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3,55

sur 119 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Voilà un auteur que je ne connaissais pas du tout avant d'avoir eu l'occasion de découvrir ce roman. Je dois dire que j'ai été vite intriguée et comme j'aime toujours découvrir de nouvelles plumes, je l'ai découvert avec plaisir. Seulement, je n'ai pas pleinement réussi à accrocher à ce roman dont le fil rouge devient trop vite prévisible...

La force de cette histoire, c'est que nous suivons plusieurs protagnistes à la fois, ce qui permet d'amener du mouvement et différents points de vue. Son point faible? Ses nombreux protagonistes qui pour la plupart sont peu attachants et dont les récits de vie manquent de rythme et sont souvent trop prévisibles. Sa force est donc tout autant sa faiblesse, du moins à mon avis. J'ai eu la sensation d'un traitement peu approfondi et pas assez mystérieux d'un sujet pourtant très intéressant à la base, ce qui ne permet pas au lecteur de s'impliquer pleinement dans l'histoire et donc de la vivre.

Lorsque je lis des policiers ou des thrillers, je recherche vraiment cette sensation d'être emportée et prise par le récit, de participer pleinement à l'enquête. Ici les faits sont tellement dispersés et noyés sous un flot d'informations secondaires moyennement intéressantes que cela en terni clairement l'intérêt et rend l'histoire décevante. Sans compter que nous devinons la conclusion bien trop rapidement pour garder une once de suspense suffisante pour maintenir la tension des débuts.

Au fil des pages, j'ai donc déchanté alors que le début commençait fort avec l'histoire du bébé et du cadavre. Alors que le style de l'auteur est vraiment agréable, je n'y ai pas trouvé les ingrédients que j'aime tant et si j'ai passé un moment sympathique, ce roman ne m'aura pas marquée plus que cela avec ses longueurs et son histoire somme toute assez lente. Je suis quand même contente de lui avoir donné sa chance, car il se pourrait que je tente d'autres romans de l'auteur vu ses idées de base originales.

En bref, ce roman a de nombreuses qualités mais globalement je les ai trouvées mal agencées et mal distillées. Cela amène des longueurs et un intérêt aléatoire qui gâchent le plaisir de lecture. Toutefois le style de l'auteur est très agréable et donne envie de lui donner une autre chance.
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Tout d'abord, je tenais à remercier Babelio et les éditions Versilio, qui m'ont permis de découvrir ce livre lors d'une opération Masse Critique.

Le commissaire divisionnaire Edwige Marion est chargée d'enquêter sur le meurtre d'un enfant étrange, retrouvé sur la plage de Berck.
Par la même occasion, Nina, la fille d'Edwige, va venir la retrouver affolée, et recouverte de sang. Quels sont donc les liens qui réunissent ces deux drames ? L'enquêtrice va donc devoir creuser pour déterrer la vérité...

En ce qui concerne les personnages, ils sont multiples. Mis à part Edwige, sa fille Nina, et Sacha, le scientifique, j'ai eu du mal à m'y retrouver.
Edwige, qui a été blessée au cerveau lors d'une précédente enquête, doit lutter contre les séquelles de son accident. Pour l'épauler dans son enquête actuelle, elle va faire appel à ses colocataires pour faire avancer l'enquête et protéger sa fille. Cette femme semble avoir vu des choses difficiles durant sa carrière et dans sa vie personnelle. Mais n'ayant pas lu les 21 précédents opus, j'ai du en louper des détails...
Nina, elle, est un personnage louche, buté, qui semble cacher bien des secrets...
Sacha est un grand scientifique mondialement connu, qui base ses recherches sur le lait maternel. Un jour il va médiatiser ses découvertes, pour lesquelles il n'a pas toujours usé des bonnes méthodes...

Que dire du livre en général ? Bien qu'aimant beaucoup la littérature policière, je dois avouer que "Dérapages" fut une déception. L'histoire démarre sur les chapeaux de roues, pour... retomber comme un soufflé...
Je n'ai pas réussi à rentrer totalement dans l'histoire. Je n'ai pas trouvé les personnages attachants, à tel point que par moment je les confondais presque, ou je ne me rappelais déjà plus de leur fonction ! J'ai trouvé que l'intrigue était lente, très lente, et qu'elle manquait de suspense. J'ai trouvé intéressant le sujet de la génétique dans l'histoire. Toutefois, cela méritait largement d'être mieux creusé. En ce qui concerne la fin, je l'ai trouvé incroyablement vite expédiée. Bien que les dernières lignes envisagent une suite, beaucoup de questions demeurent sans réponse, ce qui est décevant.

En conclusion, "Dérapages" est un livre pour lequel j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, que j'ai trouvé lente. de plus, l'auteur nous renvoie sans cesse aux précédents opus lorsqu'il s'agit de parler un peu de la vie de ses personnages, ce qui est lassant... Bien que l'enquête parte d'une excellente idée, l'histoire peine à être réellement intéressante. Une déception...
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J'étais impatiente de lire ce polar fiction et de découvrir Danielle THIERY, et je suis restée sur ma faim. Qu'est-ce qui a fait que je n'ai pas accroché plus que cela à la lecture de ce roman ?

Le début semblait prometteur : un cadavre découvert sur une plage du nord de la France,  un enlèvement d'enfant, une jeune femme Nina en état de choc débarquant d'Angleterre à l'allure inquiétante - laquelle se révèle être en fait la fille adoptive du Commissaire Edwige MARION chargée de l'enquête du cadavre découvert-, la soeur de Nina, Angèle, et son mari Sasha, célèbre Professeur, d'origine russe, dont le travail scientifique était basé sur le génome humain, hébergeant Nina, restent  introuvables et injoignables.

Trois faits divers à suivre en parallèle, pas évident mais bon pourquoi pas ?

Mais bien vite, la première piste avorte nous laissant devant des faits invraisemblables. La seconde se révèle très rapidement irréaliste, quant à la troisième un psy se chargeant de la garde d'une malade à domicile 24 heures sur 24, cela parait encore plus incroyable.

L'équipe de policiers semble piétiner dans ses investigations. Ils subissent les actions des criminels avec un laxisme déconcertant. le commissaire MARION se démêle avec ses supérieurs et les diverses organisations chargées d'ordonner les mesures judiciaires permettant ou non diverses actions.  Son implication avec un personnage ayant apparemment un rôle important dans l'affaire s'avère trop proche pour que cette enquête lui reste confiée. Quant au dénouement, je l'ai trouvé beaucoup trop succinct, vague, voire quelque peu "tiré par les cheveux".

En revanche, je reconnais que le style de ce roman s'est révélé clair, agréable, rapide. J'ai même regretté les chapitres bien trop brefs laissant le lecteur en stand by. 

En conclusion, je donnerai quand même une seconde chance à cette auteure car je ne veux pas rester sur cette mauvaise impression.

Je remercie Babelio et Versilio pour m'avoir permis de découvrir Danielle THIERY.
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Le gros problème de ce roman c'est qu'il n'a rien d'un roman. On dirait la retranscription d'une affaire réelle, aussi peu affriolante qu'un vol de mobylette dans la Creuse, mais qu'on aurait (mal) déguisée en roman à suspense en ajoutant des enfants difformes et des manipulations génétiques.

D'ordinaire, les policiers et les techniciens de labo rigolent devant des séries qui n'ont strictement rien à voir avec leur quotidien. Cette fois, j'ai l'impression qu'on a l'inverse, le roman qui cache désespérément qu'il ne fait que narrer l'avancée laborieuse d'une enquête. Très vite, la police possède le plus gros des informations, elle met simplement du temps à savoir qu'elle les a. Il faut trier, recouper, suivre les pistes.
Est-ce que le flic au travail a la sensation du "suspense"? Non. Nous non plus. Si je devais spoiler le roman, je ne saurais même pas quoi vous dire, tant on sait déjà à peu près tout dès le début.



L'histoire :

1) Un corps dont on ne peut déterminer l'âge, à la fois vieux et infantile, est retrouvé sur une plage.

2) Une femme subit un échange d'enfant : on lui prend son bébé pour lui refourguer une gosse difforme.

3) La fille de la commissaire débarque par le tunnel sous la manche, muette, tâchée de sang et traumatisée et l'autre fille ainsi que le mari (scientifique spécialiste du génome) de celle-ci sont introuvables.

Comme vous voyez, c'est encore un gros "+1 flic impliqué hyper personnellement dans l'enquête".



J'en arrive au coeur du problème. L'écriture. (Jusqu'aux 2/3, parce que pour être honnête, ça s'arrange sur la fin. ) Ce n'est pas un problème de réalisme, pas non plus exactement ce qu'on nommerait un problème de cohérence, plutôt une carence en matière de relecture, ou ce qu'un prof mal luné soulignerait rageusement sur une copie en notant dans la marge " Mal dit".

Démonstration.

1 - La femme fusée

Tout a commencé à la page 18 (dire que le roman s'ouvre page 12... La lune de miel aura été brève...) lorsque Jennifer se fait rentrer dedans (par l'arrière) par un autre véhicule. Puis ils sortent et l'autre conducteur la prend par le bras et la tire vers sa voiture à lui. En général, quand on rentre dans une bagnole, on ne peut pas dire que les distances de sécurité soient respectées, ce qui fait donc vraisemblablement un trajet de... quoi? 4m, 5m entre les deux portières conducteur? Pendant ce temps, Jennifer remarque une femme derrière les voitures. Elle la remarque même super bien puisqu'elle a le temps de faire un rapprochement entre son look et celui du conducteur indélicat qui est en train de la remorquer ("elle eut l'idée de résister mais ne le put"). Comptons arbitrairement qu'ils progressent à 3km/h. Ce qui fait un trajet de 6 secondes. Puis dès que le conducteur arrive à son véhicule, et on insiste bien sur la rapidité de l'action, il la lâche, monte, démarre en marche arrière et s'éloigne "rapidement". C'est alors que "de loin", Jennifer voit la femme qui était à l'instant derrière leurs voitures, monter à bord de l'autre véhicule.

Mais comment elle a fait, bordel, pour arriver "au loin", plus vite que le 4x4 de l'autre cinglé!!!? Elle avait une fusée dans la poche? Des bottes de 7 lieues??? Rhhâââ voilà, j'avoue tout, je me suis braquée à cet instant précis. Arrêtée. Ai relu le passage. Vous voyez bien ce que je veux dire, c'est pas impossible de décrire cette scène, un gars qui reprend plus loin une personne. Mais dit comme ça, on comprend autre chose, ou on ne comprend pas le déroulement, ça coince.

Et si ça n'avait coincé que là, j'aurais oublié. Mais pendant deux centaines de pages, c'est persistant. Phrases étranges qu'on relit pour comprendre. Décalages entre ce qui est écrit et ce qui est attendu. Étrangetés diverses qui auraient dû disparaître à la relecture.

Autres exemples car je ne voudrais pas qu'on m'accuse de condamner à la légère.

2 - A la louche (p84)

Il faisait partie du minuscule pourcentage de flics ayant pu accéder au grade de commissaire par la voie d'accès professionnelle qui permettait aux officiers âgés de plus de 50 ans de devenir "patron" []. Un quart des commissaires embauchés chaque année provenait de cette filière.

Et un minuscule impôt de 25%, ça vous tente?

3 - Association d'idées (p100)

Les deux premières phrases d'un chapitre:

"Jennifer avait terminé son festin depuis longtemps. Elle avait fini de nettoyer la douche pour faire disparaître une petite coulure de sang sur le mur [...]"

Alors euh... Jennifer n'a mangé personne, hein. On suppose qu'elle a pris un casse-croute avant de faire un peu de ménage. J'ai quand même bien rigolé. Vous croyez que c'était voulu?

4 -Ubiquité (j'espère que vous avez bien lu "ça m'intrique" mon article sur la physique quantique) p 121

Ce point numéro 4 est encore sujet à caution, après quelques consultations expertes et/ou téléphoniques.

Je vous situe: Il y a la capitaine qui doit être ailleurs, loin, en train de surveiller quelqu'un. Puis il y a la commissaire, chez elle. Coup de téléphone.

" Décidément, c'est la série", avait commenté la capitaine avec sa sobriété habituelle. Elle était toujours en faction à l'Hôtel-Dieu, se relayant avec Stéphane auprès de Nina. Marion avait appris de sa bouche ... "

Marion, c'est la commissaire. Qui raccroche, entend du bruit en bas, descend voir et trouve une femme nue devant le frigo et la capitaine n'est pas loin, elle sort du lit pour venir s'excuser. Elle n'est donc pas à l'Hôtel-Dieu???

Reste à savoir si 1) Elle possède un don d'ubiquité qui permet de conjuguer travail et "partie de baise" (c'est pas moi, c'est Marion qui le dit). Très pratique. 2) Elle roule vraiment très très vite, la police abuse des gyrophares. Et au lit, à cette vitesse là, je comprend même pas que la fille ait eu le temps d'avoir soif. 3) le narrateur omniscient nous a menti. C'est très moche. C'est comme dire à un gamin que le père noël n'existe pas. 4) Ce n'était pas une phrase de narration, c'était la suite de la conversation téléphonique, rapportée en discours indirect libre, c'est Valentine qui ment, donc, sur sa localisation, tout en faisant des trucs lubriques avec la main qui ne tient pas le téléphone et finalement mon exemple numéro 4 est caduque.

N'hésitez pas à voter, c'est gratuit.

5 - What the fuck??!! (merci à C'era pour son commentaire en cours d'écriture, ça résume l'ensemble!!)

Une dernière pour la route, de ces phrases qu'on retourne en tous sens en se demandant ce que ça vient faire là. Et croyez bien que le contexte n'éclaire en rien...

" - Essayez de trouver ce technicien, lui dit Marion pour le rasséréner.
Elle faillit ajouter "on ne sait jamais" mais se mordit violemment la langue. Elle n'en était pas encore là, Dieu merci."



Et il en reste. Cherchez !
Lien : http://talememore.hautetfort..
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Les produits laitiers sont nos amis pour la vie (ou pas)...

Un cadavre de bébé aux traits de vieillard sur une plage du Nord, une jeune femme sur Paris à qui son bébé est enlevé et à qui on laisse en remplacement un bébé difforme et rabougri à nourrir au sein, une ado qui débarque de l'Eurostar en provenance de Londres traumatisée et qui n'est autre que la fille adoptive du Commissaire divisionnaire Edwige Marion. Tout semble lié à une sombre histoire de manipulation génétique et au brillant généticien, Sasha Azonov.
Edwige Marion et son équipe vont avoir fort à faire pour y voir clair dans cette histoire.

Malheureusement, ça n'a pas été mon cas. Rapidement, j'ai dénoué les nœuds de l'intrigue et compris à la fois de quoi il retournait et qui était impliqué dans cette affaire. Pourtant l'idée de départ en elle-même avait de quoi séduire, dommage qu'elle se soit perdue dans les méandres de l'enquête et la confusion des relations entre les uns et les autres.
Un certain nombre de choses m'ont fait tiquer dans cette enquête outre la prévisibilité des évènements, à commencer par les nombreuses incohérences, contradictions et autres contresens présents dans la grosse moitié du livre (ma binôme de lecture, Soundandfury, les a méticuleusement relevés et vous en parlera certainement dans son article).
Pour ma part et en exemple, je n'en citerai qu'une : [SPOIL : E.M. est chez elle, au téléphone avec V. qui se trouve en un certain lieu afin de veiller sur N., E.M. entend du bruit, raccroche le téléphone, descend et trouve dans sa cuisine une telle qui finit par lui dire qu'elle sort de la chambre de V. avec qui elle faisait crac-crac, V. débarque finalement dans la cuisine... WTF?! A moins que V. n'ait des pouvoirs de téléportation, qu'on m'explique comment elle peut soudain être là dans la maison...].
Donc il y a ça, mais il y a aussi tous ces moments où vous attendez que la flopée d'inspecteurs, policiers de France et de Navarre finissent par percuter sur des indices qui sauteraient aux yeux d'un aveugle et devraient leur permettre de résoudre quelques-unes des énigmes auxquelles ils sont confrontés. Mais non, non, ils sont là, ils touchent du doigt le truc puis ils laissent tomber, puis y reviennent encore et encore. Rageant ce manque de perspicacité qui surprend et agace au vu de l'expérience de la plupart de nos enquêteurs...
En attendant, dans l'équipe adverse des méchants (sorte de mafia russe), l'organisation est quasi sans faille anticipant les faits et gestes de nos policiers et les faisant gentiment tourner en bourrique.
Après, je sais pas, peut-être est-ce ainsi dans la réalité : forces de police et inspecteurs bien largués, communication/recoupement des indices entre les services aléatoire et approximatif avec en face une organisation criminelle à la pointe (petits moyens vs gros moyens).
J'avoue aussi que les nombreuses références au passé d'Edwige Marion et son rapport plein de sous entendus avec les membres de son équipe ont fini par me frustrer mais, là, il ne faut peut-être pas spécialement en tenir rigueur à l'auteure (j'avais qu'à lire les 10 premiers opus des aventures de la Commissaire!).
La fin m'a paru un peu bâclée, un dénouement qui manque de peps, pas de grande révélation. Je dirai même qu'arrivée à la toute fin de cette histoire, il m'a semblé que l'auteure avait fait bien peu de cas de certains des protagonistes, expédiant plus que rapidement les faits les concernant.

Côté écriture, quelques propos sexistes et des réflexions qui m'ont fait bondir.
Une ribambelle de personnages homosexuels (presque trop pour le coup) qui m'a fait me demander pourquoi ce choix (mais à la rigueur pourquoi pas me direz-vous).

Toutefois, certains personnages m'ont donné envie d'en savoir un peu plus à leur sujet et si dans ce titre, la plume de l'auteure est victime de nombreuses maladresses (à se demander si relecture et correction il y a eu), tout n'a pas été sans intérêt. Une certaine tension est là du fait de quelques passages à suspens captivants, un certain attachement à quelques personnages, un certain intérêt pour la personnalité d'Edwige Marion aussi. Mais encore une fois, et c'est un regret, rien qui ne fasse de ce policier un souvenir mémorable.

J'ai malgré tout envie d'aller (si l'occasion se représente) vers un des premiers romans de l'auteure pour voir ce qu'il en est de ce quelque chose qui dans son style ne m'a pas complètement rebutée. Et pourquoi pas lire un jour aussi le 1er opus des aventures d'Edwige Marion.

Merci à Babelio et les éditions Versilio de m'avoir fait découvrir cette auteure.
Lien : http://quel-bookan.hautetfor..
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Tout est là pour une création d'un polar réussie.
Construction hachée en chapitres brefs, très brefs parfois, pour rendre la lecture rapide. Beaucoup de personnages, peu approfondi - il faut peut-être avoir lu la dizaine d'autres aventures policières de la principale intéressée, Marion, pour de plus amples informations.
L'histoire tourne un peu en rond, à cause des relances constantes, tentatives de provoquer quelque chose d'haletant.
A force, je n'y ai rencontré que l'ennui. Des clichés féministes et machistes constant. L'idée de développer un autre aperçu de la vie de couple traditionnelle était intéressante pourtant, j'ai apprécié l'intention de parler d'homosexualité et de bisexualité ; malheureusement c'était du genre très en surface, peu approfondi.
Nina et Marion, une relation à laquelle je n'ai pas cru, dommage.
Le travail d'écriture est bien sûr maîtrisé, l'aspect atmosphère, profondeur des personnages, aurait dû être plus abouti. Quitte à diminuer la relance constante de l'affaire. Marion devient un personnage insipide à force.
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