Suite à l'usage abusif que j'ai commis en me servant de "
Critique de la critique" pour exprimer mes opinions sur la question, bafouant le travail de chercheur d'un expert en littérature, je me devais de découvrir les écrits de M.
Tzvetan Todorov, sans me laisser impressionner par ce nom imprononçable.
Je remercie le hasard qui m'a fait croiser son chemin, car j'ai enfin compris, avec "
La Littérature en péril" pourquoi le programme de Français du lycée m'était souvent un calvaire, alors que je me plongeais allègrement dans le bain de la littérature, par pur plaisir et non pour obtenir une bonne note au bac.
Au lycée, on se contrefiche de réfléchir sur le sens des oeuvres étudiées; on les dissèque, on les autopsie, on les passe à la moulinette, on en fait de la chair à pâté, on se tape de la sémiotique, de la rhétorique, de la pragmatique, et autres joyeuseté.
Après quoi, on se demande pourquoi l'élève moyen déteste
Stendhal, Hugo et autres "classiques" qui deviennent un pensum détestable.
En conclusion, ce livre est hautement instructif, il aborde des tas d'autres sujets, et je l'ai lu comme on boit du petit lait.
M. Todorov, je vous aime.