H3 School, tome 5

H3 School s'achève dans ce cinquième et dernier tome. Malgré l'incertitude causée par la réapparition de son ami d'enfance, Hanabi est plus que jamais amoureuse de Yasuaki, et va même jusqu'à le présenter à son père. En parallèle, elle s'investit avec ardeur dans la fête du lycée avec le reste de l'association des élèves, bien décidée à ce que tout soit parfait.

Un final correct, même si, jusqu'au bout, je n'aurai pas vraiment retrouvé la légèreté à la fois drôle et touchante des deux premiers tomes. Peut-être parce que je me suis habituée à cette exubérance à l'origine si surprenante au point de ne plus autant l'apprécier, ou peut-être parce que la mangaka a fini par tomber dans l'excès, mais quoi qu'il en soit, la seconde moitié de la série m'aura moins convaincue.

Il y a tout quand même quelques très bons passages à concéder à cet ultime volume, notamment les opérations commando orchestrées par une Hanabi en mode « coq de combat » pour se venger des pervers qui harcèlent les filles…

… à moitié gâchées quand on constate que son propre père ne se comporte pas mieux, voire pire, à l'égard des lycéennes, sans parler de l'instance agaçante de Takeru, ce qui, en revanche, ne semble pas particulièrement insurger la demoiselle.

Je regrette aussi que Kuon et Aido n'aient pas un plus grand rôle (surtout le second, qui a été de plus en plus mis en retrait au fil des tomes), et que la toute fin ne soit pas un peu plus… épique, à l'image d'Hanabi et du ton global de l'oeuvre.

C'est une conclusion sympathique et mignonne, mais un peu trop plate en comparaison du tempérament explosif de la protagoniste et des situations saugrenues qui se sont enchaînées jusque-là. Terminer sur une note humoristique et loufoque aurait été, à mon sens, plus dans l'ambiance du reste du manga.

H3 School aura été une assez bonne lecture, amusante et divertissante, mais qui m'a déçue en son milieu et n'a pas réussi à raviver totalement mon intérêt par la suite. Je ne regrette pas de l'avoir découverte, mais pas non plus qu'elle s'achève ici. À lire si vous recherchez une histoire courte, déjantée sur les bords, et portée par une héroïne fougueuse.
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Je sais que le Japon est culturellement bien différent de notre occident puritain mais tout de même, j'ai la (peut-être trop grande) naïveté d'imaginer que les comportements pervers du début de ce tome sont forcément romancés à outrance. J'espère que ça ne se passe pas réellement comme ça aux abords des lycées japonais...
Néanmoins, j'ai adoré l'idée d'une équipe vengeresse féminine, voilà qui sied très bien à Hanabi.
Que dire de ce dernier tome globablement ? Ce n'est pas mon préféré. Je trouve que tout y devient trop facile, je ne sais pas, il manque de charme et de peps.