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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
De la postface rédigée par Haruki Murakami, et parmi toutes ses réflexions intéressantes, j'en retiens deux :
- d'une part, le fait qu'il souligne le caractère essentiel de l'originalité dans un roman
- d'autre part, l'envie qu'il exprime de demander les opinions des lecteurs sur ce texte de Marcel Theroux

Je le rejoins complètement sur l'originalité car, dans ce roman, dont le thème dystopique, post-apocalyptique, pourrait paraître usé jusqu'à la corde, il parvient à créer cette originalité nécessaire pour sortir des poncifs du genre, et il le fait en créant une héroïne attachante dès les premières pages, dont le livre retrace finalement l'existence avec une grande habileté littéraire.

Déjà son prénom : Makepeace, qu'elle a eu du mal à porter dans l'enfance et l'adolescence. Puis, ses attitudes, ses réflexions sur son passé, son présent, sa volonté d'imaginer un avenir si improbable, son désir ou son acceptation de la mort, son vécu de celle de tous ceux qui lui ont été proches.

Makepeace, c'est une fille qui bouge, une battante, une combattante, acceptant les défaites, l'adversité terrible, mais qui garde un secret espoir au fond d'elle-même qui lui fait accomplir les actions les plus téméraires -- c'est bien le mot, car elle va bien plus loin que le simple courage -- agissant souvent sans la réflexion qui pourrait l'empêcher d'agir.

C'est un beau roman dont il ne faut surtout pas dévoiler le contenu, mais dire simplement aux lecteurs tentés par ce livre qu'ils vont plonger dans un univers qu'ils ne quitteront pas dès les premières pages tournées, pour le lire quasiment d'une traite, tant il est naturel et nécessaire de ne plus quitter un instant Makepeace, pour la suivre jusqu'à la fin, une fin d'anthologie qui referme un livre de vie inoubliable.
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Makepeace, l'héroïne sans peur ni reproche d'« Au bord du monde », évolue dans un monde post-apocalyptique. Elle est la shérif solitaire d'une grande cité de Sibérie où elle a grandi et dont elle est l'une des uniques survivantes. Ses parents, dans une tentative utopiste d'échapper à l'hystérie consumériste de l'Occident, ont émigré des années plus tôt dans une contrée lointaine et sauvage pour fonder une communauté qui ne survivra pas à l'arrivée ininterrompue de migrants fuyant l'apocalypse.

Sa rencontre avec Ping, une jeune femme chinoise enceinte, puis l'apparition stupéfiante d'un avion survolant la cité maudite en direction du nord vont conduire Makepeace à reprendre espoir et à entamer un long périple semé d'embûches. Au cours de cette interminable expédition, rien ne lui sera épargné, mauvaises rencontres, privations, torture, emprisonnement, mission suicide en zone infestée par la pollution nucléaire, pour ne citer que quelques uns des événements qui jalonnent la quête désespérée de la narratrice au courage aussi immense que les steppes qu'elle va traverser au péril de sa vie.

« Au bord du monde » de Marcel Théroux est un livre à la fois classique et étrange qui mêle le western sibérien avec le roman post-apocalyptique. le monde tel que nous le connaissons a été victime de son hubris et ravagé par un cataclysme mystérieux. Ne subsistent que quelques communautés retournées à l'âge de pierre et conduites par des guides spirituels dont la caractéristique principale est l'hypocrisie. Prisonnière de l'une de ces communautés, l'héroïne au coeur pur et au visage défiguré par la soude que lui ont versée une bande de lâches, fait preuve d'une résilience inouïe. Elle ne perd jamais espoir dans sa quête d'une cité qui aurait été épargnée par l'apocalypse et serait encore en mesure de faire voler des avions vers le grand nord.

Le charme du roman réside dans ce mélange des genres. Si on y retrouve la solitude, la beauté des paysages, le courage des protagonistes propre au western, le retour soudain de l'humanité à une vie tribale guidée par la religion, devenir ultime d'une civilisation ayant atteint une forme de perfection mortifère, dont ne subsistent que des zones infectées par une radio-activité mortelle, renvoie le lecteur aux grands classiques de la dystopie.

Le statut de roman culte d'« Au bord du monde » doit forcément à la beauté de la toundra balayée par une lumière rasante, ainsi qu'à l'interrogation qu'il suscite sur le séisme qui menace une civilisation hypnotisée par sa propre hubris. Et pourtant, l'essentiel est sans doute ailleurs et se niche au creux de l'âme intègre et sauvage de Makepeace, qui ne rend jamais les armes, malgré les épreuves indicibles qu'elle traverse lors de sa quête éperdue d'un monde qui aurait gardé une forme de dignité.
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Un grand vent d'aventure souffle sur cette dystopie que je n'ai pas lâchée.
Marcel Théroux nous entraîne sur les traces d'une fin de civilisation dans les paysages époustouflants et sauvages du grand Nord Sibérien qu'il connait bien.
Le grand Nord abrite des villes nouvelles construites par ces colons qui ont fui une vie misérable ou bien ont été chassés de leurs terres depuis que le dérèglement climatique a provoqué le chaos dans le monde entier.

« Nos étés dans le Nord rallongeaient et nos hivers se faisaient plus doux. Personne ne s'inquiétait outre mesure de savoir que ce qui atténuait les effets du froid de nos hivers réchauffait, affamait et déstabilisait les régions surpeuplées du globe »

Evangeline est une de ces bourgades où une communauté de Quakers tente de vivre en autarcie et dans la concorde. Il faut pourtant se protéger des dangers extérieurs, ces gens venus d'ailleurs, et c'est la mission de Makepeace, promue sheriff.
Du monde au-delà d'Evangeline, Makepeace ne connait que ce qu'on raconte ou que ses parents ont connus dans une époque désormais révolue. Après les départs et la mort de ses habitants, la bourgade ne compte plus que la jeune femme rebelle. Un jour, elle voit un avion traverser le ciel, évènement inattendu qui va la pousser à partir découvrir le reste du monde dans l'espoir que la civilisation technologique peut renaître de ses cendres. Makepeace joue sur son allure androgyne et son instinct de survie, lesquels vont lui permettre de surmonter nombres dangers.
Son errance dans ces régions du nord de la Sibérie nous fait découvrir une civilisation violente où les hommes retournent à la sauvagerie. Ils ont tout perdu des technologies anciennes et réinventent un monde où les vestiges du passé qu'on ne sait plus fabriquer ont valeur de trésor. Certains, comme Makepeace, sauvent les livres car ils représentent un savoir et une culture perdue. Car que penser d'un monde où l'on brule les livres pour se chauffer ? Les hommes sont puissants ou bien esclaves, entre les deux l'espace est infime pour vivre. Alors, quel avenir reste-t-il à cette humanité pour garder l'espoir d'un monde nouveau ?

« Ce monde est un vieux serpent qui mue. C'est une vieille femme rusée, et je deviens moi-même peu à peu une vieille femme rusée, et le dernier être humain qui respirera sur cette planète sera une vieille femme rusée qui élève des poulets et plante des choux, ne se fait plus d'illusions et a survécu à tous ses enfants. »

L'avenir brossé par Marcel Théroux est très sombre, mais c'est grâce à sa résilience que l'homme peut y survivre.
Cette dystopie se lit d'une traite. J'ai particulièrement apprécié la personnalité de l'héroïne, sa capacité à survivre et sa résilience d'un monde perdu.
Un roman fort qui me poursuivra longtemps.

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Sous couvert d'un roman d'aventure post-apocalyptique, dans un futur proche, l'auteur décrit le combat solitaire de l'homme contre un environnement hostile. Il écrit sur la confiance que l'homme sait tirer de sa propre force, la persévérance, le dévouement, la lutte et la puissance de l'esprit. Mais Theroux donne aussi une image de la vulnérabilité des êtres humains en relation avec les technologies avec lesquelles ils s'entouraient... dans un monde, désormais voué à l'oubli.

Si "Au nord du monde" donne une vision plutôt pessimiste de notre avenir, l'auteur laisse également transparaître un message positif sur la résilience de l'individu... et -contrairement à "La Route" de Cormac McCarthy, auquel ce livre a parfois été comparé- le lecteur reste finalement sur un sentiment d'espoir.

Une histoire intimiste dans laquelle on entre rapidement, non seulement à cause du principal personnage, fort et volontaire, de Makepeace (à la recherche du monde perdu au-delà de la Sibérie où sa famille quaker s'était autrefois installée)... mais aussi par un style d'écriture riche et figuré qui m'a fait particulièrement apprécier ce récit d'errance.
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« Je suis née dans le monde le plus vieux qui soit. Ce monde avait tout l'air d'un canasson à bout de forces que de vieilles blessures font boîter, bien décidé à envoyer valser son cavalier. Quant à mes parents, qui disaient aimer la simplicité et le langage franc et direct de la Bible, il y avait derrière eux un monde de pierres du souvenir, d'avions et de cités de verre qu'ils voulaient désapprendre. »

Makepeace est la narratrice de ce roman post-apocalyptique, dans lequel les surprises ne manquent pas. Au départ il faut faire confiance à l'auteur car rien dans le contexte ne différencie la narration de celle, par exemple, d'un western. C'est au fur et à mesure que sont données des indications sur la région du monde où nous nous trouvons. Pour en révéler un minimum, je dirais que les parents de Makepeace sont des quakers tardifs, venus au nord de la Sibérie dans l'espoir d'échapper aux tourments climatiques et politiques qui se sont aggravés. Pour cela, comme leurs semblables, ils ont acheté, cher, le droit d'y résider.

Evidemment toute cette expérience tournera au cauchemar, car s'il y a une chose sur laquelle on peut compter, c'est bien la dureté du monde, qui n'a que faire des croyances ou des illusions de bonté humaine. L'éternelle histoire de ne pas faire le bien qu'on voudrait et de faire le mal qu'on était persuadé d'éviter…
Ce roman est pourtant réellement captivant à chaque instant.

En revanche j'ai trouvé son style assez quelconque, avec tout de même de belles pages sur la nature, que la narratrice traverse à cheval (et parfois même à pied). Il ne faudrait toutefois pas s'attendre à y lire quelque chose de similaire aux romans d'Antoine Volodine, par exemple, qui avec des thématiques proches propose des expériences de lecture beaucoup plus abouties.
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Le récit est bien mené, efficace et parfaitement assaisonné de révélations qui nous font peu à peu découvrir la vie et la solitude de Makepeace. Cependant, ma seule déception réside dans l'absence d'originalité du monde post-apocalyptique décrit par l'auteur. On y retrouve tous les éléments habituels que l'on trouve souvent dans les romans et les séries après un effondrement. Cette image du héros solitaire – survivaliste – portant seul en lui ce qui reste de l'humanité, fait face à la dangerosité du groupe, indubitablement pourvu de tout ce qui caractérise le pire de l'être humain.
Lien : https://bw.heraut.eu/user/Ba..
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En Résumé : J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce récit qui va nous faire partager le voyage de Makepeace, dans un futur lointain et post-apocalyptique. L'univers est l'un des gros points forts de ce récit, principalement dans cette toile de fond qui défile et qui fait qu'il en devient presque un personnage à part entière du livre. Un monde froid, glacial, sauvage, violent, mais qui ne manque pas aussi de dépayser, se révéler impressionnant, captivant, majestueux. Un univers qui répond aussi, d'une certaine façon, aux thématiques complexes soulevées par le récit avec cette âpreté de la vie. L'intérêt de ce monde post-apo vient du fait que l'auteur ne parle jamais clairement de la catastrophe, jouant ainsi avec le lecteur, amenant quelques indices flous ici ou là, poussant finalement chacun à se questionner. Comme souvent dans ce genre de récit, l'humnaité s'est, d'une certaine façon, repliée sur elle-même, retombant dans une certaine sauvagerie, une violence, une domination, tout en restant ancré dans des croyances, des envies qui n'ont plus lieu d'être finalement. le personnage de Makepeace, et les rencontres qu'elle va faire, est le second point fort de ce roman dévoilant quelqu'un de touchant, d'attachant, d'humain, qui à une vision brusque et sans concession de son monde, de ce qui l'a amené au point ou il en est. C'est aussi un roman qui soulève de nombreuses réflexions intéressantes et bien amenées sur notre société, la façon dont nous voyons et traitons notre planète, mais aussi les autres et d'autres encore. Alors après, il y a bien un petit côté linéaire au récit, une ou deux fois un léger sentiment de déjà-vu qui transparait, ainsi que quelques révélations prévisibles, mais rien qui n'est venu gâcher ma lecture. La plume est simple, incisive et efficace et je suis bien content d'avoir sorti ce roman de ma PAL tant il m'a offert un très bon moment.


Retrouvez la chronique complète sur le blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Dans la ville d'Evangeline en Sibérie ou vit le shérif Makepeace, il n'y a plus de vie, tout semble mort. La cupidité humaine a enclenché l'anéantissement ! Dans ce désert glacé où la vie rêvée de ses parents Quakers n'a plus sa place, Makepeace ne sait plus si elle doit encore espérer dans cette glaçante solitude. Alors qu'elle songe a quitter définitivement ce monde dans lequel elle ne trouve plus de raison de vivre, un avion la survole et s'écrase quelques mètres plus loin. L'espoir renaît, Makepeace est convaincu que cet avion est la preuve qu'une civilisation est encore existante et qu'il lui faut la rejoindre pour pouvoir survivre. Sa quête se transforme rapidement en traque, il lui faut un courage surhumain pour faire face à cet univers en perdition. Un roman post apocalyptique surprenant où tout est dévoilé à petites doses pour laisser au lecteur l'espoir d'entrevoir un monde meilleur porté par la loyauté et la ténacité du personnage principal Makepeace. Ce roman a reçu le prix de l'inaperçu étranger 2011, prix qui récompense les romans qui' n'ont pas reçu l'accueil médiatique qu'ils méritaient, perso je suis ravie de ne pas être passée à côté !
Lien : http://ma-bouquinerie.blogsp..
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"Je croyais être née dans un monde jeune qui vieillissait sous mes yeux. Mais quand ma famille est arrivée ici, le monde était déjà vieux. Je suis née dans un monde le plus vieux qui soit".

Makepiece n'a pas toujours été seule. Ses parents avaient fait le choix de s'établir dans le Grand Nord, de fuir une civilisation à bout de souffle et des villes étouffantes pour rebâtir et repartir sur de nouvelles bases. Des grands espaces, une nouvelle organisation grâce à ces terres louées par le gouvernement russe qui entreprenait ainsi de peupler d'immenses vides de son territoire. Mais lorsque les conditions de vie dans le sud sont devenues intenables, nombre de réfugiés ont rallié le nord, amenant avec eux le déséquilibre qui avait déjà ébranlé de nombreuses régions du monde. Makepiece est née dans le Grand Nord, elle ne connait rien d'autre que le maniement des armes et la façon de survivre en milieu hostile. Cela fait longtemps que sa famille est morte, que sa ville est déserte et qu'elle assure sa sécurité face aux tribus nomades qui passent parfois. Un beau jour, Ping débarque, une cohabitation s'installe, l'embryon d'une nouvelle famille. Un peu plus tard, un avion survole la région et Makepiece se prend à rêver que tout ne soit pas encore terminé et qu'il existe, en Alaska ou ailleurs des promesses d'un avenir moins solitaire.

"On ne s'attend jamais à assister à la fin de quoi que ce soit"

C'est un puissant roman d'aventures que nous offre Marcel Theroux, et que Zulma a la bonne idée de rééditer à un moment où il devrait trouver une résonance particulière auprès de ceux qui s'interrogent sur l'avenir de notre monde. Un roman d'aventures et un récit dystopique qui place l'homme à l'intersection de la modernité et de l'état sauvage pour mieux interroger ses choix. Les traces de la civilisation sont omniprésentes mais désormais inutiles. Ce qui était autrefois un gigantesque complexe dédié à la recherche scientifique la plus pointue n'est plus qu'un champ de ruines que certains continuent à fouiller pour tenter d'en extraire de quoi croire encore. Et Makepiece, malgré ses aspirations à une vie simple va se trouver embarquée contre son gré dans des expéditions dangereuses.

Entrer dans ce roman c'est se laisser envelopper par le souffle de l'aventure et des grands espaces aux côtés d'une héroïne marquante, un personnage féminin qui nous change des standards de la littérature. C'est aussi se laisser questionner avec beaucoup d'intelligence sur ce qui forge un être humain et l'enchaîne à la vie coûte que coûte. J'ai adoré le voyage, autant pour le fil narratif remarquablement maîtrisé que pour son contenu aussi dépaysant qu'enrichissant. Et si Makepeace se"méfie des mots et de ceux qui les utilisent", de mon côté j'ai savouré ceux de Marcel Theroux en digne fils de son père (Paul Theroux auteur de Patagonie Express... à lire si ce n'est pas encore fait).
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Western + dystopie + Sibérie, l'équation d'un roman original et intriguant.

Le récit débute dans une ambiance de western du Nord.

Makepeace est shérif d'une ville dorénavant déserte. Les pionniers venus pour coloniser cette région de la Sibérie ont tous disparu suite à une catastrophe dont on ne connait pas l'origine.
L'arrivée de Ping va l'obliger à sortir de cette solitude imposée.

Le début du roman est remarquable. Les errances solitaires de l'héroïne, la taïga pour décor, la désolation de cette ville-fantôme, tout concourt à installer une atmosphère saisissante de fin du monde.
Cette partie reprend les composantes habituelles d'un roman survivaliste, mais les superbes descriptions de paysages et le caractère bien trempé de Makepeace lui donnent une âme supplémentaire.

« le silence règne, désormais. La ville est plus vide que le paradis. Mais avant ça, il y a eu des moments si durs que j'accueillais presque avec gratitude une bonne vieille tuerie entre adultes consentants. »

Le crash d'un avion va entrainer Makepeace dans une toute autre aventure, et par là même faire basculer l'histoire dans un récit post-apocalyptique plus classique. Plus de personnages. Plus de rebondissements. Un scénario qui se complexifie. Ce que le récit gagne en actions, il le perd en émotions et en sensibilité.
Cette partie, plus longue, m'a nettement moins intéressée.

Une héroïne charismatique, une première partie envoûtante. Quel dommage que la suite du roman perde son inspiration initiale.
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