La légende des nuées écarlates, tome 4 : La fleur cachée de l'abomination

BANDE DESSINÉE FANTASY.
Entre conte de fée extrême-oriental et tragédie occidentale, "La Légende des Nuées Écarlates" c'est un peu "Monoke Hime" version grimdark, mais c'est dommage que la forme ne serve que de décor au fond car force est de constater que la première est de meilleure qualité que le second... Ce quatrième et dernier tome du cycle dégage pas mal de raffinement, concluant ainsi de belle manière un beau récit plein de mélancolie !
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Une fin de toute beauté pour cette première aventure médiévale japonaise, La légende des nuées écarlates.
L' italien Saverio Tenuta a un talent époustouflant et n'a pas son pareil pour entraîner son lecteur au-delà du rêve...
Même si parfois -je l'avoue- j'ai eu un peu de mal à suivre le scénario, l'histoire de Raido, affrontant Ryin la Shogunaï est passionnante. Mais c'est surtout les couleurs dont se sert l'auteur pour peindre les paysages, les personnages et leurs émotions qui ont surtout retenu mon attention. le blanc de la pureté et l'écarlate de la vengeance jouent une danse onirique et toute symbolique, laissant ça et là, des éclats d'angoisse, de majesté, de cruauté...
La dernière image, splendide, laisse un chemin ouvert vers le monde des Izunas, ces superbes loups blancs... qu'on retrouvera dans le cycle suivant, lu avant celui-ci et tout aussi, voire encore plus, magique !

Quatrième et dernier tome de cette petite saga tout aussi sanglant qui finit d'articuler et d'emboiter les différentes histoires, destins et desseins autour des trois personnages clés : Raiko, Meiri et Ryin.
Un tome qui remet au coeur de l'intrigue les maléfices, les animaux fantastiques et une résolution à la fois tragique et heureuse. le tome se termine sur une nouvelle scène de Bunraku, mise en abyme du destin des trois héros, comme l'ouverture du tome 1, nous rappelant que la vie n'est qu'une succession d'illusions, de manipulations et de points de vue .
Une très belle série que je suis ravie d'avoir découverte.

Dernier tome d'une série réussie.
J'aime beaucoup l'ambiance du Japon médiéval rempli de folklore et de légendes. Même si je n'ai pas réussi à suivre tous les éléments de l'histoire notamment avec le kami de l forêt, on sent les révélations et le dénouement avec quelques explications. Ca ne manque ni d'action ni de magie mais les difficultés que j'ai rencontré avec le scénario m'a un peu gâché ma lecture. Malgré qu'elle reste sympathique.
Les personnages sont sympathiques et attachants, que ce soit Raido ou Meiki. Ils semblent avoir une sorte de destin que je ne comprends pas bien. Même Ryin est attachante et humaine.
Les dessins nous plongent dans cette ambiance particulière avec une belle réussite.

Suite et fin de l'histoire de cette jeune fille sauvée des hommes du Shôgunaï par un rônin amnésique.

Une amnésie que l'auteur avait déjà dissipée lors du tome précédent, permettant ainsi au lecteur de découvrir toute la vérité sur le passé de ce samouraï manchot et borgne, ainsi que les liens qui l'unissent à la jeune Meiki. L'auteur termine sa saga par un combat teinté de fantastique et recentre son intrigue sur la relation conflictuelle entre Ryin Fujiwara et son père.

Si je n'ai pas trop apprécié cette orientation plus poétique, philosophique et fantastique au niveau du scénario, ce final baignant dans le sang et les flammes demeure cependant de toute beauté au niveau du graphisme. C'est à nouveau le graphisme de Saverio Tenuta qui s'installe au diapason de ce conte cruel, mais d'une beauté incroyable. L'artiste italien livre des planches époustouflantes et une colorisation qui mélange blanc et rouge sang avec toujours autant d'élégance. L'auteur nous plonge dans un décor japonais médiéval envahi par la glace et baignant dans le fantastique. Construit sous forme de pièce de théâtre déclinée en plusieurs actes, ce récit d'aventure onirique continue d'allier violence et poésie avec brio.

Une très bonne série, pourvue d'un graphisme de toute beauté.