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EAN : 9782253074090
320 pages
Le Livre de Poche (02/05/2018)
3.88/5   898 notes
Résumé :
Pas facile de concilier médecine et vie privée quand on est internes à l’hôpital ! Marie-Lou, qui a quitté sa Savoie natale pour Brest, et Matthieu, le ténébreux surfeur, sont tombés amoureux au premier regard. Mais entre leurs stages en psychiatrie et en neurochirurgie, les nombreuses gardes à effectuer, les apéros au « Gobe-mouches » et les fêtes carabines, leur histoire d’amour n’est pas un long fleuve tranquille. C’est plutôt la valse des sentiments… Surtout qua... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (146) Voir plus Ajouter une critique
3,88

sur 898 notes
Après « Les yeux couleurs de pluie » j'ai vite enchaîné avec sa suite, « Entre mes des coule le sable ».
Mêmes personnages, contexte légèrement différent (stage en service psychiatrie après la neurologie) et toujours la plume agréable de Sophie Tal-Men. On en apprend un peu plus sur les failles de Matthieu et on suit Josic (le pilier de bar) dans sa lente reconstruction.
Alors oui, c'est plein de bons sentiments, ça n'a rien de révolutionnaire (si vous avez des envies de surchauffe cérébrale vous pouvez passer votre chemin), mais dans la torpeur estivale, pour une pause en douceur cette lecture est parfaite…
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Le fantôme de l'opéra s'est enfin personnifié. Enfin nous faisons connaissance avec la tête de con numéro un Mathieu! Enfin Sophie Tel Man comprend comment on donne vie à un personnage et réussi à rendre son histoire addictive. Enfin on découvre le chéri tant convoité de Marie Lou. le fantôme prend vie sous la plume de Sophie Tel Man. C'était un de ses grands manques du tome précédent et je note un net progrès. Faut pas non plus crier victoire mais on touche enfin à la romance dans un milieu médical.
Marie Lou commence son second semestre dans le milieu psychiatrique cette fois ci et va à la rencontre d'une nouvelle équipe, d'un nouveau supérieur. de nouveaux patients, un nouvel emploi du temps, un autre hôpital et surtout une relation qui a du mal à se mettre en place. Nos héros sont des passionnés de leur futur métier. Vous l'aurez compris Sophie Tel Man continue de nous en mettre pleins la vue avec ses données techniques. Doués de leurs mains nases en relation amoureuse. C'est marrant ce la correspond à la plume de l'auteure.... Alors je me répète et desolée si je vexe Mme Tel Man, mais écrire n'est pas donné à tout le monde. Chacun son métier et vous restez docteur je viendrais vous voir que pour cela mais pas pour vos pseudo talent d'auteur.
Même si je note une nette amélioration de la plume, Mme Tel Man ne maitrise pas la romance ni l'art de faire ressortir des émotions. Je n'ai pas vibré un iota sauf pour Marie Lou toute seule. Marie Lou et Mathieu dans leur domaine de prédilection ok mais en tant qu'amoureux mon fils de 6 ans fait mieux dans sa cours de récréation. Je vais vibrer quand ? J'ai même pas la moitié d'un poil qui s'hérisse.
La bonne chose, c'est que le roman est plus touchant et plus addictif où elle brosse des portraits avec des fêlures surtout pour Mathieu et on comprend son effet "je t'aime moi non plus". Franchement l'auteure ne se serait pas vendue sur une histoire d'amour compliquée, je me serais contentée de Marie Lou et sa vie en internat. Sur 270 pages, plus de 3/4 est consacré aux doutes des héros, aux consultations. Une romance complétement mise de côté. Désolée mais le docteur Mamour ne fait pas fantasmer où je dirais la plume de Sophie Tel Man. On ne doit pas avoir les même gouts masculins.
Alors je pousse quand même un coup de gueule! 100 pages de plus n'auraient pas été du luxe. Non mais franchement faut développer dans la vie et surtout un pu.... d'histoire d'amour!
Cette trilogie n'a rien d'exceptionnel, ne casse pas des briques au niveau suspense mais c'est vrai que parfois la simplicité ça fait du bien.
Alors je vais être méchante mais j'assume. Mme Tel Man qui du coup après avoir publié 3 romans peut se faire appeler "Auteure" s'essaie à certains passages à la poésie. Désolée qu'elle reste chirurgien ou docteur car je ne comprends pas ce qu'elle a tenté. Quelqu'un peut me répondre ce que Mathieu a fait avec Barbara et son délire ce soir là.
Normalement le dernier volet devrait apporter des réponses au comportement taciturne de cette tête de con. D'ailleurs c'est une bonne idée d'avoir intégré Mathieu. J'ai du coup foncé sur le dernier tome pour savoir si enfin j'allais avoir une histoire d'amour.
Maribel, dans quoi nous nous sommes lancées?
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Après Les Yeux Couleur de Pluie sorti en mai dernier chez Albin Michel, Sophie Tal Men revient cette année avec le deuxième tome de sa trilogie brestoise : Entre mes doigts coule le sable. Très honnêtement, avec un titre comme celui-ci, je m'étais dit que c'était mal parti. le titre philosophique à la mord-moi-le-noeud sentait les romans d'Agnès Martin-Lugand à plein nez et comme beaucoup le savent : je porte un amour inconditionnel pour les livres de cette auteur (#joke).

Heureusement, ce n'est quand même pas du même tonneau : il y a pour moi quelque chose en plus avec ce livre que je ne retrouve pas dans les autres romans du genre : l'aspect médical, qui est très renseigné. Je sais que ça ne plaît pas forcément à certains, et il y a de quoi, car les patients et leurs vies prennent beaucoup de place dans le roman. Ce n'est pas quelque chose qui me gêne particulièrement, même si je dois reconnaître que c'est parfois fait de façon maladroite. L'auteur est neurologue, ça se sent, elle connaît son métier, mais malheureusement comme c'est le cas de beaucoup de passionnés et professionnels, elle n'est pas forcément toujours pédagogue. En gros, parfois on n'y comprend pas grand chose et surtout, ça n'a pas grand intérêt. Dommage, car en tant que fan de la première heure de Grey's Anatomy, c'est quelque chose qui m'intéresse toujours beaucoup ! (attention, c'est le retour de la chronique spéciale Shonda Rhimes).

Du point de vue de l'histoire en elle-même : comme c'est un second tome, je ne m'étalerai pas trop, je ne peux que vous conseiller de lire le premier pour vous faire une idée ! On retrouve tous les personnages du début, Marie-Lou, Matthieu et leurs amis, toujours en internat de médecine à Brest. Petit bémol : au vu de mon rythme de lecture (et du fait que le premier tome n'avait pas été un coup de coeur non plus très clairement), je ne me souvenais absolument pas de tous les personnages et de ce qu'ils avaient fait. Autant parfois ce n'est pas très gênant, autant pour le coup… Disons que l'auteur n'a pas vraiment pris la peine de resituer son action. T'avais qu'à suivre quoi.

Je n'ai pas été vraiment passionnée par ce tome. J'ai trouvé les histoires des personnages un peu sans intérêt, c'était sympa à lire, mais rien de transcendant non plus. le personnage de Matthieu me sortait par les yeux, ça change sachant que c'était le cas de Marie-Lou dans le premier tome avec ses réflexions de vierge effarouchée. Bref, un peu moins de niaiserie, mais beaucoup, beaucoup de prises de bec, pour des retrouvailles que l'on imagine d'avance. Rien de très exotique.

Niveau écriture, c'est toujours pas trop la joie. C'est lisible, dans le genre zéro fioritures. On en demanderait presque un peu quand même, des chichis pour le coup.

Je lirai sans doute le troisième tome (parce que je suis un peu masochiste quand même dans la vie), mais j'avoue avoir moins d'espoir que cette fois-ci. J'ai quand même passé un bon moment de lecture avec ce roman, il m'a occupée tout un dimanche après-midi. Sachant que j'aurais pu binge-watcher des vidéos ridicules sur YouTube à la place, je pense qu'il m'a quand même un peu plus apporté. A défaut d'être le roman de l'année, il fait passer le temps et divertit comme le ferait un bon vieux téléfilm et surtout : il vous apprendra peut-être des choses sur le milieu hospitalier en respirant (un peu) l'air iodé de la Bretagne ?

Quant à la fin de la série ? le rendez-vous est donné pour l'an prochain !
Lien : http://laroussebouquine.fr/i..
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Je n'ai pas attendu que ce roman sorte en poche, je l'ai acheté en grand format lundi, après avoir dévoré le premier tome dimanche :)
Entre mes doigts coule le sable est donc la suite de Les yeux couleur de pluie.
Ayant eu un peu de mal à quitter Marie-Lou et Matthieu, j'étais ravie de repartir en Bretagne avec eux.
Ce second tome reprend pile après le premier, les deux jeunes gens sont ensemble mais c'est toujours aussi compliqué !
Tout s'en mêle, Matthieu est un jeune homme complexe, et il va falloir un peu de patience à Marie-Lou pour arriver à le comprendre et à l'apprivoiser.
J'ai lu ce roman en une demie journée, je l'ai dévoré.
J'ai aimé découvrir le personnage de Josic, qui était peu là dans les yeux couleurs de pluie.
C'est un homme touchant, dont les démons le rattrapent, et c'est un personnage très intéressant que l'auteure a eu raison de mettre en avant.
L'ensemble m'a bien plu, mais je l'ai trouvé un peu en dessous du un, d'où mon quatre étoiles.
Mais je le recommande, et si l'auteure poursuit avec les aventures des deux jeunes gens il est évident que je le lirais avec plaisir :)
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Une suite à la hauteur du premier livre « Les yeux couleur de pluie », je suis plutôt satisfaite de cette lecture ; en dépit d'un manque de développement sur les émotions des personnages. On retrouve donc Marie-Lou et Matthieu, deux étudiants en médecine, difficile de concilier vie personnelle et vie professionnelle. Ils vont devoir trouver un équilibre, et principalement le héros qui n'est pas encore prêt à envisager une relation stable et durable, se dévoiler n'est pas naturel chez lui. le passé est de retour pour Matthieu, Marie-Lou découvre une nouvelle spécialité, et pas des moindres. C'est un roman à la fois léger et puissant, avec des péripéties drôles, douces et un peu sauvages, brutes. Les chapitres sont courts, en prime, les changements de point de vue entre nos deux protagonistes. L'auteure rédige une belle histoire, malheureusement, ce n'est pas suffisamment pour un récit contemporain, les boomerangs émotionnels et des scènes précipitées entraînent une absence de bouleversements.

Marie-Lou est interne, cette fois, elle n'est plus en neurologie, mais en psychiatrie. Un univers différent pour elle, toutefois, elle se prend au jeu et devient amie avec son chef de service. Elle semble plus ouverte sur le monde depuis sa rencontre avec Matthieu, malgré ses doutes envers son amour pour elle, c'est une protagoniste forte et indépendante ; c'est ce qu'on découvre au fil des pages de ce deuxième volume. Je ne me suis pas spécialement prise d'affection pour elle, sa façon d'être est abordée simplement, sans faux-semblants. Son caractère rempli de coeur et de partage donne énormément de pouvoir à l'histoire, elle offre de l'amour avec un grand A. Alors, je l'ai apprécié, sans pour autant être transportée par Marie-Lou, il y a des petits néants à propos de ses sentiments, de ce qu'elle pense au plus profond d'elle-même. En comparaison de l'oeuvre précédente, elle s'ouvre légèrement et s'affirme comme une femme, un tempérament bien trempé accompagné par une âme généreuse.

Le personnage masculin, Matthieu, se métamorphose encore plus, et pas forcément dans le bon sens. Déjà, c'est un « loup solitaire », et dans ce tome, il est sans intelligence. C'est un homme tellement secret, impénétrable ; le cerner et le décrire n'est pas une tasse de thé. Je l'ai trouvé moins charmant, ses réactions sont complètement illisibles et peuvent porter à de l'agacement pur et dur. C'est quelqu'un de sensible, de par son comportement, cela se devine facilement ; ce n'est en aucun cas une raison de l'apprécier. Matthieu est néanmoins quelquefois touchant dans ses gestes, capable de prendre un enfant dans ses bras, d'offrir des seaux d'algues à celle qu'il aime, de protéger un ami en souffrance, de tenter de ne pas décevoir sa mère. Loin d'être un coeur de pierre, c'est un garçon abandonné par son père ; une quête d'identité et de compréhension l'attend pour enfin tourner la page.

J'affectionne énormément le thème de cette trilogie, celle de l'hôpital, des gardes, des patients à soigner. C'est réellement un sujet passionnant et différent de mes habitudes littéraires, malgré le genre contemporain dont je raffole de plus en plus. La romance à l'intérieur de ce synopsis est sympathique, cependant, ce n'est pas tout à fait ce que j'espérais pour cette suite, la profondeur n'y est toujours pas et la relation entre nos deux personnages semble stagner. Marie-Lou et Matthieu ne se promettent rien, ils sont juste ensemble ; dans « Entre mes doigts coule le sable », ils ne communiquent plus vraiment et se fuient pour éviter tout malentendu. Heureusement, les rebondissements se font et livrent un rythme intense, ils sont souvent dans la rapidité, rudement expédié au fin fond de la quantité des péripéties. J'ai pris le large avec ce récit, au-delà de Brest, un bout de l'Île de Groix fait son apparition. Les émotions ne prennent pas le dessus sur les sujets, j'ai la sensation que c'est voulu de la part de l'auteure. J'ai vécu un apprentissage et des instants de sagesse à travers ce livre, c'est là, l'importance de cette histoire. La richesse des termes médicaux, des moments passés au sein de l'établissement de santé et principalement en psychiatrie expriment de la surprise, les changements de domaine sur la santé portent un nouveau souffle essentiel, puisque le reste du texte est répétitif ou vivote dans les questionnements intimes.

La plume de Sophie Tal Men est simple, d'une vivacité terre à terre ; en dehors des passages cocasses où elle déverse un peu de joie et de sentiment bon enfant. Ses mots coulent en effet comme le sable, beaucoup de rythme et de fluidité. Cependant, je suis déçue par cette absence d'émotion, l'auteure révèle seulement des nuances de sentiment sans les approfondir pleinement. Dans le fond, elle transmet son expérience en médecine, entre fiction et réalisme, l'ensemble survole les clés pour émouvoir le lecteur. L'équilibre entre narration et dialogue est clairement à la frontière, les pensées intérieures peuvent s'éloignent au profit des échanges de temps en temps inutiles.

Ni plus ni moins que le premier roman, la traversée continue dans le secteur de la santé. le monde hospitalier est intéressant, racontée par le vécu de Sophie Tal Men, les sujets sont divers et variés, entre neurologie, psychiatrie et des syndromes inconnus. On suit les aventures de Marie-Lou et de Matthieu, un couple où les sentiments restent silencieux, les non-dits, les échappatoires de l'un et de l'autre. Matthieu n'y est certainement pas pour rien, le départ de son père est encore ancré en lui et l'empêche de connaître le grand bonheur de l'amour. Quant à Marie-Lou, elle répand bien trop d'altruisme et ne prend pas le temps d'écouter son compagnon, tout comme lui avec elle. La relation n'avance pas, elle est même proche de reculer ; la fin laisse planer des doutes sur l'évolution de celle-ci. Une originalité et de l'étonnement sur ce récit, par contre, les égarements se répètent, quelques coupures durant certains passages, des instants paraissant importants où les détails sont réduits. le développement est présent, exclusivement pendant les précisions sur les pathologies. Au-delà, c'est le calme plat, les sentiments ne puisent pas au coeur des protagonistes ; la sincérité est tout de même une valeur. le côté spontané de Sophie Tal Men est rafraîchissant, une écrivaine pleine de force et capable de transmettre des messages précieux, sa plume est plaisante abstraction faite de ses lacunes dans les éléments émotionnels et son récit fougueux. L'intrigue se poursuit dans le troisième et dernier tome, et je garde espoir pour trouver plus de profondeur.
Lien : https://lesfaceslitteraires...
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Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
........J'ai l'impression qu'elle utilisait l'alcool comme anxiolytique. Un alcoolisme solitaire, caché de tous.
- Bien vu, Marie-Lou, tu progresses. IL y a effectivement pleins de façons différentes de s'alcooliser. C'est important de le savoir quand on prend en charge nos patients.
Je penche la tête, le stylo à la bouche, lui indiquant que j'aimerais en savoir plus. Hubert aspire doucement sa gorgée de thé chaud puis continue la phrase qu'il avait laissée en suspens.
- Une femme délaissée, des fêtes étudiantes qui se prolongent au fil des ans, la solitude, le deuil, le chômage, les mondanités qui ne se refusent pas. Les causes profondes de leur alcoolisme se cachent souvent dans leur environnement. L'alcool est festif, l'alcool est mondain, l'alcool est solitaire. Qu'on le cache ou non, il ne console en rien. C'est soit un ennemi qui te veut du bien et qui te fait du mal, soit un ami qui te veut du mal et qui te fait du bien. Cette phrase n'est pas de moi mais je l'aime bien. Elle résume les forces contraires, qui animent nos malades, le combat antérieur auquel ils doivent faire face. S'il est aisé de stopper leur dépendance physique par les médicaments, leur dépendance psychique, elle, c'est autre chose. Elle les hantera toute leur vie dès qu'ils verront un verre passer sous leurs yeux. A nous de la rendre latente, à l'état de braises. A nous de faire en sorte qu'elle ne flambe pas.
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[ A propos de l'alcool ]
C'est soit un ennemi qui te veut du bien et qui te fait du mal, soit un ami qui te veut du mal et qui te fait du bien .

Jacques Dutronc
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À Bohars, il y a des patients qui ne viennent qu'une fois: une dépression sévère, un accès anxieux. Une parenthèse éprouvante dans leur vie qu'ils préférefont cacher et oublier. Il y en a d'autres qui prennent leur carte d'abonnement, nul doute qu'ils reviendront quelques semaines plus tard, en oubliant de prendre leur traitement et en recommençant à délirer.
Grégoire Philbert, lui, fait partie de ceux qui entrent et ne sortiront jamais. Pas de place pour lui dans cette société. Pas de chance au début, des mauvaises rencontres, des consommations diverses et variées, puis la maladie qui se déclare. Si soudaine et si violente. Pas de proches pour l'accompagner dehors. Alors sa place reste dedans. Là où sa vérité peut être différente sans qu'on le mette de côté, sans qu’on se moque de lui. Là où le monde est aseptisé et assisté. Pour qui, pourquoi ce jeune schizophrène s'est mis avaler des fourchettes? Le mustère reste insoluble. Alleg expliquer ça au gastro-entérologue de garde! Celui là même que j'ai appele la semaine dernière pour le même motif.
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Etre rationnel, ce n'est pas se couper de ses émotions. Le cerveau qui pense, qui calcule, qui décide n'est pas autre chose que celui qui rit, qui pleure, qui aime, qui éprouve du plaisir et du déplaisir.
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Tout me renvoie à lui. La couleur de la mer, ce vert bouteille sombre et intrigant. Ce voilier au loin qui gîte et couche sa grand-voile vers l'horizon. Avec sa coque rouge, on croirait même qu'il s'agit du sien. Est-ce une illusion ou une hallucination ? Au moment où je le remarque, le bateau change de cap et semble faire demi-tour vers la rade de Brest. Si j'étais superstitieuse, je croirais qu'il m'envoie un signe. Devrais-je faire pareil avec Matthieu ? Changer de cap ? Retourner au point de départ ? A l'instant précis où je me suis réveillée dans ses bras après notre première nuit ? C'est de là qu'il faudrait repartir. Mais repartir pour changer quoi ? Je ne regrette rien et ne veux rien changer.
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