Les MacCoy, tome 1 : L'ogre et le chardon

Ce livre a été choisi pour le bookclub du mois de mars en Ecosse 🏴
Il est évident que je ne l'aurais jamais lu sans cela ^^
Young adult ce n'est clairement pas un genre que j'apprécie mais le but de ce challenge est aussi de sortir de sa zone de confort et je l'ai fait.
Si l'histoire des clans, est intéressante elle est bcp trop peu développée. On n'apprend rien sur leur mode de vie (à part quil y a une hiérarchie). Tout le reste n'a aucun intérêt...
On ne visite pas l'écosse, les paysages sont à peine développés. Tout tourne autour de la psychologie de Phedre et dieu qu'elle est saoulante 🤦
Je n'ai éprouvé aucun sentiment envers les personnages à part de l'agacement...
En bref je ne lirais jms les suites, je me suis fait violence pour finir celui ci !
Mais si vous aimez les livres sans prise de tête avec des jérémiades incessantes et des scènes de cul inutiles, vous pouvez vous lancer 😜

Bye bye le chardon

Pour ma première lecture de l'année, j'ai jeté mon dévolu sur le premier tome d'une saga qui m'intrigue depuis quasiment deux ans : la saga des MacCoy.

Pour commencer, j'ai adoré la plume de l'autrice qui nous transporte dès les premières pages en Écosse.
Les personnages et leurs psychologies sont extrêmement bien travaillés.
Cependant, à ma grande surprise, ce premier tome n'est pas tout beau tout rose. Certes la romance est présente mais l'intrigue tourne plus autour des clans, des guerres, des trahisons …

Même si j'ai passé un très bon moment de lecture, le coup de coeur n'a pas été au rendez-vous, j'ai certainement placé la barre un peu trop haute …

Même si j'ai hâte de savoir la suite, je vais me laisser un petit peu de temps avant de me plonger pleinement dans le tome 2.

Il ne m'est pas sauté aux yeux que Phèdre soit un prénom courant en Écosse. En conséquence j'ai vérifié si son histoire n'avait pas à voir avec celle de l'héroïne mythologique.

Fille du roi de Crète, Minos et de sa femme légitime Pasiphaée, elle se trouve être la demi-soeur du terrible Minotaure. Ce dernier, vaincu par le fils du roi d'Athène Thèsée grâce à une ruse d'Ariane (soeur de Phèdre) amoureuse de Thésée.

Mais après sa victoire c'est Phèdre que Thésée emmène à Athène et épouse pour qu'elle règne à ses côtés (son père s'étant jeté à la mer croyant son fils dévoré par le monstre).

Cependant Thésée est déjà marié à l'Amazone Antiopé qui lui a donné un fils : Hippolyte. Devinez quoi, non seulement les épouses sont jalouses, mais Phèdre va devenir amoureuse de son beau-fils Hippolythe. Et les copines de la première femme qui, rappelons-le sont des Amazones, soit de féroces guerrières, viennent venger l'honneur d'Antiopé..

Mais Hippolyte met la honte à Phèdre en refusant ses avances et par vengeance, coup classique, elle accuse Hippolythe d'avoir voulu la violer.

Vénèr, Thésée ne voulant pas tuer son fils de ses propres mains appelle sur lui la colère du dieu Poséïdon.

Tout cela pour dire que ce roman n'a rien d'original et ne fait que reproduire une de ces histoire d'amour de rivalité et de vengeance qui existent depuis que le monde est monde, mais dans le décor des Highlands.

Phèdre quitte la France pour Édimbourg, suivant les dernières volontés de son père. Très vite, elle découvre que la vie clanique existe toujours. Elle se retrouve entraînée dans leurs querelles bien malgré elle et doit trouver refuge chez un chef de clan, Caleb.

J'ai vu beaucoup d'avis positifs sur ce livre donc j'avais hâte de le lire. La lecture est fluide, les pages s'enchaînent très vite. L'idée de conserver les clans écossais à notre époque m'a beaucoup plu.
J'ai lu très rapidement la première moitié du livre. Ensuite, le livre entre dans le coeur de son sujet, c'est à dire la romance. Les passages relatifs à la vie de clan et tous les conflits et considérations politiques passent en second plan. On se focalise surtout sur Phèdre et ses sentiments, ou on part dans des descriptions sexuelles détaillées dans une relation dominant / dominée qui m'a franchement dérangée à de nombreuses reprises. Je savais que c'était une romance, mais il faut croire que ce genre n'est pas pour moi … J'ai même lu les derniers chapitres en diagonale. C'est dommage car l'univers dépeint par l'autrice m'a intéressée et j'aurais continué à lire la suite avec plaisir.

A force de voir passer sur Insta les posts sur cette série, j'ai fini par céder à la tentation de lire « Les McCoy ». Sortez les casques, ça va faire mal.
Je suis totalement à contre-courant. Faut dire que les personnages matchos, un peu mal dégrosssi, coincés dans un esprit « Moi Homme - Moi savoir pour toi Femme » ça ne m'a jamais fait rêver. Je les tolère en Urban Fantasy (parce que c'est compliqué ce genre de roman sans loup garous), mais vraiment, je lève les yeux au ciel la plupart du temps. Attention, ce n'est pas parce que je n'aime pas ça, que je critique les personnes qui aiment ce style de personnages. Il en faut pour tous les goûts !
Bref, je ne m'attendais pas à cela. J'ai vite était refroidie par l'affrontement des clans. A vrai dire, au début de l'histoire, j'ai eu l'impression de me retrouver dans un mauvais épisode de « Sons of anarchy » (soit dit en passant, ils sont loooooin d'être tous bons). Deux clans qui s'affrontent, un no mans land, un combat de chef, une exécution pour traitrise, pas du tout ma came.
Alors pourquoi j'ai fini ce livre me direz-vous ? A cause du prologue. J'ai absolument voulu savoir ce qui était arrivé à Phèdre. Et faut dire que l'histoire n'a commencé vraiment à m'intéresser lorsque l'on découvre qui elle est vraiment (quasiment à la moitié du livre). Bon je vous passe le fou rire, et oui en lisant la dernière des MacLeod forcément Phèdre c'est transformée en Christophe Lambert avec une perruque. Et oui, je regarde un peu trop la TV.
Passer tout cela, l'intrigue et les personnages deviennent plus intéressants sans pour autant me convaincre totalement. Alors, avant de me faire un avis définitif, je pense commencer le tome 2 pour vous où cela nous mène.

Une version moderne des highlanders.
Mais je n'ai pas accroché. Ce fut pour moi un abandon à 200 pages.
Pourtant l écriture d Alexiane Thill est fluide, directe et vous plonge immédiatement dans l ambiance.
Pour ma part, ce n est pas ce à quoi je m attendais, et c est ma faute j'aurais dû mieux me renseigner avant de m y plonger. J'avais envie d un roman plus historique semblable à Outlander. Et m'a déception m a gâché ma lecture.
Je le remet donc dans ma pal, pour le reprendre à un meilleur moment.