Elles débordent d'énergie.
... Je voulais ,savoir ce qu'il y avait au-delà. Voyager. D'autres voulaient trouver un meilleur travail ... ou n'en pouvaient plus de voir des étrangers exploiter nos ressources.. Appauvris par nos dirigeants ...nous avons tous fui. Certains sont morts pendant la traversée. Nous les avons jetés à la mer. sans que plus jamais leur famille les revoient. À ce moment-là, plus rien n'avait d'importance. On n'était plus personne? Certains d'entre vous n'avaient même pas dit au revoir à leur mère ... car elles ne les auraient jamais ,laissés partir.
(page 87)
- Si tout le monde possède les affaires des autres, alors nous avons plus de choses. Ici, nous n'achetons pas et ne jetons rien. Tout est réutilisé tout le temps. Personne ne souffre de rien avoir si tout est en commun. Nous partageons tout.
- Et il n'y a pas de voleurs ?
- Si, mais ils ne volent qu'aux riches. Ils juste de l'argent. Et nous n'en avons pas.
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Ici, les choses n’appartiennent à personne et ceux qui en ont besoin peuvent les utiliser.
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Les diktats sont aussi des mensonges acceptés par tout le monde. L’argent également. D’un autre côté, que ce soit une loi ou un mensonge, nous sommes toujours libres de l’enfreindre, non ?
Elles ne connaissent pas la honte. Elles dansent pour communiquer. Quand elles commencent elles ne peuvent plus s’arrêter. Elles débordent d’énergie.
... Nous n'avons pas besoin d'un sauveur. Nous n'avons pas besoin d'un intermédiaire qui traduise nos paroles. L'Afrique a déjà une identité, la sienne. Aujourd'hui nous devons juste être écoutés. Et ... qu'on nous laisse tranquilles.
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Je pense que tu as le même problème que tous les Toubabs qui viennent ici. Vous ne pensez qu'à ce qui est à l'intérieur de vos téléphones ...et pas à ce que vous pourriez vivre à l'extérieur.
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Être déconnecté, c'est comme disparaître.
(page 45)
L'utilisation d'un objet ne peut pas être limitée au genre de celui qui va l'utiliser. Ça n'a pas de sens.
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