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Citations sur Retour au pays (12)

- Et je me suis dit : bon Dieu, Christy Slane, p'têtre bien qu'après tout, tu pourrais arrêter d'picoler et te r'mettre au boulot. C'est la première fois d'puis des mois que j'me disais un truc pareil. Parce que, si tu veux savoir, la plomberie, j'aime ça. J'ai toujours aimé. J'suis capable de bander rien qu'à voir une série de joints de compression. C'est pas des blagues.
(p. 362)
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- Quand j'étais plus jeune, Lev, je disais toujours aux gens ce que je croyais qu'ils avaient envie d'entendre. Je ne le fais plus. C'était cruel. C'est pourquoi je ne peux pas vous dire aujourd'hui que vous arriverez à vous en libérer [de la tristesse du deuil] et à passer à autre chose, parce que, tout simplement, je ne connais pas la réponse.
(p. 313)
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Christy lui montra une liasse de billets.
- Du cash, tu vois, dit-il. Le liquide, c'est de l'or, n'oublie jamais ça, Lev. Moi, dans mon boulot [plombier], j'demande toujours du liquide, parce que je veux pas que mon argent serve à payer un crétin pour tailler des arbres ou creuser des trous dans la rue. Je refuse de subventionner les guerres à l'étranger ou d'aider à refaire les toilettes de la Chambre des communes. Tout ç'que j'gagne, c'est pour moi, point barre. C'est comme ça que je vois les choses.
(p. 136)
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Il s'en voulut de perdre ainsi son temps à rêvasser. Rêver, c'était bon pour l'heure du déjeuner à la scierie de Baryn, mais on ne pouvait s'offrir ce luxe et survivre dans des villes telles que Glic ou Kor, sans parler de Londres. "Les villes, c'est des putains de cirques, avait fait remarquer Rudi un jour. Et les types comme toi et moi, on est les ours savants. Alors danse, camarade, danse, ou tu tâteras du fouet."
(p. 62)
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Lev sentit la main libre du policier lui parcourir le corps : bras, torse, hanches, entrejambe, jambes, chevilles. Il se tint aussi immobile que possible, sans protester. Quelque part, très loin dans sa tête, il se demanda s'il allait être arrêté et renvoyé chez lui, et il songea alors à ces milliers de kilomètres à refaire en sens inverse, et à la honte de son retour à Auror, sans rien pour compenser les soucis et la souffrance qu'il avait pu causer.
(p. 43)
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- Tous les policiers sont des débiles, avait dit un jour Rudy. Tu te vois en flic, toi ? Y a qu'un crétin pour avoir envie d'déambuler avec une paire de menottes et un foutu talkie-walkie.
(p. 44)
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[ pays de l'ex-Urss, début 21e siècle ]
Lev imaginait le visage [de sa mère], près de l'icône éclairée par la bougie, près de la photo de [sa femme], l'imaginait s'adressant dans un murmure au Dieu Resté En Sommeil dans son pays durant toute sa vie à elle, mais dont ses parents avaient gardé l'image dans l'obscurité d'un placard, croyant obstinément qu'un jour Il serait autorisé à revenir, répétant obstinément à leur enfant qu'il fallait qu'elle prie, en secret, que ce Dieu Endormi n'en voyait pas moins tout ce qui se passait sur terre.
Comment un Dieu endormi dans l'obscurité d'un placard peut-il tout voir sur la terre ?
Sa mère s'était souvent posé la question.
(p. 261)
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(...) les arbres de Baryn avaient tous été coupés sans jamais qu'on replante, si bien que, pour finir, il n'y avait plus rien eu à scier ; aujourd'hui les machines au repos étaient silencieuses et rouillaient au fil des saisons.
- C'est typique de notre pays. (...) Personne ne pense, ni n'a jamais pensé à l'avenir, et maintenant l'avenir est là, et les gens quittent le pays.
(p. 100)
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Puis, un souvenir, l'air anxieux de Rudi, se rappelant une arrestation brutale en pleine nuit : "Si tu te réveilles avec le visage d'un homme tout près du tien, Lev, c'est pas un rêve de tantouse, c'est cette putain de milice."
(p. 337)
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Et tout au long de leurs nuits parfumées, elle était aussi impudique que les prostituées de Baryn auxquelles Lev et Rudi rendaient visite dans le temps. Faire l'amour à leur manière, déclarait-elle, revenait à faire la guerre, mais une guerre où les deux camps étaient victorieux.
(p. 263)
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