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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dans cette nouvelle, Tourgueniev a su échapper des griffes du romantisme exagéré de certaines oeuvres de son époque, en choisissant un jeune homme comme héros (larmes et mélancolie justifiées), et en adoptant un point de vue distant des faits racontés (le narrateur mûr relate des événements de sa jeunesse avec un oeil critique). Par ailleurs, Ivan Sergueïevitch a fait preuve de pénétration psychologique en décrivant cet amour naissant, ce fameux premier amour du jeune garçon de seize ans et en brossant ce portrait de la femme mystérieuse (on sait ce que représentait le personnage féminin dans les oeuvres de cette époque).

La narration est bien menée, embellie par des descriptions romantiques et allégées par des dialogues qui viennent à propos. L'atmosphère mystérieuse qui règne autour des événements a participé à la beauté de cette nouvelle.

En somme, Premier amour, sans être considéré comme un incontournable de la littérature russe, est à lire sans doute, pour découvrir un aspect du talent de Tourgueniev, et revivre cette époque romantique du XIXème siècle.
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pour moi, ce livre est une petite merveille. le narrateur âgé de quarante ans, raconte au cours d'une soirée avec ses amis, son premier amour (c'est la thème de la soirée). Il a seize ans alors, et il tombe amoureux d'une voisine Zinaïda et il nous dévoile toutes ses émotions d'alors, sa découverte de l'amour pur, unique, platonique. c'est un adolescent qui s'éveille à l'amour et qui va rencontrer aussi des désillusions lorsque peu à peu Zinaïda s'éloigne de lui, devient plus froide. c'est très bien écrit, touchant avec ce qu'il faut de pudeur. Bref, la belle époque du Romantisme. un parcours initiatique qui va faire de l'adolescent un homme.
je l'ai lu il y a longtemps, je ne me souviens plus du nom du héros mais le prénom Zinaïda est resté dans ma mémoire
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J'aime découvrir les classiques étrangers et je trouve d'ailleurs qu'a l'école en France, on n'en découvre pas assez. Alors je ne renie pas que la France a une très belle littérature mais je trouve intéressant de voir ce qui s'est écrit hors de nos frontières.

Je connais peu la litterature russe et j'ai souvent peur de m'y lancer, surtout quand je vois l'épaisseur de livre comme "Anna Karénine" ou de "Guerre et paix" (qui pourtant me font très envie).

Premier amour est une nouvelle de 90 pages environ, que l'on lit donc très vite. Un homme raconte son premier amour. le roman se situe en 1833, et le narrateur a alors 16 ans. Je me suis vraiment attachée a ce personnage que l'on sent grandir et murir au fil des pages : "[…] je n'étais plus simplement un jeune garçon, j'étais amoureux."

L'auteur décrit a merveille les sentiments qu'éprouve le jeune homme, d'abord la rencontre et puis le désir de la voir tout le temps, l'envie que la jeune fille vous remarque et surtout la jalousie que vous éprouvez de la voir entouré d'autres hommes...

Cette jeune fille est un personnage difficile a comprendre, énigmatique jusqu'aux dernières pages et elle ne m'a pas attiré de sympathie.

Et petit a petit, le narrateur va se poser des questions, va avoir des doutes surtout en voyant son père fréquenter d'un peu trop près la jeune fille. On sent que cet amour qui au début et source de bonheur devient de plus en plus douloureux pour le jeune garçon. "Mon fils, méfie-toi de l'amour d'une femme, méfie-toi de ce bonheur, de ce poison"

C'est en tout cas une très belle découverte et un vrai dépaysement. Ivan Tourgueniev a une très belle plume et je pense que je ne tarderai pas a lire d'autres de ses écrits.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Court roman ou nouvelle publiée en 1860 et en partie autobiographique.
Notre héros, Vladimir devenu adulte raconte à ses amis l'histoire de son premier amour alors qu'il avait 16 ans.
Auprès de la belle, coquette et cruelle Zinadïa, il découvre les premiers émois de l'amour et son cortège de sentiments, doux, violents et contradictoires. La nature est un somptueux cadre romantique, propice aux grandes envolées lyriques et en accord avec son âme tourmentée ou mélancolique.
C'est avec justesse et brio que Tourgueniev nous dépeint ces sentiments amoureux naissant et engendrant exaltation, rivalités, souffrances et jalousie : « Qui est-ce ? Ces trois petits mots dansaient devant moi, dans l'obscurité … Un nuage bas et lugubre m'oppressait de tout son poids et j'attendais à chaque instant qu'il se résolût en orage ». Il y a aussi du tragique dans ce récit, la jalousie pourrait-elle pousser notre héros à tuer son rival ? Etrangement Tourgueniev ne s'attarde pas sur cette rivalité ?
Tourgueniev a une écriture poétique, imagée, légère, fluide et agréable à lire

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« Il est des femmes qui trouvent de la douceur dans le sacrifice... »

Superbe ! Une nouvelle d'une construction incroyablement intelligente. Les tourments de l'amour ! Ses peines et supplices mais aussi ses ravissements, de l'exaltation à l'emportement jusqu'à l'apathie. Du premier, du seul amour. Peut-on en vivre plusieurs d'aussi forts ? Il y en a un qui supplante tous les autres, c'est le premier, pas forcément le premier chronologiquement, mais le premier entendu comme supérieur, transcendant. Et c'est justement là où j'ai trouvé Ivan Tourgueniev d'une remarquable intelligence car il a choisi de montrer au lecteur la cruauté de la vie amoureuse par le biais d'un narrateur, jeune homme de seize ans, qui conte son premier transport amoureux. Or, bien qu'il soit le personnage principal, l'auteur, au travers de l'histoire de ce jeune homme fou d'amour pour une jeune femme légèrement plus âgée que lui, nous conduit par petites touches vers deux destinées emplies de douleurs d'amour. Non seulement la plume est belle, les descriptions des tourments de ce jeune amoureux sont bien dépeints, mais il possède un don pour faire pressentir l'orage qui gronde de manière détournée, très habilement. Le drame qui se joue apparaît au lecteur d'autant plus fort. La Passion de Zinaïda et son amour. « Zinaïda tressallit, (...) porta lentement sa main à ses lèvres et baisa la cicatrice rouge... »
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Après Manon Lescaut, Sapho, Sarah Bernhardt .. il n'y a pas de mal à se mettre Premier Amour de Tourgueniev sous la dent ..
Au premier abord, Premier amour, on croit que .. eh ben non, ce n'est pas ce qu'on croit, dans l'esprit de Tourgueniev, les choses ne sont pas aussi simples que ça, bien au dela même du choix binaire, voire cornélien, surtout quand vous avez l'ombre paternelle qui s'en mêle. Alors là, mon ami Ivan, tu fais fort ; c'est une chose qui me paraît tellement inconcevable dans mon environnement ; je n'ai même pas d'exemple autour de moi pour étayer cette singularité grossière. Entre frères encore, Trollope le grand victorien nous l'avait bien vendu ..

Bon, alors qu'est-ce qui nous fait Tourgueniev avec ce Premier amour ? On aimerait bien savoir ce qui se passe au fond du coeur de ce grand gaillard qui semble brouiller les pistes quant à sa vérité ? Il en irait-il de pureté charnelle ? Il ne va tout de même pas mettre sa grande culture au service d'une sensualité aigüe d'ado, pas toujours évidente d'ailleurs ? A condition qu'il se projète encore lui-même dans cette fiction !

Quand il publie en 1860 cette affaire, il est en Russie impériale à l'apogée de sa gloire, il est le grand romancier sans partage de l'époque, comme il règne sans partage au milieu d'une grande fortune familiale. Cette oeuvre sera traduite dès 1863 en France
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Ce livre nous detaille l'adoration fervente de Voldemar pour la fascinante Zinaida,creature exquise qui par sa versalite et par ses caprices tendres et moqueurs tient ses adorateurs zeles en suspens jusqu'au moment ou,enfin,elle se rend a sa passion pour le pere de Valdemar.
Cet ouvrage est une etude de l'enivrement de l'amour adolescent.Nous sentons comme le parfum des instincts de l'amour fraichement eclos,penetre toutes les impulsions fluctuantes de chagrin,de tendresse,de pitie et de regret qui se reunissent dans la fin tragique
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C'est avec ce recueil de trois nouvelles que je découvre le fameux auteur Ivan Tourgueniev. Il y a longtemps que je voulais explorer ses écrits, mais je n'en avais pas eu l'occasion. La première nouvelle n'est autre que Premier Amour ; il s'agit de l'histoire d'un jeune garçon qui tombe amoureux d'une fille plus âgée que lui. Elle a beaucoup d'admirateurs mais ne semble pas vraiment s'intéresser à l'un d'eux en particulier. Un jour, elle tombera dans son propre piège.
La deuxième nouvelle du recueil est L'Auberge de grand chemin. Elle parle surtout d'infidélité et d'injustice. Comment un homme honnête et humble réussira à bâtir toute sa fortune dignement et tout perdre du jour au lendemain ? Ceux qui causeront sa ruine sont ceux-là même qu'il a jadis accueilli sous son propre toit.
La troisième et dernière nouvelle, et même la meilleure selon moi, c'est L'Antchar. Cette nouvelle est fortement influencée par un poème de Pouchkine. C'est une vraie tragédie. Il n'y a pas vraiment de personnage central puisque l'histoire s'attarde à tour de rôle sur chacun des personnages que nous croiseront. L'histoire parle d'amitié, de rencontres, de nostalgie, d'amour ainsi que de sacrifice. Je n'en dirai pas plus et je vous laisse le plaisir de la découvrir par vous même.

Après avoir lu ces trois nouvelles, j'ai encore plus envie de découvrir les autres oeuvres d'Ivan Tourgueniev. J'ai aimé son style et sa façon de décrire la vie paysanne russe.
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Vladimir Pétrovitch, désormais adulte, raconte sa première passion pour une femme alors qu'il n'avait que seize ans. Cette longue nouvelle (100 pages) contient plusieurs histoires d'amour. Dans un style excellent, l'auteur relate brillamment les sentiments des personnages principaux ainsi que leurs rapports.
J'ai découvert Tourgueniev avec cet ouvrage, je n'en resterai certainement pas là ! J'ai notamment repéré Pères et fils.

Lien : http://canelkili.canalblog.c..
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C'était mon premier livre de littérature russe, et donc ? C'est un très bon début !

D'abord ces nouvelles racontent la violence des sentiments, ou la trahison dû à l'amour (dans L'Auberge de grand chemin).

Premier amour : je me suis identifié à Vladimir, il a l'air encore un enfant, très touchant, naïf. Zinaïda est juste agaçante, elle sait qu'elle plaît, qu'elle est aimée et elle en use.

L'Auberge de grand chemin m'a moins plu, peut-être dû à l'aspect commercial. Akim est un personnage touchant et comme dans Premier amour il se fait avoir par une femme.

L'Antchar a été assez violent, le sentiment en vient à la mort. Plus sombre que les autres nouvelles avec le poème de Pouchkine.

Les personnages sont creusés, Premier amour étant autobiographique ça se ressent.

L'écriture de Tourgueniev est sublime, je me suis laissé emporter dans ces paysages russes, dans ces noms typiques (ça aide d'étudier la langue).

J'aime beaucoup le tableau sur la couverture.

Bref un coup de coeur ! Et tellement dur à expliquer pourquoi…
Lien : http://novelenn.wordpress.co..
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