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3,09

sur 44 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
« - Nick, arrêtes de boire !
- Nan !
- Nick, tu veux encore te réveiller à l'hôpital après un coma éthylique ?
- Mmmm….
- Et tu veux être obligé d'aller aux réunions des Alcooliques Anonymes pour y croiser ce type-là, le sex-addict qui te dégoûtes ?
- Mmmm……. Non………...
- Et ton diabète, tu y penses ?
- Pffffff… M'en fous, puisque l'on ne trouve plus d'opium… Je vais boire le sang de jeunes femmes et je retrouverai la force et la jeunesse…
- C'est l'idée la plus absurde que j'ai jamais entendue, d'ailleurs tu aurais dû écouter un jeune chanteur belge et tu saurais qu'il n'y a que Kate Moss qui est éternelle…. »
Nick, personnage principal du livre est âgé de 65 ans, New-Yorkais, d'origine italienne, écrivain (comme l'auteur Nick Tosches).
Nick est un paradoxe ambulant : Capable de dépenser quelques dizaines de milliers de dollars pour des gyutos ou des tosus (couteaux japonais), fréquentant la boutique du meilleur boucher de New York, les meilleurs restaurants, les meilleures épiceries, il vole de la viande et de la nourriture assez médiocre dans les supermarchés discount… Capable de claquer 80 000 dollars par semaine, il n'a plus de dents et ne se fait pas faire un dentier correct, préférant arborer une prothèse faite de bric et de broc…
Nick séduit quand même encore les femmes en les épatant par son érudition (époustouflante) et ses relations (il est copain avec Johnny Depp, Keith Richards, et le gratin culturel New Yorkais).
Mais Nick est égocentrique, imbu de lui-même, détestable, lâche.
Nick ne veut pas vieillir. Nick devient fou, il parle avec Héraclite, il parle avec le diable. Puis finalement, Nick recommence à boire.
Je ne connaissais pas du tout l'auteur de Moi et le diable, après avoir lu sa biographie et découvert qu'il avait écrit (entre autres) des biographies de Jerry Lee Lewis ou Dean Martin, j'ai pensé que j'allais découvrir un auteur atypique, le sachant expert en musique, jugeant Elvis Presley ou les Beatles comme de pâles incarnations du rock à côté de bluesmen méconnus mais véritables précurseurs de cette musique, je me suis dit que j'allais me régaler. Hélas, le charme n'était pas au rendez-vous. Malgré une plume magnifique, agrémentée d'une érudition maniaque et d'un constant humour à froid, je n'ai pas adhérée au roman, ni au personnage et à son nombrilisme.
Mais tout de même, quelle magie dans cette prose, jugez-en par vous-même :
« Un soir, j'ai pu récupérer une des dernières truffes blanches de la saison, une magnifique pépite beige foncé et ferme, encore pleine de la terre des racines des chênes d'Alba, venant d'un colis arrivé ce jour-là au restaurant de mon ami Silvano sur la Sixième Avenue. le lendemain matin, j'ai fait frire à feu doux des tranches épaisses de magret de canard fumé, j'ai cassé six oeufs de cailles dans la graisse pendant moins d'une minute, puis je les ai déposés dans une assiette, les ai recouverts de pelures de truffe, et les ai mangés avec du bacon, du saumon fumé d'Irlande avec des lamelles d'oignons rouge, des câpres de Pantelleria, du citron et de l'aneth, et du bon pain au levain et au romarin chaud avec du beurre, et une salade de framboises jaunes, orange, rose et rouges sur lesquelles j'ai versé de la crème entière fouettée avec un peu de miel de fleurs sauvages de Casteggio. »
Il est à noter quand même que certaines scènes de sexe SM sont assez sanglantes, et que cela devrait être mentionné car ce livre n'est pas à mettre entre toutes les mains.
Je remercie Babelio et Albin Michel pour m'avoir fait découvrir cet auteur hors norme, dérangeant, mais ô combien talentueux.

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A paraître chez Albin Michel le 1er octobre 2015, « Moi et le Diable » (en anglais, Me And The Devil) est un roman écrit par Nick Tosches. Découvert dans le cadre d'une opération privilégiée, cet ouvrage a suscité des réactions très contrastées (de 1 à 5 étoiles) de la part des lecteurs de Babelio qui ont pu profiter de cette opération.

Nick (l'auteur ou le personnage de ce roman ?) est un écrivain vieillissant. Commençant à sentir sa fin approcher, il se met en chasse de jeunes femmes qu'il sait pouvoir impressionner par son raffinement (lequel ?) et par son érudition (bien réelle !). Animé d'une pulsion animale, il attrapera quelques proies et boira leur sang afin de renaitre à la vie.

Les 60 premières pages sont déconcertantes : elles reflètent la construction du personnage. Les chapitres font 2 ou 3 pages maximum et les idées se bousculent, sans fil conducteur. Une logorrhée inconcevable, sans queue ni tête, à mille lieux de la structure classique d'un roman. Un bouillonnement de vie, des tâtonnements et des pulsions dont l'issue reste incertaine. Puis, très lentement, les choses se mettent en place. Nick est dans son trip. Il a depuis longtemps constaté la futilité de la vie et, malgré sa vie de buveur et d'amant, il reste las, désabusé et obsédé par la crainte de sa mort. le sang de ses victimes, des âmes égarées, représente pour lui une nourriture, une boisson et une délivrance : un avant-gout de l'illimité (page 30). En elles, il voit des déesses dont il boit l'ichor qui donne la vie, la jeunesse et la joie (page 64). En s'abreuvant ainsi aux cuisses de ces jeunes femmes, Nick cherche aussi une communion avec elles et une transsubstantiation, car « le sang apporte la rédemption » et lui « donne l'impression d'être plus près de la beauté et de la force vitale » (page 155). « Le Dieu qui est en lui peut ainsi se manifester : des courants propices le traversent et sa perception est nouvellement aiguisée, avec une sensation neuve de brutalité intensifiée » : bigre, voici un jargon que ne renieraient pas certaines sectes américaines ! La violence et les scènes de SM se succèdent, à profusion : no limit, le sexe et le sang étant comme une idée fixe, obsessionnelle et compulsive. Réalité, fantasmes et addictions en tous genres. Dans son brouillard intérieur, Nick distingue un monde qu'il exècre : il veut fuir ces « esclaves blancs aux ignobles carrières d'indolence lucrative qui servent les maîtres de la finance, les ménagères de 50 ans, les gosses qui chient, les chiens qui jappent, les joggeurs et les joggeuses, la perfidie judéo-chrétienne, le bio ... ». Cette démangeaison et ce délire font penser à American Psycho : de la folie furieuse. D'ailleurs, Nick Tosches n'écrit-il pas « Notre esprit est la matrice dont les démons cherchent à fuir, cette fuite que nous leur interdisons » ?

Alors, qu'en penser ? Vous avez entre les mains un ouvrage atypique, halluciné et sanglant, pour le moins étrange et déroutant. Au-delà d'une histoire de vampire, crue, violente, et supposée originale -sur fond de recherche de l'immortalité-, vous avez probablement entre les mains le pur produit d'une frustration, celle de l'auteur ou de son personnage : des parents décédés (ou suicidés ?), un inceste (commis par qui ?), un long abandon affectif, un physique moyennement attirant, des fantasmes sexuels, un monde extérieur qui va trop vite, le vieillissement inéluctable du corps et de l'esprit, la drogue et l'alcool comme refuges illusoires, le tout enrobé dans l'emballage cadeau d'un propos scientologique offert par une des supérettes de Manhattan. le style est particulier. L'écriture des scènes de sexe est singulière. Auto-fiction ? Allez savoir ! Cette renaissance de Nick dans la douleur vous laissera perplexe ou vous révoltera par sa niaiserie, sa noirceur ou sa violence gratuite.

Heureusement, il y a la gastronomie italienne et de magnifiques descriptions culinaires. Alors, je remercie Babelio et les éditions Albin Michel pour cette découverte et je mets deux étoiles.
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Voilà une lecture découverte car je ne connaissais pas du tout Nick Tosches, auteur pourtant connu de bien des lecteurs. Il n'est jamais trop tard pour combler une lacune surtout quand on reste assez curieux pour découvrir de nouvelles façons d'écrire.

Ceci dit, pour apprécier une oeuvre ( et ce n'importe laquelle), il faut aussi que celle-ci trouve un écho chez le lecteur.
Hélas, j'avoue avoir eu du mal à trouver cette résonance et ce dés les premières pages. Je me suis laissée submerger par une prose riche, nerveuse, angoissante, dérangeante. Je n'ai pas pu saisir le sens d'un flot de mots qui m'est littéralement tombé dessus, je m'y suis noyée. C'était le trip de l'auteur, pas le mien. Certaines longueurs m'ont achevé.

Ce roman n'est pas pour tout le monde, c'est indéniable, mais cela ne signifie pas qu'il n'est pas bon. Il trouvera son public j'en suis certaine.
C'est un OVNI littéraire, un ouvrage déconcertant, hors norme et cela fait du bien dans le paysage de l'édition. Trop de formatage et on coule. Je regrette juste de n'avoir pas pu, su prendre ce navire sur cette mer de créativité. La prochaine fois peut-être.
Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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Jouons cartes sur table d'emblée pour l'un de ces nouveaux crûs Babelio : la lecture fut pas si mal mais le roman ne m'a que moyennement intéressé, à mon grand désarroi. Pourtant je ne cache pas qu'il a des qualités, évidentes comme peu visibles à première vue. Déjà évidemment, ce titre alléchant de mille promesses à la Rolling Stone. Me and the devil sonne volontairement comme un Sympathy for the devil. L'auteur cite même évidemment son ami Keith Richards. Il cite d'ailleurs pas mal de monde d'ailleurs (coucou Johnny Depp) tout en se mettant en quelque sorte en scène avec plus ou moins de distanciation. Et c'est en même temps déjà le point négatif --en toute subjectivité-- qui m'a gêné : Ce côté je connais du monde, d'ailleurs je vis fort bien à New York et je ne vais pas le cacher avec cet aspect haute culture (l'aspect érudit est omniprésent mais frôle presque la pédanterie) qui cadre avec revenu aisé, bon endroit pour vivre et bonne bouffe (très souvent l'on s'attarde sur la composition d'un plat culinaire, ingrédients --pas si faciles à trouver dans le commerce-- à l'appui !). Une espèce non pas de parisianisme mais quelque chose dans le même esprit bobo, New-Yorkais en sus s'y rapprochant (comprendre que les habitudes de consommation sont les mêmes) avec en plus des passages oscillants entre le Grotesque, l'auto-dérision, le sublime (un peu, nous noyer de mots n'est pas généralement la meilleure option) et la platitude.

Et si même le roman est en soi intéressant, sur les 400 pages qu'il fait environ, il ne commence pour moi à devenir prenant qu'après les 120-140 premières pages. Donc ne décolle véritablement qu'à un bon tiers. Là où chez Haruki Murakami, un roman-fleuve comme 1Q84 perdait pas mal de sa substance dans le troisième tome, donc vers l'approche de la fin (mais on peut pardonner à l'auteur vu que cette attente est justifiée par le lent rapprochement d'Aomame et Tengo), ici on a du mal à raccrocher les wagons dès le début. Il y a de ces livres qui évidemment ne s'en laissent pas compter (personnellement je prends UBIK de Philip K.Dick que j'adore mais qui ne débute véritablement qu'après le 4ème chapitre, l'attentat sur la lune, pour dès lors, ne plus nous lâcher), dont la difficulté est réhaussée par le plaisir de la lecture et quelque chose qui va probablement grandir et nous surprendre agréablement à la fin. Sauf qu'ici, si Tosches veut se rapprocher par exemple d'un certain Bukowski, c'est raté.

Ici je comprends bien sûr la métaphore du vampirisme (se régénérer en buvant le sang d'une jeune fille pendant l'acte sexuel proprement dit... En allant d'ailleurs pas forcément au bout de l'acte en lui-même d'ailleurs) qui peut tout aussi bien découler par ambiguïté de l'arrêt de l'alcoolisme du personnage/narrateur attention, voire même les touches fantastiques induites (la coloration de la pupille) qui finissent par fasciner un peu, j'apprends même des choses (le Baclofène, tiens, tiens...) mais au final je reste sur le pas de la porte (bon sang, quand j'écoute du Arvo Pärt, ça me laisse pantois, la musique me sidère. Je ne vais pas écouter ça en buvant mon petit lait sur le canapé en regardant l'air froid de la ville --oui New York c'est joli, certes-- pour me reposer en attendant ma nana. La musique je la vis comme une communion, mais c'est un point de détail). Trop de points de détails, trop de considérations qui bien souvent chez plein d'écrivains, ralentissent et finissent par énerver, voire faire décrocher le lecteur (et comme il s'agit d'une version aux épreuves "non corrigées" comme dit sur la couverture, on bute sur plusieurs fautes d'orthographe facilement repérables de plus, hélas). Et pourtant je concède que ce n'est pas un mauvais livre, c'est juste qu'il ne m'a pas emporté plus que ça, j'en suis le premier désolé.



Bon, haut les coeurs, la prochaine chronique Babelio arrive très vite et elle s'avère bien mieux, si, si.
Lien : http://dvdtator.canalblog.co..
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J'ai aimé autant que j'ai détesté ce livre.
Finalement, je l'ai plus détesté à la vue de la note accordée.
Je l'ai quand même terminé sans même être certaine que je le lisais. Parfois, je réalisais que je n'étais plus réellement dans ses mots.
Etrange expérience, agréablement désagréable.
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Nick est un écrivain alcoolique qui ne supporte pas la déchéance que le temps impose à son corps. Alors, il va se mettre en chasse de femmes jeunes qui pourront assouvir sa soif de rajeunissement. Il se découvre un plaisir sans borne à mordre ses proies, avec leur bénédiction, et se repaître de leur sang. Les lumières d'une résurrection s'ouvrent à lui, mais plus il marche dans l'illumination de cette renaissance, plus les ténèbres vont l'envahir, jusqu'à condamner toute possibilité de retour en arrière…

J'ai découvert ce roman de Nick Tosches, et partant, cet auteur, grâce à une opération spéciale Masse Critique. La quatrième de couverture promet un « roman dérangeant et virtuose, cru et furieux, qui revisite avec originalité le thème de l'immortalité et du pacte faustien ». La couverture, d'un fond noir, est bien en accord avec le résumé de l'oeuvre ainsi que son titre : « Moi et le diable ». En toile de fond, on voit apparaître la tête d'un félin. le cadre est donc posé, le lecteur, averti : on risque bel et bien d'être dérangé, mais aussi conquis.
Dérangée, oui, conquise, au final, non, plutôt dégoûtée.
Le narrateur n'a rien pour être attachant : alcoolique, mal en point physiquement et psychiquement, autocentré, fortuné, cynique, d'un épicurisme qui vire rapidement vers le pédant et d'une perversité assumée, autant par lui que ses partenaires qu'il cumule sans vergogne. Les multiples références littéraires, au départ, peuvent intéresser, ainsi que les réflexions sous-jacentes sur l'existence, l'écriture, le vieillissement, la maladie, …, mais elles sont entrecoupées de scènes si crues, voire insoutenables, qu'elles en deviennent décalées, absurdes. On navigue entre l'éther d'un intellectualisme extrême et les plaisirs débridés des sens et de la chair, les deux s'appelant, se confondant, se stimulant.
Dans cette noirceur univoque, on pourrait s'attacher à l'intrigue, à une promesse distillée à la fin du résumé en quatrième de couverture : « bientôt, la soif qu'il cherche à étancher le plonge dans des ténèbres effrayantes ». Des ténèbres, il y en aura, effectivement, l'acmé conjuguée de l'alcoolisme et d'une forme de schizophrénie, comme résultante d'un pacte diabolique avec l'au-delà. Mais on peine à percevoir une progression dans l'histoire. La thématique du vampire est explorée ici d'une bien étrange manière, qui mêle réel et imaginaire de la folie. « Moi et le diable » sonne plutôt comme « Moi et l'autre en moi qui me vampirise »…
A la fin de ce voyage en terre étrange et repoussante, je tiens, malgré tout, à remercier Babelio et les éditions Albin Michel pour cette découverte en avant-première.
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Un début et moitié excellent. mais par contre la fin du livre ça devient un calvaire à lire. Déçu à cause de la forme de la fin.
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Nick, 65 ans déteste les humains. Il séduit toujours les jeunes femmes malgré son âge et son laissé allé. Il va découvrir qu'il sera accro au sang de ses conquêtes et qu'il lui en faudra plus, beaucoup plus.

Malheureusement, j'ai eu beaucoup de mal avec cette histoire, j'en ai lu que la moitié. J'ai apprécié le franc-parler de Nick, mais j'ai eu du mal à accrocher avec ce personnage et avec l'histoire en général.
J'ai trouvé que certaines scènes de sexe sont assez crues et violentes, mais comme je le dis ces questions de goût.

Enfin, bref, c'est toujours compliqué de chroniquer un livre que l'on n'a pas trop accroché. Pourtant, j'ai lu beaucoup de livres tout aussi violant et décalé que celui-là.
J'aime toujours donner les points positifs de l'histoire pour vous donner envie d'essayer de le lire. J'ai trouvé que l'auteur avait de l'imagination, l'écriture et fluide, le personnage principal a un franc-parler qui m'a plu...
Comme je le dis toujours, ne vous arrêtez pas sur mon avis négatif. Si le résumé vous plaît et que mes quelques points positifs vous donnent envie, j'ai juste une chose à dire foncer !!!

http://liliandtheworldofbooks.blogspot.com/2015/11/moi-et-le-diable.html
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Merci à Babelio et aux éditions Albin Michel pour ce partenariat. :)

Honnêtement, si on me demande à quoi je m’attendais en ouvrant ce livre, j’aurais tendance à répondre quelque chose comme « l’histoire d’un écrivain blasé, peut-être charismatique comme Hank Moody, et de ses déboires à travers la recherche d’une partenaire, le tout saupoudré de vice et de nuages de fumée de cigarette ». Bon ok c’est trop romancé pour être une réponse naturelle mais vous saisissez l’idée.

Mais ici, je n’ai rien trouvé de tout ça.

Voici mes impressions un peu en vrac, écrites au fur et à mesure de ma lecture :

- Un personnage A PREMIERE VUE intéressant, du moins intrigant. Des nenettes dans tous les sens, comme par hasard toutes supers opés et pas du tout effrayées par ce type qui se présente lui-même comme plutôt dérangeant.

- Pas forcément d’histoire de fond, sinon la trame de vie d’un homme que plus rien n’intéresse. Franchement, ça aurait pu être très intéressant, mais ça tourne en rond, et je ne trouve pas que tout ça ait un but.

- Si au début je pensais pouvoir me laisser séduire par ce personnage désabusé et blasé, qui nous prend par la main pour nous faire partager sa descente aux enfers, j’en suis ressortie déçue.

- J’ai finalement eu l’impression d’être attablée avec un personnage antipathique, imbus de sa personne, puant le tabac à toutes heures du jour et de la nuit, et ne pensant qu’à satisfaire des besoins plutôt dérangeants en terme de sexe.

- On se perd dans ses monologues et ses divagations. Un chapitre pour parler d’une feuille qui est tombée dans son appart’. Alors autant parfois ça peut être romantique, touchant, profond, autant là c’est blablater pour blablater.

- Il tourne autour du pot sans cesse et ça n’apporte rien, j’ai trouvé qu’il essayait de faire dans le compliqué pour exprimer un truc simple, mais c’était maladroit et surtout trèèès lourd.

- J’ai eu du mal à discerner l’auteur du roman de son personnage.

- Lent, long, rien de spécial ne se passe, ça divague sur des sujets métaphysiques que tu vois toi tu peux pas comprendre, et ça ne donne rien.

- Pas compris les digressions sur les dieux, la terminologie grecque, le mythe des nymphes et compagnie. POURQUOI tout ça ? Pourquoi ?! Trop prise de tête pour moi je pense. Et je n’en retiens aucun message, c’est ce qui me déçoit.

Bref, saoulée par ce personnage type « artiste incompris vous n’êtes tous que des moutons écoute le vent bois du sang et personne n’a rien compris à la vie ». Si le but était de rentre Nick horripilant, alors GG, c’est réussi.

Bref bis, intriguée mais pas convaincue. Trop de fioritures, trop de philosophie. Être intelligent voire un génie, ou même se prendre pour un dieu n’excuse pas tout. (Je parle du personnage, pas de l’auteur.)

J'ai du abandonner à un peu plus de la moitié. Donc avis subjectif !


N’est pas Bukowski qui veut.

P.S : Pour ceux que ça intéresse quand même : non, ça ne parle pas de vampires. Le type aime mordre ses nanas et boire du sang mais c’est pas du tout dans l’idée du vampire de nos légendes. C’est plein de sexe, de soumission, même si ça se veut plein d’amour et de respect finalement. (Ah oui ?)

Pour le coup, Babelio m’aura fait connaître un petit ovni de la littérature. N’hésitez pas à tenter votre chance tout de même !

[Informations livre : Nick Tosches – Moi et le Diable | Editions Albin Michel | Contemporain | 418 pages | Reçu par la maison d’édition (22€50)]
Lien : http://www.chroniques-livres..
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Nick a la cinquantaine, ancien écrivain ayant sortis plusieurs livres, il aime le pouvoir des mots et sait les manier. Nick aime la vie et aime en profiter, bon vivant dans l'âme, il n'hésite pas à se faire des bons petits plats même lorsqu'il est seul. Cependant Nick a un mauvais penchant pour l'alcool et malgré ses bonnes intentions pour se sevrer, il lui arrive souvent de rechuté, et lorsqu'il rechute sa fini souvent à l'hôpital. Nick aime également les femmes, les jeunes femme d'une vingtaine d'année pour être plus précis. Lorsqu'il est avec elles, Nick a une manie bizarre, il mord les femmes avec qui il a une relation, il les mord jusqu'au sang, pour pouvoir goûter leur sang. Boire le sang produit en Nick un sentiment étrange, il a l'impression de rajeunir, comme si en buvant le sang de jeunes femmes il pouvait voler leur jeunesse. Il se sent plus jeune, plus fort mais très vite il va déchanter et la mort va le menacer.

Merci à Babelio et aux éditions Albin Michel pour l'envoi de ce roman. Je ne connaissais pas du tout l'auteur et la quatrième de couverture m'avait intrigué, je m'attendais à une vraie découverte. Malheureusement je n'ai pas accroché à ce livre, je n'ai pas été sensible à l'histoire que l'auteur nous propose.
C'est l'histoire d'un vieil homme, ancien écrivain qui décide d'arrêter de boire et qui tout en faisant l'amour à de jeunes femmes, aime les mordre jusqu'au sang afin de le boire. J'ai trouvé cette histoire vraiment très bizarre à mon gout, au fur et à mesure que le livre avance, Nick le personnage (qui est aussi le narrateur) devient plus étrange, il a l'impression de rajeunir et se prend même pour dieu à certains moments. Bref ce genre d'histoire n'est pas vraiment m'a tasse de thé. de plus, l'histoire principale est entrecoupée avec les souvenirs et les pensées du narrateur, ce qui rajoute de la longueur au livre. Il y a beaucoup de passages lents et peu utiles à l'histoire, par exemple quand le personnage se fait à manger, quand il va faire les courses...
J'ai trouvé le livre très vulgaires, le personnage a très souvent des relations avec des femmes, et ces relations sont très voire trop détaillés. Beaucoup de vulgarité dans le langage de l'auteur également. A mon sens, ce livre ne devrait pas se trouver dans les mains de tout le monde, et je trouve dommage que ce ne soit pas indiqué sur le livre.
Je ne vais pas mentir, je n'ai pas aimé le personnage principal, Nick, qui est aussi le narrateur. Il ne fait clairement plus rien de sa vie, à part aller au bar, boire, se faire à manger, accoster des nanas qui pourraient être sa fille, leur faire des choses bizarre. Il est cependant très intelligent et à pleins de pensées philosophique, mais j'ai trouvé que parfois ça faisait trop, c'était trop poussé. Il se prend pour dieu, pour le diable, pour plus important que dieu, pour un léopard, il pense rajeunir et il se sent supérieur aux autres qui l'entourent. Il a une conception de l'amour très bizarre également.
Le style de l'auteur est très fort. En lisant le livre, on remarque que l'auteur est très intelligent, il a beaucoup de références et beaucoup de choses à dire. A chaque fois qu'il fait une phrase, il y a un message derrière. Cependant ça pourrait en rebouter certains, à cause de la difficulté. Rentrer dans l'histoire n'étais pas facile, je ne sais même pas si j'ai réussi à y rentrer, la lecture était très longue. le livre n'est pas forcément facile et il faut se concentrer en lisant pour ne pas se perdre. J'ai remarqué de nombreuses fautes de langage et d'orthographe, c'est à mon avis à cause de la traduction et du fait que j'ai lu la version non corrigées mais ça reste désagréable, surtout quand on n'est déjà pas à fond dans l'histoire, on fait plus attention à ce genre de choses.

Pour finir, je peux définitivement dire que je n'ai pas aimé, l'auteur a un style trop particulier pour moi, et je n'ai vraiment pas du tout accroché à l'histoire. J'étais contente de finir le livre et de pouvoir lire quelque chose de plus léger. Je peux comprendre que certains aiment ce livre, mais moi je n'y ai pas été sensible.
Lien : http://lesmotsdeclo.eklablog..
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