La lame de la rébellion, tome 1

Il y a des synopsis qui en théorie collent à nos gouts mais en pratique ce n'est pas ce qu'on retrouve dans le manga. C'est ce qui s'est passé pour moi avec la lame de la rébellion. J'attendais une quête de reliques à l'époque de Nobunaga donc de l'historique légèrement fantastique et pas du tout. La scène d'ouverture se passe dans un train, un train en 1570 alors que la première ligne de chemin de fer c'est 1825 c'est loupé pour l'historique. Ce n'était pas un point rédhibitoire pour moi mais clairement si j'avais été mieux informée sur le contenu je n'y serai pas allée. le point de départ est assez banal une quête de vengeance avec un duo que tout oppose mais vont s'associer contre les oppresseurs. Avec le bon angle et le bon ton ça aurait pu fonctionné mais pas là. le ton est complètement en décalage et m'a laissée perplexe. Par exemple, tout est hyper sérieux et quand arrive le premier combat, l'adversaire est d'aspect hyper classe mais se présente de manière ridicule. Un choix nickel pour un manga dont l'humour est de type dragon ball mais pas dans ce cas là. Quand à l'angle choisi, il n'est clairement pas fait pour moi et je me questionne sur l'aspect dès 12 ans de ce titre. Il y a beaucoup de nudité, une agression sexuelle, une gamine d'environ 5 ans obsédée par les seins qui n'arrête pas de dire en boucle ils sont gros, comme on fait pour avoir les mêmes… et un aspect BDSM sans consentement. Ce n'était pas clairement pas pour moi, trop de sexualisation et de banalisation du malsain pour une histoire plutôt banale. Pour terminer sur une touche positive, les dessins sont plutôt beaux.

Les premières pages de ce manga donnent le ton. Nous y découvrons Soki et Asuka, allongés l'un à côté de l'autre comme s'ils étaient intimes, alors que l'épée d'Asuka effleure le cou de Soki.

Ces deux personnages sont en réalité de purs inconnus au départ, mais Soki est une femme aussi pulpeuse qu'intimidante. Alors qu'Asuka attaque un train pour dérober un artefact magique au clan Bakufu qui règne sur le pays, Soki en profite pour faire de lui son esclave. Sous prétexte d'un but commun qui est celui de se rebeller contre les Bakufu, cette jeune femme se conduit bien étrangement pour arriver à ses fins et surtout nouer un partenariat bien déséquilibré entre elle et Asuka.

L'ambiance de ce shonen est très particulier alternant entre humour souvent sexualisé et des souvenirs très forts faisant référence à la mort et l'esclavage.
Les combats offrent des moments visuels impressionnants, qui sont sublimés par les fameux artefacts magiques. Ce sont notamment ces derniers qui distillent le versant fantastique de l'histoire.

J'ai été totalement soufflée par les personnalités des différents protagonistes, qui semblent chacun nous dissimuler d'énormes secrets. Les dialogues sont piquants et remplis de sous-entendus. La relation qui s'établit entre Soki et Asuka est clairement ambiguë, instaurant une tension très agréable.

Je meurs d'envie de découvrir le second tome qui vient de sortir et qui pour mon plus grand bonheur, est déjà dans ma PAL.

Coup de coeur ♥

L'histoire se déroule au Japon à l'époque médiévale.
Le gouvernement est tout-puissant et se sert du peuple, "les inférieurs", pour asseoir encore plus son pouvoir.
Asuka, un jeune homme, ne vit que pour détruire le gouvernement.
A la suite d'une rencontre explosive, il fait la connaissance de Sôki, une jeune femme mystérieuse et tous deux vont joindre leurs forces dans ce but commun, aidés d'objets très puissants.

C'est la première fois que je lis un manga. C'est un genre littéraire qui ne m'attire pas du tout. Mais j'ai profité de l'opération "Masse Critique" de Babelio.com pour découvrir un exemplaire.
Cette lecture a confirmé que cet univers n'est pas fait pour moi. Que ce soit la mise en page, l'histoire ou les dialogues, je n'accroche pas.
Par contre, je reconnais qu'il y a un énorme travail au niveau des graphismes. Tout est très expressif et dynamique. En n'utilisant que du noir et du blanc, le dessinateur parvient à nuancer ces tons et à créer des effets bluffants. Par exemple, il retranscrit parfaitement les mouvements et les éléments comme l'eau ou le feu.

J'ai eu la chance de découvrir ce graphique grâce à l'opération Masse critique et j'ai vraiment apprécié cette lecture.
Les dessins sont assez sombres mais d'une excellente qualité, il y a un soin apporté aux détails. Michel Lafon n'est pas forcément la ME de référence en matière de manga mais ce graphique saura en convaincre plus d'un de part son dynamisme et son originalité.
L'histoire est originale et nous plonge au sein du Japon médiéval où le Bakufu exerce son pouvoir sur le peuple. Ce monde cache des artefacts, objets magiques et divins, et plusieurs personnes se lancent à leurs recherches. C'est dans ce contexte que nous suivrons Asuka et Sôki, les deux principaux protagonistes.
Ce graphique réuni intrigue, combats, stratégie et humour.
J'ai hâte de lire la suite

J'ai été surprise de retrouver Michel Lafon en éditeur de manga, personnellement je n'avais jamais vu que cet éditeur de livres avait commencé à faire du manga. J'ai donc pris ce manga pas pure curiosité. Et j'ai beaucoup aimé ! L'histoire est intéressante, on apprend dès le départ que des artéfacts surpuissant sont dissimulés dans le monde et que certaines personnes essaient de se les approprier. Même si on en sait peu sur les deux antagonistes principaux j'ai très vite accroché à l'histoire car celle-ci est dynamique et le style du dessin est vraiment très beau et très dynamique !

Ma note : 15,8/20 L'histoire a su piquer ma curiosité et je pense continuer la série dès que la suite sortira !
#Frimousse

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