent, ancré dans l'actualité.
À mettre entre toutes les mains des amateurs du genre.

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Fantazmë, non fantasme mais spectre, en albanais, est un roman noir, très noir. Trop peut-être ? L'écriture est vive, peinture au couteau d'une époque, la nôtre, chargée de souvenirs, de haine et de soif de vengeance. L'auteur, Niko Tackian y développe une écriture scénaristique qui donne à voir plus qu'elle n'explique. Les chapitres sont nombreux, le plus souvent de quelques pages à peine. Ils assurent un découpage du récit qui précipite tout, les indices, les violences, les questions et l'éternelle équilibre entre une soif de justice, même illégale et le respect de la légalité, in fine, seul barrage envisageable face à la barbarie des tueurs. La question n'est plus tant celle du funambule sur son fil qui pèse le pour et le contre pour trouver sa stabilité. Elle est plutôt celle du déséquilibre permanent de tout qui marche et qui, à chaque pas tombe mais se rattrape in extremis en jetant la jambe en avant pour un nouveau pas qui rétablira momentanément l'équilibre et évitera la chute.
Le héros de Niko Tackian est un flic brut de décoffrage. Marqué par ses origines kurdes, on le devine bosselé de l'intérieur et on peut même comprendre que la gravité des actes posés soit relatives aux expériences antérieures, vécues comme des injustices qui crie vengeance, à tout le moins réparation. Lui est du bon côté, même border line, et il traque un gibier avec une efficience qui ne se donne pas trop le temps de réfléchir à la notion de limite. L'intention étant bonne, les moyens, tous les moyens le sont aussi !
On est dans du dur, du cassant, du sanglant et du sans pitié. Les amateurs du genre apprécieront. Ceux qui ne peuvent se passer de cultiver un brin de regard critique sur le respect ou non d'un état de droit entreront plus difficilement dans ce découpage saccadé qui empêche toute pause, tout arrêt pour réfléchir.
Le récit, bien joué de la part de l'auteur, est attachant puisqu'il intègre, outre l'existence de flics dévoués et jusqu'au boutistes, les notions de mafia, de traite des femmes, de violences et aussi de migrants. Bien inhumain le lecteur qui ne se laisserait toucher par aucun de ces sujets !
Un roman qui plaira donc à beaucoup… même s'il me laisse sur ma faim par le peu d'espace laissé aux interrogations du lecteur.
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Que dire? Si vous m'êtes fidèle, vous avez déjà pu vous rendre compte qu'il fait partie de mes auteurs français fétiches. Depuis que je l'avais découvert par son roman « La nuit n'est jamais complète », j'étais tombée sous le charme de sa plume. Cela s'était maintenu avec « Toxique », premier tome de la série Tomar Khan.

Plus qu'un thriller, on est ici avec sa suite, dans le polar pur et dur. Ce n'est pas forcément un genre facile à manier et pourtant, Niko Tackian le fait avec brio. A l'inverse d'un héros plein de charme devant lequel les midinettes tomberaient comme des mouches, Tomar Khan est un écorché vif de la vie, qui puise sa force à travers les blessures de la vie. A nouveau, il sera confronté à des choix difficiles, qui pourront mettre en difficulté tant sa vie privée que professionnelle.

Lors de ma dernière visite à la Foire du Livre de Bruxelles cette année, j'ai pu rencontrer un auteur humble, assez timide malgré le talent qui entoure son écriture. Il est une force vive de la nature physiquement et est resté proche de ses lecteurs. Ses paroles ne seront jamais d'un mot plus haut que l'autre. C'est toujours agréable de constater la patience et le temps qu'il nous consacre.

J'avais déjà beaucoup apprécié « Toxique » mais encore plus, cette fois-ci pour « Fantazmë ». Les personnages sont encore plus aboutis et chacun est attachant par les failles qu'il présente. Beaucoup plus proche de la réalité que certains autres romans policiers, tout n'y coule pas de source (coupes financières dans les services des forces de l'ordre, société qui tourne au ralenti depuis les attentats qui ont changé à jamais le visage de Paris, les difficultés bureaucratiques, le passé tortueux de certains qui peut encore avoir des répercussions de nombreuses années plus tard).

Comme dans ses précédents livres, l'écriture de Niko Tackian reste très cinématographique ou télévisuelle. Étant scénariste de métier, cela doit être une sorte de déformation professionnelle mais cela me plaît particulièrement pour rentrer au plus profond de l'histoire. Si à chacun de ses thrillers, la qualité s'en trouve encore plus améliorée comme c'est le cas avec les trois que j'ai lus, nous aurons alors face à nous un des maîtres du genre en la personne de Niko Tackian (ce qu'il est déjà pour moi ;) RETENEZ DONC BIEN CE NOM!
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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J'ai aimé suivre Tomar Khan dans ce nouveau livre, je dois avoué que Toxique m'avait moyennement plu.

J'ai aimé ici le thème abordé avec la mafia albanaise, les migrants, le croque mitaine Bob qui hante les nuits de Tomar, la prostitution.

L'enquête se déroule rapidement et il n'y a pas de temps mort, on en apprend plus sur le passé de Tomar, on suit également Rhonda la compagne de Tomar et Ara la mère de celui-ci.

Un roman qui va très vite mais qui est également un roman noir ou il est question de nombreux travers humains, d'ailleurs ici les meurtres sont vraiment très sanglants et les tortures sont également légion.

La fin est très réussie et on à hâte de suivre à nouveau Tomar et sa brigade.

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