On ne sera guère étonné de découvrir que le petit Jean-Claude Tergal était un gamin pas très futé, un peu loser et plutôt répugnant. Retour ici sur ses 8-10 ans, ses préoccupations, ses interrogations finalement classiques pour son âge, et ses élucubrations. Aperçus également de ses rapports avec sa mère austère, et avec les copains, qui ont profité de sa naïveté pour le malmener un chouïa.
Tronchet joue dans le même registre qu'avec son personnage adulte : anti-héros plus pathétique qu'attachant, humour simplet et lourd, souvent scato, gags éculés.
Déception, donc. Et d'autant plus grande que le 5e opus de la série dans lequel JCT, pré-ado, "découvre les mystères du sexe", m'avait beaucoup amusée - plus percutant, plus "créatif", donc plus drôle, me semble-t-il, que les autres albums de Tronchet.
Commenter  J’apprécie         140
La religion serait un grand mystère sans mon pote Bruno. Il est enfant de coeur... (c'est comme valet de coeur, ou roi de coeur, mais en plus petit...)
"Là-bas, c'est le taber-naples... Le nom vient d'une ville d'Italie... A côté, la sapristi... Une pièce où on est toujours étonné... Derrière, le presbytère... Pasque le curé a des lunettes... Il voit pas de près. S'il voyait pas de loin, ça serait un myopère... Et le Christ, lui, il est à stigmates, à cause des trous dans ses mains..."
Grâce à lui, tout est clair ! Merci Bruno !!
(p. 19)