Là où le bonheur se respire

J'ai bien aimé me replonger dans le petit monde de Marie-Lou, l'héroïne du premier roman de Sophie Tal Men, qui continue à développer l'univers de l'internat de Brest.

On retrouve donc Marie-Lou en personnage secondaire, alors qu'elle supervise le stage en neurologie d'Evann, héros du roman qui peine à trouver ses marques en tant que soignant. Parmi ses patients, il se consacre plus particulièrement à une jeune ouessantine qui après une chute de cheval ne retrouve pas vraiment sa personnalité, ni le goût de vivre (j'ai d'ailleurs trouvé passionnant d'en apprendre un peu plus sur le fonctionnement du cerveau, les effets d'une blessures sur le corps ou la personnalité...).

Mais plutôt que la patiente, c'est sa soeur que l'on suit, une jeune étudiante en parfumerie qui ne parvient pas à accepter que sa soeur ait tellement changé et qui est persuadée de pouvoir "réveiller" la convalescente grâce aux odeurs de leur île.

Comme pour les autres romans de l'auteur, le texte se lit facilement, le ton est doux et léger, les personnages sont sympathiques, leur parcours est touchant, mais cela ne suffit pas tout à fait : c'est trop facile, ça manque un peu de consistance...

✔Cela fait quelques années que je ne me suis pas plongée dans un roman de Sophie Tal Men. Ma première expérience de lecture avec cette auteure était en 2016 avec son tout premier roman : Les yeux couleur de pluie, puis en 2017 avec son second livre : Entre mes doigts coule le sable, et depuis plus rien. Il faut dire que Sophie Tal Men ne m'a pas laissé un souvenir impérissable !
Pourtant, son nouveau roman sorti début mars aux Éditions Albin Michel m'a attirée comme un aimant, une amie me l'a offert (merci ♥), je me suis donc jetée dessus, sûre de passer un excellent moment (ok, parfois mon sixième sens bug un peu).
✔Le résumé était super prometteur, j'adore l'idée qu'une femme qui travaille comme nez, s'acharne à trouver des odeurs semblables aux souvenirs de sa soeur afin de la sortir d'un grave traumatisme. L'histoire en elle-même est super ! Des médecins, un accident de cheval, une femme en reconstruction, une soeur battante prête à relever tous les défis pour aider sa frangine et une histoire d'amour...Tout ceci aurait pu fonctionner, mais l'écriture de Sophie Tal Men n'est apparemment pas ma tasse de thé. Trop simple, trop à l'eau de rose, trop flasque, sans rythme, sans rebondissement ni émotion, je n'arrive vraiment pas à accrocher et l'ennui me gagne au fil des pages.
Là où le bonheur se respire (j'adore ce titre !) m'a ramenée en 2016 et 2017, j'ai eu les mêmes ressentis, les mêmes déceptions.
✔ Vous lirez de nombreux avis élogieux sur ce titre et c'est tant mieux, l'auteure est très bien entourée avec ses lecteurs fidèles qui apprécient ses romans chaque année. Pour ma part, ça n'a pas matché, et ce, pour la troisième fois. Les livres de Sophie Tal Men sont sympas pour passer un moment détente sur la plage, mais ça s'arrête là malheureusement.
Lecteurs exigeants, passez votre chemin !
Ma note : 2.5 / 5
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Quelque peu déçue de ce roman. Je l'ai trouvé sans surprises et "plat". Oui il est plein de douceur, de sentiments mais l'action manque à cette histoire. de plus, j'attendais autre chose sur autour du thème du parfum et de cette auteure que je connais peu.

Honnêtement, j'avoue avoir choisi ce roman dans ma médiathèque pour remplir la case "un roman dont on déteste la couverture" car, par préjugé totalement assumé, j'associe ce style d'illustration à la littérature feel good, dont je sais que je ne suis pas vraiment la lectrice-cible. Les couleurs se veulent pimpantes, optimistes, avec l'omniprésence du bleu de la mer - couleur consensuelle puisque couleur préférée en Occident - et le rose qui évoque le romantisme et l'amour. La mer, des mouettes, un flacon de parfum, un titre qui évoque aussi un optimisme... Pour moi, tout cela manque de subtilité.
Et ma lecture a confirmé cette première impression visuelle : de bons sentiments, des rebondissements prévisibles. L'autrice cherche à présenter des personnages féminins comme forts, différents des héroïnes fleur bleue des comédies romantiques, assumant de pouvoir vivre sans les hommes. La preuve, elles semblent assumer leurs désirs sexuels, n'avouent pas leurs sentiments, font même un métier dit masculin - la plomberie. En réalité, elles cherchent une relation stable, avoir des enfants, cuisiner et soigner l'intérieur de leur homme. le personnage masculin, lui, doit être montré comme "déconstruit" dirait-on en sociologie : il est empathique, sensible, artiste, il pleure... Résultat, il est pleurnichard, indécis, et je ne lui ai pas porté une sympathie particulière.
Un roman qui répond à la promesse de sa couverture ; je ne suis pas le public-cible, mais j'ai passé un moment rapide de lecture sympathique, même si je n'en garderai pas vraiment le souvenir longtemps. Quelques pages sont plus jolies, plus travaillées peut-être, sur la relation entre une femme et son cheval, sur l'attachement des Îliens à Ouessant aussi.

C'est comme tous les romans de Sophie Tal Men: faible en suspense mais tellement agréable à lire! Que ça soit l'ambiance bretonne jusqu'au évocations de nourritures, d'odeur, de sons ou les personnages torturés mais beaux, tout absolument tout est fait pour nous plonger dans 200 pages de douceur. C'est définitivement ma bouffée d'iode et d'air breton ♥️

Le côté bisounours donne envie d'aimer le monde entier, les romances sont saines et pleines de douceur. Et le fait que d'un tome à l'autre nous retrouvions les mêmes perso, qui de secondaires passent a principaux et inversement ajoute un charme énorme à mon sens. Ça donne un côté « feuilleton de famille », retour à la maison, en terrain connu.

Bref une lecture légère, parfois drôle, parfois émouvante mais toujours agréable!

Tout commence par un accident : Clarisse fait du cheval sur son île d'Ouessant quand un chien coupe sa trajectoire. le cheval se cabre. Clarisse fait une lourde chute et se retrouve hospitalisée. Evann, étudiant en médecine à Brest, est touché par cette jeune femme qui peine à retrouver ses capacités. Elle semble éteinte.  Lily, la grande soeur de Clarisse, est désemparée et pas du tout ravie de trouver Evann, dont elle a gardé un mauvais souvenir du lycée, au chevet de sa soeur. Lily est parfumeuse, nez, et elle se met en tête de trouver un parfum qui pourrait déclencher un électrochoc sur sa soeur, un parfum symbole de l'île d'Ouessant que Clarisse aime tant. Lily et Evann sont comme chiens et chats et on devine aisément la suite, un peu trop à mon goût. C'est ce que je reprocherais à ce feel good book. C'est une lecture détente mais tout est trop prévisible. Il m'a manqué quelque chose. D'après la 4ème de couverture, je m'attendais plus à une histoire autour des sens et de leurs rôles notamment suite à un accident. Mais l'histoire de Clarisse n'est en fait que le prétexte pour écrire une histoire d'amour. L'autrice en fait trop (quand elle parle des relations intimes entre Lily et Evann, elle insiste sur le fait qu'ils font l'amour dans toutes les pièces y compris dans le placard à balais par exemple…). Je n'ai pas retrouvé l'humour et l'émotion des livres de Virginie Grimaldi qui sont pourtant aussi désignés comme des feel good books. Dommage

Lecture mitigée.

Si j'ai adoré l'ambiance du roman et son histoire touchante, j'ai pas eu un attachement profond aux personnages.
J'ai bien aimé sentir à travers les mots les fragrances d'Ouessant, j'avais l'impression de voyager en Bretagne, de sentir les embruns sur mon visage et le vent dans mes cheveux… Seulement voila, les personnages ne m'ont pas vraiment convaincus. Il m'a manqué un peu plus de profondeur… certains moments étaient trop rapides à mon goût et j'ai eu du mal à cerner Lily.
C'est donc avec un avis en demi-teinte que je referme ce livre. C'est bien mais pas transcendant.
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Une belle couverture, un titre attractif, un résumé prometteur.
L'Ecriture ne me correspond pas... un peu trop simple, sans dynamisme et à l'eau de rose.
Néanmoins, l'histoire reste belle et originale, et vous promet de voyager à travers les paysages et les odeurs de Ouessant.

Je me suis lancée dans cette lecture plusieurs mois voire années après avoir lu la trilogie de l'autrice. J'étais assez heureuse de retrouver ici certains personnages.

Cependant, le plaisir n'a pas été au rendez-vous cette fois-ci. J'ai trouvé cette romance assez plate et courue d'avance. Je m'étais imaginée un scénario un peu plus construit. Bref, cette fois mise à part l'odeur des embruns d'Ouessant, ce roman ne le laissera pas un souvenir impérissable…

Ce qui m'a marquée dans ce roman, c'est l'importance du parfum, des senteurs. En effet, Lily, un des personnages principaux, est apprentie parfumeuse et cherche à aider sa soeur, Clarisse, à se remettre d'un grave accident grâce à la création de différentes senteurs qui pourraient lui rappeler de beaux moments avant l'accident.
C'est vrai que les odeurs ont le magnifique pouvoir de nous ramener dans le passé. C'est fou ce qu'un parfum peut nous faire ressentir!

Un personnage que j'ai trouvé très attachant est Evann, un externe en médecine qui, grâce à son humour, sa tendresse et sa joie de vivre, fera tout pour aider Clarisse, et aussi (mais surtout) Lily, à se sentir mieux.