L’histoire de la Lubricité religieuse est encore à écrire, sans doute parce qu’elle représente une tâche énorme que le plus courageux des chercheurs érudits n’oserait entreprendre dans la crainte de n’en voir jamais la fin. La matière est, en effet, d’une ampleur formidable. Le mensonge et l’obscénité étant à la source de toutes les religions, il s’ensuit que la croyance, cette infirmité de l’être pensant, n’a cessé de corrompre l’humanité par la superstition, génératrice de tous les vices, et que l’immoralité est l’aboutissement logique de l’esprit religieux.
Un adulte saura discerner le livre curieux ou amusant du livre bête et grossier. S’il ne le sait pas, s’il aime le livre sale, nul ne peut y remédier et son langage habituel n’est certes pas au-dessus de ses lectures.
Sachez que la confession vous ramène au plus abject esclavage et qu’il n’est qu’un moyen de faire oublier ses fautes : réparer le mal que l’on a fait et faire le plus de bien possible.
Souvenez-vous qu’il n’y a qu’une seule voix infaillible que nous devons écouter sans cesse : celle de notre conscience.