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Claude Demanuelli (Traducteur)Jean Demanuelli (Traducteur)
EAN : 9782259206532
451 pages
Plon (19/04/2007)
4.05/5   19 notes
Résumé :
Comme tant d'autres hommes venus de l'Est, Lev décide un jour de quitter sa terre natale pour gagner l'Angleterre, à la recherche d'un travail et en quête d'un nouveau départ, avec pour seuls bagages ses craintes et ses espoirs. Derrière lui flottent les ombres de son passé, en particulier celles de sa défunte femme Marina, et de Maya sa fille adorée. Muni de quelques billets de vingt livres pour assurer sa survie, Lev affronte à Londres un quotidien souvent hostile... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Si ce roman est résolument optimiste, Rose Tremain ne décrit pas des situations invraisemblables où tout sourit à notre héros. Non. Son livre est une apologie de la vaillance, de la compétence, du bon sens, de la pugnacité. En effet, Lev n'a pas peur de repartir de zéro à quarante-deux ans. le travail ne l'effraie pas non plus. Il ne reste pas passif, ne se contente pas d'accomplir les tâches qui lui sont demandées: il veut apprendre. Il finit par se passionner pour ce qu'il fait, et ce qu'il pourrait devenir. Il sait que le travail bien fait est la clé du succès. On n'a rien sans rien, et une belle vie s'acquiert par le mérite. L'auteur prône également le respect de l'autre. En effet, si JK est dur avec ses employés, il respecte et admire ceux qui ne déméritent pas. Il m'a été agréable de lire un roman défendant ces valeurs qui se perdent beaucoup dans notre société actuelle.
Malgré sa droiture, Lev sera victime d'injustice, à un moment. Tout le monde le sait, mais les choses resteront ainsi. La romancière sait bien qu'être loyal et travailleur ne suffit pas toujours: la corruption est parfois la plus forte.
[...]
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Christy lui montra une liasse de billets.
- Du cash, tu vois, dit-il. Le liquide, c'est de l'or, n'oublie jamais ça, Lev. Moi, dans mon boulot [plombier], j'demande toujours du liquide, parce que je veux pas que mon argent serve à payer un crétin pour tailler des arbres ou creuser des trous dans la rue. Je refuse de subventionner les guerres à l'étranger ou d'aider à refaire les toilettes de la Chambre des communes. Tout ç'que j'gagne, c'est pour moi, point barre. C'est comme ça que je vois les choses.
(p. 136)
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[ pays de l'ex-Urss, début 21e siècle ]
Lev imaginait le visage [de sa mère], près de l'icône éclairée par la bougie, près de la photo de [sa femme], l'imaginait s'adressant dans un murmure au Dieu Resté En Sommeil dans son pays durant toute sa vie à elle, mais dont ses parents avaient gardé l'image dans l'obscurité d'un placard, croyant obstinément qu'un jour Il serait autorisé à revenir, répétant obstinément à leur enfant qu'il fallait qu'elle prie, en secret, que ce Dieu Endormi n'en voyait pas moins tout ce qui se passait sur terre.
Comment un Dieu endormi dans l'obscurité d'un placard peut-il tout voir sur la terre ?
Sa mère s'était souvent posé la question.
(p. 261)
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- Et je me suis dit : bon Dieu, Christy Slane, p'têtre bien qu'après tout, tu pourrais arrêter d'picoler et te r'mettre au boulot. C'est la première fois d'puis des mois que j'me disais un truc pareil. Parce que, si tu veux savoir, la plomberie, j'aime ça. J'ai toujours aimé. J'suis capable de bander rien qu'à voir une série de joints de compression. C'est pas des blagues.
(p. 362)
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Lev sentit la main libre du policier lui parcourir le corps : bras, torse, hanches, entrejambe, jambes, chevilles. Il se tint aussi immobile que possible, sans protester. Quelque part, très loin dans sa tête, il se demanda s'il allait être arrêté et renvoyé chez lui, et il songea alors à ces milliers de kilomètres à refaire en sens inverse, et à la honte de son retour à Auror, sans rien pour compenser les soucis et la souffrance qu'il avait pu causer.
(p. 43)
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Il s'en voulut de perdre ainsi son temps à rêvasser. Rêver, c'était bon pour l'heure du déjeuner à la scierie de Baryn, mais on ne pouvait s'offrir ce luxe et survivre dans des villes telles que Glic ou Kor, sans parler de Londres. "Les villes, c'est des putains de cirques, avait fait remarquer Rudi un jour. Et les types comme toi et moi, on est les ours savants. Alors danse, camarade, danse, ou tu tâteras du fouet."
(p. 62)
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