Tu trimes, tu bouffes, tu dors, tu baises, tu bois, tu danses, tu crèves.
Trouve ton talent. Traque-le, enferme-le dans une cage, donne la clé à celui qui a le pognon et félicite-toi de ton courage.
Chacun cherche cette étincelle qui donnera du sens à sa vie. Cette miette de perfection fuyante qui fera peut-être battre leur cœur plus fort.
Son corps n’est plus que vibration. Un grondement assourdi, informe. Le monde décélère, elle a le cœur au bord des lèvres.
Tout le tue, et pourtant sa vie ne finit pas de n’en plus finir : le matin arrive et il est encore là, les yeux ouverts. Vivant.
S’il mourait à 27 ans, il ne laisserait rien derrière lui. Aucun héritage. Rien d’impérissable. Rien qui le détacherait du commun des mortels, d’une façon ou d’une autre. Un homme perdu dans la masse. Un individu arraché à la foule.
Devenir une femme, ça demande beaucoup d'efforts, autant d'efforts qu'une ballerine. Tu dois travailler dur. Ce n'est pas de tout repos. Si tu y parviens, cela semblera tout naturel. Mais ce qui nous distingue des danseuses, ma puce, c'est que faire les choses comme il faut ne nous vaudra jamais aucun applaudissement.
Elle voudrait s’arracher la peau et se mettre à nu, révéler ses veines, ses muscles, ses poumons qui palpitent, encrassés par le tabac, et son pauvre cœur épuisé.
L'hiver posa ses mains solennelles sur la ville et éteignit d'une caresse les couleurs du ciel.
"Ça vous rentre dans la peau, on n'en prend pas conscience tout de suite .......
Les fantômes du passé sont de sortie,le regard braqué sur eux.
Peau douteuse , yeux renfoncés, sourires flippés.
Ils le sentent dans leurs os, mêrme. Le pain , la picole, le béton. La beauté que ça renferme. Les souvenirs fragmentés qui les aveuglent . Prêcheurs , parents, ouvriers . Des idéalistes aux pupilles vides qui vont droit dans le mur. Les réverbères , les voitures, les cadavres à enterrer , les bébés à faire . Un boulot. Rien qu'un boulot . "