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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Mon premier Taniguchi papier. Mon second one shot. J'avais besoin d'une pause de manga aux histoires et scénari plus classiques avant de reprendre le 13eme tome de Vinland Saga.

Je ne sais pas trop sur quel pied danser avec le journal de mon père. Je dois dire qu'au vu de son statut de culte, je ne me suis pas laissé porté par le récit mais plus par les questions idiotes de «  alors j'aime ou j'aime pas ? ». C'est un drame familial qui me semblait plutôt classique au debut.

Disons que jai trouvé la premiere partie sur les raisons qui l'ont poussé à couper les ponts peu surprenante, assez linéaire.

Lorsque Yoichi grandit, les choses deviennent plus concrètes car les motifs semblent plus rationnels, hors du prisme impulsif et naïf de l'enfance.

Armée de ses elipses et flashbacks, la narration fait mouche et a reussi à maintenir ma volonté de passer au chapitre suivant.

C'est ainsi que la magie a soudainement opéré lors des ultimes chapitres grâce à des situations qui ont fait écho à ma propre expérience et ont suscité de vives et fortes émotions.

Pour conclure en quelques mots : Une bonne introduction à Taniguchi qui maîtrise l'art de transcrire les émotions du quotidien.
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Très belle BD sur la relation père-fils. le sujet nous parle forcément et l'histoire de cette famille est très touchante.
Juste avec quelques bulles et des images, l'auteur parvient à retranscrire des émotions.
J'ai vraiment aimé cette manière de montrer comment nos visions d'enfant sont trop naïves et souvent incomplètes pour comprendre vraiment nos parents.
En fait, plus j'y réfléchi et plus je m'aperçois que ce livre aborde plein d'éléments d'une vie. Les sentiments des uns par rapport aux autres, les choix que l'on peut faire, les sacrifices ...

Ma fille de 12 ans a également bien aimé.
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Deuxième livre que je lis de Tanagushi après “Quartier Lointain”, ses mangas et leur ambiance toute particulière ne cesse de m'enchanter.
Récit d'un homme découvrant et apprenant a connaitre la personne qu'était son père après sa mort au travers de témoignage, cette histoire m'a profondément touché dans la manière dont il rappelle l'importance des liens familiaux.

Le style est bien caractéristique de l'auteur et rappelle “Quartier Lointain” : le personnage principal revient voir son village natal après de nombreuses années dans la grande ville et a travers une expérience dans le passé (a l'aide de discussion cette fois ci), il comprend avec plus de maturité les événements de son enfance. La fin est douce amère, Yochan (le protagoniste) regrette de ne pas avoir pu connaitre son père avant mais au moins cela lui permet de se reconnecter avec ses racines.

Un beau rappel que nous n'avons qu'une famille et qu'une enfance.
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Outre le rapport d'un fils à sa famille, cette bande dessinée permet de découvrir la culture japonaise des années 40 aux années 80. de la naissance à la mort, en passant par le mariage, l'éducation des enfants, la place des femmes, le dessin et les textes abordent de nombreux sujets sociétaux.
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Une BD qui aborde avec douceur et simplicité des thèmes forts et universels : le lien avec sa famille, l'identité, le rapport aux parents, la mort et l'abandon, l'amour ... C'est touchant et captivant notamment grâce au récit en épisodes qui segmentent cette lecture.
Dans la lignée de "Quartier lointain", le récit n'est pas à proprement parler autobiographique mais semble s'inspirer de l'histoire du mangaka et se nourrir des réflexions profondes menées par l'auteur sur sa propre expérience. Une douce lecture, parfois mélancolique mais pleine d'humanité.
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Une veillée mortuaire est un moment de partage, de rencontres, et de souvenirs.
Yoichi revient dans sa ville natale de Tottori, après 16 ans d'absence, lors du décès de son père.
Il s'est éloigné de sa famille, et principalement de son père, après différents évènements survenus dans sa jeunesse.
Après le grand incendie ayant ravagé la ville et la perte de tout ce qui lui appartenait - logement, salon de coiffure, meubles – le père de Yoichi s'est entièrement investi dans son travail et sa mère s'est éloignée de lui en se rapprochant de l'enseignant de sa fille, jusqu'à la séparation puis le divorce, en laissant Yoichi et sa soeur à la garde de leur père.
Ce dernier se remariera quelques années plus tard avec une femme aimante, divorcée car elle ne pouvait avoir d'enfants. Sa soeur restera proche de son père et de sa belle-mère alors que Yoichi partira faire ses études à Tokyo où il se mariera à son tour, pratiquement sans jamais revenir dans sa ville natale.
Le deuil et les discussions sur le passé permettent à Yoichi de mieux comprendre son père, les difficultés qu'il a pu rencontrer et l'amour qu'il avait pour son fils.
« le journal de mon père », histoire en 12 chapitres et initialement 3 tomes - le grand incendie, la séparation et l'apaisement – fait réfléchir sur la relation parent/enfant, les conséquences des événements de l'enfance, leur acceptation, le pardon, et parfois les regrets.
Cela faisait quelques années que je souhaitais lire une oeuvre de Jiro Taniguchi car j'aime l'ambiance des livres japonais et cet auteur fait partie des grands noms de la bande dessinée. J'ai beaucoup apprécié « le journal de mon père » et vais sans doute poursuivre prochainement avec l'autre oeuvre phare de cet auteur : « Quartier lointain ».
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L'histoire est celle de Yoichi, un homme ordinaire qui vit à Tokyo avec sa femme, qui apprend le décès de son père à qui il n'a pas rendu visite depuis dix ans et se retrouve obligé de retourner dans sa ville natale pour aller aux funérailles.
Pour lui, son père a toujours été un inconnu avec lequel il n'a jamais été très intime. En effet suite au divorce avec sa mère durant son enfance et à l'abandon et l'incompréhension qu'il a ressentit suite à ses événement il avait du ressentiment envers lui.
Durant la veillée funèbre, à travers les souvenirs de son enfance et les histoires de famille et d'amis, il découvre une image de plus en plus complexe de son père et de sa relation avec sa mère, des choses dont il ne savait presque rien ou qu'il avait sciemment ignoré et cherché à fuir. Il voit d'un oeil nouveau les événements de son passé qu'il avait refoulé et se rapproche de ce père dont il a été si éloigné durant toute sa vie.

C'est une histoire touchante aux thématiques assez universelles où l'on développe un lien avec les expériences des personnages. On ressent de la nostalgie, des regrets, de l'authenticité et on en vient à se questionner sur ses propres rapports avec sa famille et son passé.

Aussi le trait fin de Jiro Taniguchi est propice à de décors très soignés et réalistes. Il parvient à créer un style graphique très classique et beau qui permet de retranscrire d'autant plus les sentiments de ses personnages et la complexité de leurs émotions et de leur personnalité.
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RÉSUMÉ:"Séjournant dans sa ville natale pour l'enterrement de son père Yoichi Yamashita replonge dans les années heureuses quand ses parents s'aimaient encore, puis celles plus difficiles du grand incendie qui verra la séparation de ses parents et finalement les raisons qui ont fait que lui, Yoichi s'est éloigné pendant très longtemps de sa famille."

MON AVIS: C'est toujours un plaisir de lire un manga de Jiro Taniguchi. Il a une façon bien à lui de traiter différents sujets, même les plus difficiles, avec douceur, pudeur, et délicatesse. Ici, c'est à travers les souvenirs de Yoichi enfant, que l'auteur parle de divorce. Comment l'enfant perçoit ces événements douloureux et comment en y repensant une fois adulte, avec l'aide de sa famille a nouveau réunit, Yoichi se rends compte que sa perception a pu être faussée par son éloignement, la trop grande distance qui s'est installée avec les siens au fil des années.

Une belle façon pour Jiro Taniguchi de parler de sa propre expérience, lui qui s'était aussi éloigné de sa famille. Une manière simple de nous montrer l'importance d'entretenir les relations avec ses proches pour ne pas que les liens se distendent .

Une jolie lecture que j'ai pu faire grâce à mon club de lecture Babelio.
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Le journal de mon père fait, dans l'esprit des amateurs de Jirô Taniguchi, partie des oeuvres majeures du grand auteur japonais, au côté de Quartier lointain ou le sommet des dieux.

En reprenant ce long roman graphique - près de 300 pages - pour une nouvelle lecture, j'ai été frappé par les multiples résonances qui existent entre cette oeuvre nostalgique et Quartier lointain.

Le thème principal, bien sûr, la quête de vérité d'un adulte sur son enfance et sur ses parents.

Découvrir ce qu'étaient réellement ses parents, une fois que l'âge - celui qu'ils avaient alors qu'on était enfant - nous a à notre tour atteint. Se débarrasser des images de l'enfance, images déformées, limitées, pour aller au coeur de la réalité...

La recherche du père, ensuite. Celui qui n'est plus, ou qui n'a jamais été celui qu'on espérait, ou qu'on croyait vouloir.

La nostalgie enfin, celle de l'enfance, de son passé, du temps d el'innocence. Une nostalgie douce amère, jamais un bonheur complet, franc, sans ombre.

Mais, si le journal de mon père est une oeuvre admirable, elle ne possède pas la magie définitive de Quartier lointain. Pour quelle raison ?

(Lire la suite de ma critique sur le site le Tourne Page)
Lien : https://www.letournepage.com..
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Une belle histoire de vie.
Jirô sait comment toucher ses lecteurs. Personnellement, j'ai versé ma petite larme, on ressent la blessure que peut éprouvé le fils. On est à la fois désolée pour lui et on le traiterait d'idiot quelques pages suivantes...
Le seul bémol : le prénom des personnages. J'avais presque l'impression qu'ils changeaient de prénom au cours de la lecture.
Quant aux dessins, ils sont justes magnifiques, fidèles à Jirô Taniguchi !
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