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Núria Tamarit (Autre)
EAN : 9782490195169
48 pages
Les aventuriers de l'étrange (28/08/2020)
3.33/5   15 notes
Résumé :
Il était une fois dans des montagnes reculées, non loin d’un immense genévrier, une jeune femme éplorée. Priant, suppliant, implorant, elle n’arrivait pas avoir d’enfant… jusqu’à ce fameux matin d’hiver où elle s’entailla le doigt. Désespérée, elle fit alors un vœu ; le vœu d’avoir un enfant blanc comme la neige et vermeil comme son sang.

Un garçonnet au comportement bizarre naquit neuf mois plus tard…
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Pour le coup, je ne me suis pas fait d'illusions, j'ai pris tous les volumes disponibles à la médiathèque, plus question de perdre mon temps pour dévorer cette collection. Cette adaptation BD du conte du genévrier me semble très proche de l'univers sombre créé par Grimm, il y a une réelle approche d'authenticité et en effet, ça ne rigole pas dans le conte du genévrier, vous refermerez peut-être la BD avec la chanson du petit oiseau en tête ...
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Un couple n'arrive pas à avoir un enfant. La femme va prier puis faire un voeu pour en avoir un. Pas de bol, elle meurt de joie de le mettre au monde ou peut-être est-ce dû aux baies de genévrier qu'elle a ingurgité deux cases plus tôt... Arrive alors une méchante marâtre possédée par le diable...

Ce résumé vous semble décousu et/ou étrange ? Normal. Cette histoire est décousue et étrange. Les personnages sont creux et les détails qui ont l'air importants n'ont aucun intérêt. Sorte de conte cruel mal fagoté, "Le Conte du genévrier" a oublié d'être cohérent. Pourtant, il reprend tous les codes du conte classique mais c'est un micmac hallucinant. Seuls les graphismes sont réussis mais, avouons-le, ça ne rattrape pas une mauvaise histoire.
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C'est une adaptation d'un conte de Grimm en bande dessinée par Nuria Tamarit. le ton détaché et cruel des contes de Grimm est respecté et même mis en avant. le dessin est proche du graphisme d'albums jeunesse, un peu naïf, léger et il contraste avec le récit très sombre et violent. Cette série d'adaptations de contes de Grimm réserve de bonnes surprises dans l'ensemble, celle-ci en est une. On est loin de l'aspect édulcoré des Disney, et tout aussi loin aussi du côté spectaculaire et effrayant à la mode d'aujourd'hui. C'est beaucoup plus fidèle à l'esprit de frères Grimm. Maintenant, est-ce que ces contes peuvent avoir encore un impact réel sur le public actuel, cela est moins sûr, les morales ne sont pas évidentes a saisir et sont très ancrées dans l'esprit de l'époque. Je ne suis pas vraiment convaincu par l'intérêt de l'adaptation, l'oeuvre des frères Grimm est sans doute difficile à apprécier pour les enfants d'aujourd'hui, mais le travail de Nuria Tamarit m'a séduit et me donne envie de découvrir son oeuvre plus récente et plus ambitieuse avec “Géante”.
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Nous avions découvert Nùria Tamarit avec son travail sur l'adaptation libre en bande-dessinée du jeu du loup-garou Et le village s'endort..., cet été elle a sorti Géante aux éditions Delcourt et aujourd'hui elle revient en solo pour nous proposer sa propre version d'un des Contes de Grimm nommé le Conte du Genévrier.

Il était une fois une femme qui vivait près d'un genévrier. Elle est tellement désespérée de ne pas réussir à avoir un enfant qu'un jour d'hiver, alors qu'elle s'est maladroitement entaillé le doigt au pied du genévrier, elle fait le voeu d'avoir un enfant blanc comme la neige et vermeil comme son sang. de ce voeu, un petit garçon naît l'été suivant tandis que sa mère malade s'éteint, heureuse.

L'autrice a choisi d'adapter un conte très atypique et déroutant, mais s'il peut déstabiliser au premier abord, il s'inscrit cependant bien dans la continuité de la collection des Aventuriers de L'Étrange dédiée aux frères Grimm. On opère ici un glissement du merveilleux vers le fantastique et la morale est du conte est encore moins frappante que celle du Bal Des Douze Princesses. On se retrouve au final avec un conte très facile à lire qui nous offre une histoire bien définie grâce à un habile travail sur les ellipses. On va suivre le petit Wilhelm traité très durement par sa nouvelle belle-mère, mais qui trouve son bonheur en jouant avec sa demi-soeur avec laquelle il s'entend bien, jusqu'au jour où, incitée par le diable, la marâtre va ôter la vie au garçon.

Dans ce conte, la mort n'est pas présentée comme une fin en soi. Bien sûr, on insiste sur la cruauté du geste et le caractère impardonnable de ce crime, mais l'acte est dessiné de façon tout public afin qu'on comprenne que ce qui se passe n'est pas un événement anodin mais qu'il n'a pas exactement le même sens que dans la vie réelle. Cette mise en scène a d'autant plus de sens qu'elle sert le récit puisque Wilhelm renaît peu après sous la forme d'un oiseau, donnant un sens non-définitif à la mort. C'est justement cet acte qui est le point central du conte à partir duquel les thèmes abordés en découlent...

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Il s'agit d'une adaptation des merveilleux contes de Grimm : le conte du genévrier.

Une petite bd qui se lit trop vite et qui m'a replongée dans une histoire que j'avais oubliée ! Un jeune garçon est tué par sa belle-mère. Heureusement, un arbre magique, le fameux genévrier, va lui permettre de reprendre vie sous la forme d'un oiseau, afin d'orchestrer sa vengeance.

J'ai retrouvé avec délice le trait si particulier de l'illustratrice que j'aime toujours autant, et ses personnages aux grands yeux, qui me font penser à la célèbre Aloïse Corbaz.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Ma belle-mère m'a décapité, mon père m'a mangé et ma soeur, mes restes a récupérés, pour les nouer dans un carré qu'elle a déposé au pied du genévrier. J'étais pourtant tellement aimant.

[p36]
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