Je connais ton secret

Un bon roman, du suspense du début à la fin et une fin que l'on a envie de savoir sans avoir une ébauche d'idée quant à son dénouement.
Toutefois, beaucoup de longueurs et trop de souvenirs et autres descriptions qui m'ont parfois fait languir.
Hormis ce dernier, point, j'ai passé un bon moment et c'est bien écrit.

Après des mois sans avoir lu de livre en VO, il était temps que je m'y remette. L'auteur, que je n'avais jamais lu avant, me tentait et sachant que sa plume est simple et fluide, je me suis dit : pourquoi pas en VO ? Jumelle et moi nous sommes alors lancées... et avons été déçues 😞

L'auteur nous plonge dans les pensées de Jo Ferguson, trentenaire divorcée, journaliste freelance qui peine à gagner sa vie. Contre un loyer dérisoire, elle loge dans l'appartement de sa meilleure amie Tabitha. Un appartement tout équipé d'assistants sauf qu'ici ce n'est pas Alexa ou Siri, mais Electra. Mais un jour, Electra prend la parole de son propre chef. « je sais ce que tu as fait », voilà ce qu'elle dit à Jo. Plus les jours passent, plus Jo se fait harceler par la technologie... Dans sa tête ou bien quelqu'un cherche vraiment à lui nuire ? 🤔

Les premières pages m'ont rassurée quant à la plume de l'auteur, qui est effectivement fluide et compréhensible pour mon niveau. À vrai dire, ça se lit extrêmement bien. Retenez bien ce que je viens de dire car c'est le point fort de ce livre à mes yeux 👀 Les chapitres portent les noms des personnes qui s'adressent au lecteur, la plupart du temps Jo, mais on peut y trouver son ex-mari Simon, ou encore sa meilleure amie Tabitha. Et je peux vous dire qu'on attendait impatiemment les chapitres qui donnaient voix à un autre personnage 😅

Si le scénario se révèle très intrigant, on se retrouve vite avec cette impression de tourner en rond, de ne pas avancer, et que tous les chapitres se ressemblent. C'est terriblement répétitif. Redondant 🙄 L'auteur distille des révélations au compte-goutte mais avec un manque de finesse qui saute aux yeux. le lecteur, s'il n'est pas dupe, se voit baladé d'une manière vraiment peu subtile. C'est trop évident, trop grossier. Pour autant, lorsqu'on pensait notre théorie infaillible, un élément déboule dans le récit et nous prouve notre tort. Alors, on échafaude d'autres théories, on se pose des questions sur les réactions des personnages et je vous assure qu'il y a de la matière (coucou Polly !). Je crois que c'étaient les moments les plus amusants de cette LC : nos échanges 🥰

Par ailleurs, parlons de Jo. Au début, il nous a été extrêmement difficile de nous identifier à elle et de nous attacher à elle. Elle n'attirait pas spécialement notre sympathie et encore moins notre empathie. Elle a gâché son mariage et ne semble pas vraiment regretter son acte. Ce qu'elle regrette, c'est de se retrouver seule. Puis, au fur et à mesure qu'elle subit ce harcèlement, on en vient à la prendre en pitié. À avoir de la peine pour elle 🥺 Bien qu'elle ait eu parfois des réactions qui soulèvent des interrogations, j'ai été de tout coeur avec elle. Et je l'ai même admirée. Elle finit par tout perdre... nombre d'entre nous auraient certainement jeté l'éponge. Pas elle. Jo est un personnage finalement très intéressant et nuancé 😮

Chaque jour de lecture, les questions « qui est derrière tout ça ? Est-elle folle ? » auront rendu ce livre digne d'un moindre intérêt. Mais cette fin... impossible d'en être convaincue. C'est ridicule, ça n'a aucun sens, c'est incohérent. Alors, certes, le dénouement n'a pas fait partie de nos théories, on ne l'a donc pas vu venir, mais si c'est pour nous servir une fin qui sort du sac de Mary Poppins... 😒 Il y avait pourtant un tel potentiel ! L'auteur a aussi choisi de ponctuer le harcèlement de Jo par des poèmes de Sylvia Plath, auteure dépressive et qui a mis fin à ses jours. Je vous avoue qu'encore maintenant, je cherche le rapport. Pourquoi elle et que vient-elle faire là-dedans ? Ne peut-on pas laisser les morts en paix ? 😫

Enfin bref. Je suis convaincue que je n'ai pas commencé par son meilleur ouvrage. C'était pas si mal, si on y réfléchit bien. Mais ça mériterait davantage de travail et de finesse. Pour conclure, je ne suis pas sûre de recommander ce livre. Il y avait de l'idée dans le pitch de départ mais ça n'a pas été exploité comme ça l'aurait dû 🤨

J'ai aimé les deux premiers romans de S. K. Tremayne, et mon mari m'a dissuadée de lire le troisième auquel il a trouvé des invraisemblances. Pour «Je connais ton secret», je ne me suis pas posé de questions, d'abord parce que son résumé me tentait, et aussi parce qu'il était enregistré par une lectrice bénévole dont j'apprécie beaucoup la lecture. Il m'a plu, même si j'ai quelques petits reproches à lui adresser.

L'auteur s'y entend pour créer une ambiance oppressante. L'étau se resserre autour de Jo, et pour ne rien arranger, le climat de la ville se met de la partie. On est en hiver. OR, Jo tombe sur un événement passé qui ne cessera de l'interpeller, qui a eu lieu non loin de son lieu de résidence, et qui est arrivé en hiver. En outre, il y a une scène où notre héroïne, effrayée, se retrouve dehors en pleine tempête, sûre qu'elle est traquée.
[...]
Lire la suite sur:
Lien : https://www.lalivrophile.net..

Un texte monochrome, sans relief, on file en ligne droite vers l'unique énigme, c'est du fast-food littéraire. Style simple qui se lit en diagonale, qu'on ne savoure pas. On peut facilement sauter des paragraphes entiers sans rien perdre. On s'attache très peu aux personnages.

Jo Ferguson est une jeune journaliste qui, suite à une série de déboires, est obligée d'accepter l'hospitalité de sa meilleure amie dans un super appartement d'un beau quartier de Londres.
À partir de là, sa vie va basculer jusqu'à lui faire se demander si elle ne devient pas folle comme son père avant elle.
Principaux acteurs de cette détérioration de son intégrité, les assistants connectés, gadgets présents dans tout l'appartement, qui se mettent à lui parler et peu à peu à essayer de détruire sa vie.
L'argument développé dans ce livre fait froid dans le dos ... les objets connectés et autres smart phones, ordis ou tablettes envahissent nos vies, nous suivent partout et on ne peut s'empêcher de se demander ce qu'il adviendrait si des esprits mal intentionnés pouvaient s'en emparer pour gérer nos vies ...

L'informatique, c'est fantastique : ma vie sur les réseaux sociaux et le top : les assistants personnels virtuels qui ont des prénoms et qui vous obéissent au doigt et à l'oeil ... sauf quand ils commencent à devenir vraiment flippants. C'est ce qui arrive à Jo Ferguson, journaliste free-lance dont la dernière enquête sur le petit monde de l'intelligence artificielle, l'informatique, a fait grand bruit dans les médias.
Séparée de son conjoint, Simon Todd, (un ami d'enfance, lui même maintenant en couple avec Polly et jeune papa), elle est hébergée chez sa grande copine, Tabitha Ashbury, dans un somptueux appartement, dans le très chic quartier de Camden, North London . Cet appartement (dans lequel ne vit pas Tabitha) a la particularité d'être blindé de domotique le tout coordonné par un assistant personnel, enfin une assistante personnelle virtuelle, qui menace Jo de révéler son secret (enfin pas si secret que ça puisque Simon et le compagnon de Tabitha, Arlo, sont au courant donc ça fait déjà du monde, mais bon passons) : lors d'un festival de Glastonbury, un jeune homme, Jamie Trewin, néo-zélandais, est décédé d'une overdose. Or, Tabitha et Jo lui avaient donné ce qu'il fallait pour planer comme on donne des smarties issus du bocal de bonbons.
Jo vient de Thornton Heat, modeste banlieue londonienne où vit encore sa maman, Janet. Son père, Robert, s'est suicidé : il était schizophrène et la maladie avait pris trop de place dans sa vie pour qu'il continue, enfin c'est la thèse familiale supposée.
Oui, décidément, tout commence à partir dans tous les sens pour Jo : le diable est dans la machine et cette machine là, est faite de puce, de carte mère, de carte mémoire, de câble et elle va partout où elle veut.
Oserais-je dire que le point de départ n'est pas novateur : du danger de tout confier à une machine car qui dirige la machine ? Ceci étant le roman se lit agréablement et puis surtout, il y a des extraits des textes de Sylvia Plath et cet auteur américaine, qui vivait à Londres, me touche par sa puissance et sa fragilité. Enfin, le secret n'est pas forcément celui qu'on croit : l'autre est bien plus terrible et ses conséquences aussi, même si elles arrivent des années après les faits et qu'il ne devrait pas y avoir prescription.