Donjon monsters, tome 1 : Jean-Jean la Terreur

Voilà comment au fil des lectures successives, l'attrait de cette série grandit, c'est peut-être la troisième fois que je lis cet album. Aux deux premières lectures, je l'avais trouvé bon, avec cette troisième, je le trouve formidable. Comme dit Mazan, c'est comme une pièce d'un puzzle, on la regarde indépendamment, on trouve les motifs et les couleurs jolis, mais lorsqu'on commence à découvrir de plus grands ensembles, alors on s'émerveille.
Une épée magique bien encombrante, des monstres aubergistes qui dévorent leurs clients, un poulet agent d'assurances escroc... tous ces ingrédients bien loufoques se retrouvent pour nous embarquer dans une quête fantasy légère, drôle et cruelle à la fois.
Jean-Jean est le personnage du titre, un personnage un peu pâle par rapport à l'ensemble, on découvre pourquoi il est en deux morceaux dans les autres albums, mais surtout, on fait aussi connaissance avec Jean de la Cour, l'agent d'assurances sans scrupules, procédurier et casse-pieds, qu'on retrouvera régulièrement tout au long de la série, et cet épisode offre un nouvel éclairage sur le début du tout premier tome, “coeur de canard”.
L'imagination de ses auteurs nous apporte beaucoup de surprises, les idées fusent, toutes plus délirantes les unes que les autres, et je me suis régalé.

Décalé, fun et plein de petites choses qui resteront.
Je ne connaissais pas du tout Donjon et le tout me paraissait un peu hermétique avec ses différents plans de lecture. Du coup j'ai testé avec un ce Donjon Monster (et son Donjon associé : cœur de canard) et je dois dire que les enchâssements et les liens sont sympas.
Le côté med-fan est respecté tout en étant grandement enrichi.
Je regrette un peu le manque d'envergure de l'ouvrage en tant que one shot, mais c'est compensé par le tout.

Passé un premier tome un peu décevant, on retrouve avec plaisir les personnages de cette saga géante. La démarche de cette série est en effet différente des autres car elle ne se centre pas sur l'univers mais sur les personnages secondaires ou pas.

J'ai beaucoup aimé le tome 8 sur Alexandra, tueuse et maîtresse de Hyacinthe qui est une véritable plongée dans l'horreur et la tristesse. le tome 7 adoptait déjà un ton plus sombre en mettant de côté l'humour. Je trouve que tout cela enrichit encore plus cet univers passionnant.

On pourrait penser que l'unité graphique est un peu mise à mal par les différents dessinateurs qui se succèdent dont certains ont incontestablement leur style personnel. Cela ne me dérange pas plus que cela. C'est même une expérience graphique intéressante.

Donjon Monsters est à posséder si l'on est fan de l'univers atypique de Donjon. J'espère quand même qu'il ne va pas y avoir 300 tomes. Où vais-je ranger tout cela ?

Guillaume de la Cour pourrait vendre un frigo à des Esquimaux… Et tant mieux pour lui, son bagoût va lui sauver la vie ! Et pas qu'une fois, il échappera à une bande de monstres aubergistes dévoreurs de clients, dont il arrivera à se faire une escorte pour extorquer ses pauvres débiteurs sous prétexte de les amener au Donjon, où ils n'auront plus jamais faim, un peu la Terre promise de ces pauvres hères…
Et il arrivera même à berner l'Epée du Destin ! Bon il faut dire qu'elle a un côté qui tranche sans tuer, heureusement pour Jean-Jean, premier à l'avoir testé et proprement scindé en deux, au désespoir de sa femme, l'infidèle Ginette.

C'est léger, c'est drôle, c'est logique en même temps que loufoque, et j'ai retrouvé un peu de l'esprit des Donjons à la Munchkin (malédiction du poulet sur la tête ;-)

Une belle découverte, par contre, pas sûre de me faire la série, un peu découragée par l'échelle des temps où les albums sont complètement dans le désordre... Peur de ne pas m'y retrouver, en fait.

Je ne m'attendais à rien si ce n'est d'être légèrement déçu, et franchement j'ai adoré ce format spin off, one shot de l'univers Donjon ! Si les Donjon Monsters, du moins ne sont pas les plus trépidants, ils n'en demeurent pas moins “canon”. Et oui, retrouve les personnages des temporalités principales de Donjon, rendant l'univers plus dense sans pour autant alourdir la narration des Zénith, Potron Minet ou Crépuscule.

Comme le nom de la série l'indique, on se concentre sur les monstres, ces horribles bestioles de l'univers de Donjon, ici la troupe cannibale de Jean Jean. Les blagues s'enchaînent et c'est diablement efficace.

J'ai d'ailleurs trouvé ça plus drôle que le premier opus de Parade ! J'ai aussi mieux approuvé le personnage de de la cour, ce qui me donne envie de relire Donjon Zénith 5, qui était celui que j'ai certainement le moins apprécié !

Donjon Monster, c'est validé.

Neuvième tome de Donjon que je lis, et nouvelle série (encore une !).
Donjon Monster s'insère dans la continuité Zénith et s'intéresse en particulier à un personnage.
Ici, si l'on est bien dans la continuité Zénith, on s'éloigne du donjon en s'intéressant à Jean Jean, avant qu'il ne soit recruté en tant que monstre dans le donjon.

J'ai passé un agréable moment de lecture sur ce tome, les personnages sont tous intéressant à suivre et l'humour est omniprésent.

Ce tout premier tome de Donjon Monsters est une sacrée réussite pour moi. L'humour a fonctionné à merveille. Ce poulet / canard escroc en assurance est un personnage délicieux.
Sur un ton très léger mais avec une histoire prenante, je me suis pris d'affection pour ces monstres d'auberge mangeurs de héros.

C'est Jean-Jean la terreur qui inaugure cette quatrième série parallèle de "Donjon Zénith" : une série qui n'est pour une fois pas consacrée à l'une des périodes du donjon, mais qui se concentre à chaque fois sur l'un des personnages de l'univers Donjon. Les épisodes de cette série sont d'ailleurs situés à différents moments des trois séries clés : Potron-minet (niveaux -99 à 0), Zénith (niveaux 1 à 100) et Crépuscule (niveaux 101 à 200). Ce premier tome se situe au niveau -4, c'est-à-dire que l'action se déroule quelques temps avant «Coeur de canard», le premier tome paru dans l'univers donjon.

Ce premier one-shot présente la «naissance» de Jean et Jean et le chemin que les deux parties de Jean-Jean ont dû parcourir avant d'arriver au donjon. Mais cet album va également introduire un drôle d'oiseau nommé Guillaume de la Cour, un baratineur de première qui est ici le malheureux propriétaire de la capricieuse épée du Destin avant qu'elle ne soit récupérée par notre ami Herbert.

Un personnage totalement décalé, tout comme le ton de cet album très humoristique qui n'hésite d'ailleurs pas à faire quelques clins d'oeil amusants à des personnages connus du neuvième art à travers les personnages de Guillaume de la Cour (Guy Delcourt) et Mourad le pirate (Mourad Boudjellal).

Chaque album de cette série étant réalisé par un dessinateur différent, c'est à Mazan qu'est confié le dessin de ce tome. le dessinateur a su parfaitement s'adapter au style Donjon et étant donné que c'est Walter qui continue d'assurer la colorisation, l'unité et la cohérence graphique de l'univers Donjon sont assurées et le lecteur ne sera pas trop dépaysé.