Puis soudain, en jaillissant du tunnel, il vit l'océan Pacifique. Son immensité, lui rappelant l'immensité humaine, et son incapacité à s'y mesurer en tant qu'homme le frappa au visage et embrasa ses joues de honte.
La dernière chose que je souhaitais pour ce dernier dîner de divorce avec Dianah était l’intimité. Un public, même restreint, était une condition sine qua non pour que je puisse me trouver seul avec elle, et elle, seule avec moi. Notre type d’intimité exigeait un public.
On ne peut, découvre-t-il, s' amender.
Il aura beau aimer comme il peut, aimer comme il aime, il sait maintenant qu'aucun moment sans amour ne peut être rattrapé.
Jamais.
Il aura beau aimer comme il peut, aimer comme il aime, il sait maintenant qu’aucun moment sans amour ne peut être rattrapé.
Jamais.
Être à leurs côtés m'empêche de les observer et de les voir comme je suis en train de le faire. On ne peut pas vraiment regarder les gens quand on est avec eux. Ils disent des choses. Vous dites de choses. Votre présence altère leur comportement, tout comme le votre.
Vous voyez très peu de choses des gens quand vous êtes avec eux.
L'idée même de se tourner vers Dieu lui sembla absurde. S'il y avait bien un Dieu, alors Il vous entou rait de toutes parts, et vous ne pouviez pas ne pas être tourné vers Lui, même si vous ne le vouliez pas. S'il n'y avait pas de Dieu, alors le fait de se tourner dans une direction convenue pour le trouver était un geste si futile qu'il se porterait tout aussi bien en ne le faisant pas.
C'est ainsi que vendredi arriva et repartit.
C'est moi qui avait la plus jeune, donc.
La jeunesse de Laurie fût ainsi transformée en un bien de consommation, un bien que je possédais.
C'était moi qui détenais sa jeunesse, pas elle.
Tenir bon lui parut être une activité vivante et intéressante jusqu'au moment où il raccrocha et où, de nouveau seul, il n'eut plus aucune idée de ce que « tenir bon » pouvait vouloir dire, ni de la manière dont il pouvait se lancer dans une telle activité.
Au bon vieux temps (au vrai bon vieux temps), les morts engendraient des légendes. À notre époque, les légendes s'appellent «articles de journaux».