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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Kokoro a douze ans et vit dans un paisible quartier de Tokyo avec ses parents. Une vie tout ce qu'il y a de plus normale à une chose près ... Elle ne va plus à l'école. Depuis que certains événements se sont produits elle ne trouve plus la force d'y aller et se terre dans l'appartement familial, ses journées étant rythmées par les siestes et les émissions télévisées. Un jour pourtant, tout va changer. Alors qu'elle se réveille de sa sieste quotidienne elle découvre que son miroir scintille dans sa chambre. Comme s'il l'appelait, Kokoro est obligée de le toucher. Mais à peine effleuré quelque chose d'incroyable se produit et la jeune fille se retrouve de l'autre côté du miroir. Elle y découvre avec les six autres adolescents présents un château magique tenu par une fillette au masque de loup. Elle leur apprend qu'ils ne sont pas là par hasard et qu'ils ont un an pour retrouver la clé cachée de la Chambre des souhaits qui leur permettra de réaliser un voeu. Il n'y a qu'une règle à respecter : que chacun soit rentré chez lui par son miroir avant 17 heures. Car après ... le loup les dévoreraient tout crus !



Je ne sais pas comment vous expliquer à quel point ce roman m'a percutée en plein coeur mais je vais quand même tenter de le faire. Vous l'aurez sans doute compris il est question de harcèlement scolaire et ce roman devenu incontournable au Japon (pays très marqué par un taux de suicide chez les jeunes toujours en hausse) est de retour dans une superbe édition reliée à l'occasion de la sortie du film d'animation au cinéma. Je n'ai pas vu le film mais je je peux vous parler du roman, à mi-chemin entre la réalité et le fantastique, chacun justement dosé pour atténuer d'une certaine manière la dureté du sujet. On découvre l'enfer de cette jeune fille qui a vécu le harcèlement et qui a développé une véritable phobie scolaire par la suite, ce qui s'est réellement passé et comment elle a été entourée (ou non) pour l'affronter. Et puis vient ce miroir, ce château et ces nouveaux camarades de jeu qui vont lui permettre quelques heures chaque jour de combler cette solitude infernale et lui redonner goût à la vie. La plume est d'une beauté et poésie folles, chaque mot est là où il faut et cet univers magique a su m'apaiser quand certaines scènes devenaient dures à lire. Si vous aimez les histoires d'amitié, de solidarité, les univers un peu magiques à la Alice au pays des merveilles et qu'une critique pertinente de la société face à ce fléau encore trop mal géré dans les écoles (et ailleurs) vous intéresse n'hésitez pas à vous ruer en librairie. C'est le genre de livre que je vais offrir c'est certain et tous les parents, professeurs et enfants devraient l'avoir en main un jour ...
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Au début, j'ai trouvé ce livre bien sympa puis j'ai commencé à être totalement prise par l'histoire mais la lenteur du récit faisait que je lisais par petite partie puis je suis arrivée au dernier tiers et l'a je l'ai dévoré. Une fois refermé, je me suis rendu compte que je venais de me prendre une sacrée claque avec ce bouquin. J'avais les émotions complètement en vrac et chamboulées. Je tiens juste à prévenir, ce ne sera pas une histoire ou une plume qui plaira à tout le monde mais c'est difficile à dire si cela vous plaira ou non, il faut le découvrir pour savoir.

Derrière la simplicité des mots, se cachent beaucoup d'évènements que chaque enfant qui vit cela, souffre. On entre directement dans une de ces situations avec Kokoro, l'héroïne en décrochage scolaire suite à un problème avec d'autres filles de sa classe. Au cours de l'histoire et de sa rencontre avec les autres jeunes se trouvant dans le miroir, elle va découvrir qu'elle n'est pas la seule à vivre des choses pareilles et que chaque enfant est unique et vit les choses bien différemment. C'est une histoire emplie de bienveillance, de sincérité ou chaque personnage devra faire face à qui il est et ce qu'il a vécu.

C'est une histoire assez contemplative. Il faut du temps avec que les choses ne se disent et qu'ils parlent plus qu'à demi-mots. Malgré tout, la lenteur permet de bien ressentir leurs émotions, leur vécu. Et puis lorsqu'à la fin tout s'accélère, cela devient même limite trop rapide comparé à ce qu'on a vécu avant. J'avais vu venir une des choses qu'ils n'avaient pas compris mais ce fut un très beau moment à partager de les voir découvrir cela. Et cet épilogue m'a donné les larmes aux yeux.

Une très belle découverte grâce au Pumpkin Autumn Challenge, merci @guimauseterrier pour cette recommandation !
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Je pense que je n'aurais jamais trouvé et donc encore moins lu ce livre si amazon ne me l'avait pas proposé dans ses suggestions.
Et oui on critique le méchant Amazon mais là je dois dire que l'algorithme, le hasard ou la chance ont mis ce roman sur ma route et ce fut une grande découverte.

J'ai tout aimé du début à la fin : l'histoire, l'écriture, les thèmes abordés. J'ai enfin compris (je crois) pourquoi au Japon on ne se présente pas avec son prénom mais avec son nom de famille. Et je vous avoue que cela a fait sens en moi parce que je trouve aussi qu'appeler quelqu'un par son prénom dénote un degré d'intimité avancé. Leur politesse, le respect qu'il se témoigne avec les pronoms honorifiques, j'aime vraiment beaucoup.
Dans cette histoire, nous sommes avec Kokoro, notre protagoniste/narratrice, une jeune collégienne qui vient d'entrer en 6eme au collège. Hélas après un incident avec une autre fille de sa classe, elle n'arrive plus à aller au collège. Elle est chez elle, cachée, terrorisée. Je ne vous dis pas à quel point j'avais envie pleurer pour kokoro, de la prendre dans mes bras, de la protéger. du matin où ses parents partent au travail jusqu'au soir lorsqu'ils rentrent à la maison, elle reste seule. Elle attend, elle culpabilise de ne pas aller au collège comme les autres, de donner autant de soucis à ses parents. Un matin, elle croit voir quelque chose dans le miroir de sa chambre, elle s'en approche et est aspirée par lui. Elle se retrouve alors propulsée dans un château avec 6 autres adolescents. Une fille avec un masque de loup leur dit que celui d'entre eux qui trouvera une clé, pourra réaliser un voeu. Ils ont un an pour trouver cette clé.
Ces adolescents qui encore hier ne se connaissaient pas, vont se découvrir des points communs, de troublantes similitudes et croyez-moi vous n'êtes pas prêts pour les révélations qui vont se succéder, pour les pièces du puzzle qui vont s'assembler. Et c'est du pur génie de la part de l'autrice. Du. Pur. Génie !

C'est un roman tout en émotions et en sensibilité qui vous attrape le coeur et ne le lâche pas jusqu'au point final. Une bien jolie découverte que je ne peux que conseiller.
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Kokoro est une élève de 6ème au Japon. Victime de harcèlement, elle n'est plus capable de sortir de chez elle et encore moins de retourner à l'école. Un jour, le miroir de sa chambre la transporte dans un étrange château où elle est accueillie avec 6 autres jeunes comme elle par une jeune fille portant un masque de loup. Cette jeune fille leur apprend que le château leur est ouvert chaque jour durant certaines heures et qu'ils ont près d'un an pour chercher une clé qui leur permettra d'exaucer un souhait.

Si vous aimez les romans d'Haruki Murakami ou les animés des studios Ghibli, vous devriez trouver votre bonheur avec ce roman qui mêle réalisme magique et la question de la santé mentale des ados, notamment au Japon.

Avec une base magique qui s'appuie sur les contes de fées, le château solitaire dans le miroir est surtout une histoire d'amitié et de reconstruction. On comprend rapidement que le but de cette quête n'est pas tant de trouver la clé mais le lien qui se crée entre ces jeunes, les fêlures qu'ils trimballent, de ce qu'ils ont vécu et comment ce lieu hors du temps et sans attente leur permet de se retrouver.

Il y a une certaine pudeur dans les émotions qui donne un aspect un peu contemplatif au récit. Pourtant, on est pris par ce que vivent les personnages, par la façon qu'a chacun de gérer ses difficultés, de se recréer dans cet étrange château sans parler de qui il est et de ce qu'il traverse à l'extérieur. Ils ont tous leurs propres obstacles à affronter, mais dans ce lieu, ils peuvent le faire comme ils le souhaitent, sans contrainte normative.

Je n'attendais pas grand-chose de l'aspect fantastique de l'histoire, pensant qu'il s'agissait “juste” d'un cadre pour traiter d'autres sujets. Mais j'ai été bien surprise et j'ai aimé comment l'autrice a tricoté les différents aspects de son intrigue.

J'imagine totalement que ce roman puisse être adapté en animé un jour (et je l'espère). Mais en attendant, je ne peux que vous inviter à vous pencher sur ce très beau roman.
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Le château solitaire dans le miroir se présente comme un simple conte, mais ne vous y fiez pas: il est bien plus complexe, profond, plus clair-obscur qu'il n'y paraît.
La lecture doit être active pour démêler l'intrigue comme pour appréhender des contraintes sociales différentes des nôtres, face aux problèmes universels du harcèlement scolaire et des rapports humains.

Kokoro, pauvre petit coeur, se fait harceler dès le début de sa première année au collège. Elle n'ose pas, ne sait pas comment en parler à ses parents, alors elle se replie sur elle-même. Quitter la maison lui inflige les symptômes de la phobie scolaire (nausées, palpitations…).
Ses parents ayant peur que, comme beaucoup d'élèves dans cette situation (au Japon, j'entends) Kokoro ne se donne la mort, ils marchent sur des oeufs et la laissent hors système scolaire.
Et c'est déchirant, de lire son désespoir, sa perte de sens.

Heureusement, un jour, elle passe de l'autre côté du miroir.
Mademoiselle Loup l'accueille dans un grand château de conte fée. Elle lui expose des règles simples:
Sept “petits chaperons rouges” ont pour une année scolaire accès au château, de 9h à 17h - pas une minute de plus ou le loup les dévorera - pour y trouver une énigmatique clef permettant à un seul d'entre eux de voir son souhait accompli.

Lentement, les enfants font connaissance. Dans une retenue toute japonaise, qui ne se prive pas de critiquer les rapports sociaux distants de l'archipel, ils s'ouvrent peu à peu.
On les découvre et on s'attache tant chacun est touchant dans ses espoirs et ses difficultés.

J'ai peur de trop en dire, aussi vais-je me limiter à une critique assez courte: il est si amusant de démêler les fils de cette intrigue! J'avais presque tout découvert et cela m'a beaucoup plu.

C'est un roman sur la peur, la douleur, les difficultés à faire confiance, à partager, et la beauté de le faire, sur l'espoir et sur l'amour aussi.
Immense coup de coeur pour moi cette année !
Si vous qui lisez ces lignes, travaillez dans un CDI, je vous en conjure, commandez ce roman qui pourrait bien offrir espoir et détermination à quelques âmes en peine !

(Bechdel: 3 oui !
Deux femmes au moins portent un nom : oui
Et discutent entre elles : oui
D'autre chose que d'un ou des hommes: oui !)
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Agréablement surprise par cette lecture qui si elle laissait penser à une histoire fantastique au départ n'en demeure pas moins un récit très actuel et universel au vu des sujets abordés.

Il y est question de déscolarisation, d'harcèlement scolaire, de jalousie, de deuil, de parents démunis et d'enfants en souffrance mais loin d'être pessimiste ou plombant, le roman offre un panel d'émotions universelles qui le rend très touchant.

Durant 90% du récit, on va suivre Kokoro. On va d'abord découvrir son univers, son parcours déscolarisé, le harcèlement scolaire traumatisant quelle a vécu et son inertie complète qui lui fait mener une vie d'ermite chez elle, laissant ses parents aussi inquiets que désemparés. Puis on va plonger avec elle dans ce fameux miroir où un château solitaire peuplé d'une hôtesse Melle Loup et de 7 autres collégiens et lycéens déscolarisés vont l'accueillir…

Si vous pensiez entrer dans un monde fantastique où l'héroïne va vivre de grandes aventures, vous serez déçu car il n'en est rien !
Le château est un lieu magique certes mais où il ne se passe rien physiquement parlant et où au contraire des liens vont se tisser entre les uns les autres, où l'amitié va naître, le dialogue mais aussi la possibilité de mettre des mots sur leurs maux…
Seulement voilà il y a aussi une condition sine qua non, ils doivent tous quitter le château avant 17h auquel cas….

C'est un voyage dans le monde de ceux et celles qui souffrent d'être soit différents de la norme acquise soit d'avoir juste eu le malheur d'avoir un physique ou une attitude différentes des autres et donc qui leur vaut d'être pointer du doigt et exclus du monde. C'est rude, triste, injuste mais aussi réaliste malheureusement !

Le harcèlement scolaire est connu au Japon (tout comme en Corée) où cela semble être un sport collectif intégré et pose de vraies questions non seulement sur le système éducatif et la volonté de ne pas réagir à ce sujet très grave mais aussi la société elle même qui subit un certain nombre de brimades en école et entreprise mais qui ne semble pas pousser le collectif à agir.
Et ça pose encore plus question quand on voit à quel point le harcèlement aujourd'hui s'est aussi bien immiscé dans nos propres écoles, sur les réseaux sociaux mais aussi au niveau de la société toute entière et qu'il ne s'agit plus que des pays d'Asie mais de l'Europe aussi… (fin de l'aparté!)

Celle lecture est d'une richesse infinie parce qu'elle nous permet de voir tous ces sujets abordés par les adolescents eux mêmes et leurs interprétations des choses vis à vis du système, de leurs professeurs mais aussi de leurs parents et c'est très instructif.
Puis au delà de ça il y a aussi le fait de voir Kokoro grandir reprendre confiance en elle au contact de ses nouveaux amis, la voir s'affirmer et ne plus vouloir subir mais affronter la vie grace à une vision du monde différente. L'âge de la maturité aussi….

Et je ne parle de la chute ou plutôt des chutes de l'histoire car il y en a plusieurs finalement et totalement inattendues et c'est d'ailleurs là où réside le 10% du récit complété par les autres protagonistes ! ( et c'est magistral!)

C'est une très belle découverte que je n'hésiterai pas à transmettre à mes enfants quand ils seront en âge mais qui me semble très intéressants pour n'importe quel adulte tant il est beau, captivant et riche d'humanité !
Et si on est parent ça peut aussi être un très bel outil de sensibilisation et de compréhension je crois…
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Le miroir de la chambre de Kokoro se met à scintiller attisant la curiosité de la jeune collégienne. Cette dernière pose sa main qui ne sent aucune résistance. Telle Alice au Pays des merveilles, Kokoro passe de l'autre côté du miroir pour découvrir un extraordinaire château et être accueillie par une fillette, vêtue étrangement de dentelles et de froufrous, dont le visage est dissimulée par un masque de loup. Mademoiselle Loup n'accueille pas seulement Kokoro, il y a six autres adolescents du même âge, aussi étonnés que Kokoro de se retrouver dans un lieu mystérieux, face à une hôtesse masquée.

Kokoro et ses petits camarades apprennent qu'ils ont un an pour trouver la clef qui ouvrira la Chambre des souhaits. Celui ou celle qui la découvrira pourra choisir un voeu et le voir se réaliser. Elle leur donne un indice important : la clef n'est pas cachée dans leur chambre au château. Mademoiselle Loup indique une règle essentielle à laquelle il est impossible de surseoir : le château est ouvert de 9h à 17h, heure du Japon, passé 17h si un des invités n'est pas rentré chez lui, il sera impitoyablement dévoré par le loup. le fantastique est installé et se poursuivra jusqu'à la fermeture du château.

Les sept adolescents font peu à peu connaissance, se livrent avec circonspection lâchant quelques faits de leur vie. Rapidement un point commun se fait jour : ils ont tous des difficultés à s'adapter à la vie du collège et rencontrent des points de tension insoutenables avec certains de leurs camarades de classe au point qu'ils renoncent à poursuivre leur scolarité. Six d'entre eux éprouvent une phobie scolaire suite au harcèlement, plus ou moins violent, qu'ils ont subi. La narratrice, Kokoro élève de sixième, relate au lecteur ce qu'il lui est arrivé, comment le harcèlement s'est mis en place, comment la meneuse d'un groupe de filles de sa classe est parvenue à l'isoler de brimade en brimade à la cruauté féroce. Il n'y a pas que les coups qui blessent, les mots et les attitudes sont autant de pointes acérées mettant en lambeaux confiance en soi et estime de soi. C'est l'écheveau infernal que démêle le récit.

« le château solitaire dans le miroir » de Mizuki Tsujimura est un roman dans lequel les ficelles du fantastique permettent de parler du harcèlement dans le cadre scolaire, de la manière dont il se met en place, des épouvantes ressenties par Kokoro, du mal être physique et psychologique. le roman narre également le désarroi des parents, la solitude des adolescents déscolarisés, leur honte et leurs regrets de ne pas être comme les autres. Non, ils ne se la « coulent » pas douce, non ils ne se gavent pas de télé ou de jeux vidéo, ils sont seulement tétanisés par une peur viscérale qui leur pourrit la vie. Kokoro a une jolie formule lorsqu'elle dit que Sanata Miori « lui a volé son temps ».

L'autrice joue, avec une pétillante malice, avec deux contes des frères Grimm, notamment le fameux « Petit chaperon rouge », d'ailleurs Mademoiselle Loup appelle ses sept invités « mes Petits Chaperons rouge », utilisant la formule en guise de rengaine.

« le château solitaire dans le miroir » est aussi un roman sur le deuil, la reconstruction de soi et la joie d'être ensemble pour réaliser quelque chose, pour atteindre un but commun. En effet, contrairement à ce qu'on pourrait croire, les ados ne mèneront pas la quête à titre personnel, sauf au début, mais établiront un plan d'équipe.

Bien entendu il y aura, comme dans tout conte qui se respecte, transgression de l'interdit qui provoquera des révélations en cascade jusqu'au dénouement final. le plus important, à mes yeux, est le pas de côté effectué par Kokoro, un pas de côté mûri grâce aux échanges qu'elle a eu avec la jeune femme, enseignante dans l'établissement accueillant les enfants déscolarisés, qui l'a comprise et avec son amie et voisine Tôjo Moé, dont le père est professeur à l'université et enseigne les spécificités des contes européens, notamment ceux des frères Grimm.

J'ai vraiment aimé ce roman qui m'a embarquée de bout en bout par la délicatesse de l'écriture de l'autrice, par les thèmes abordés, par les émotions diffusées au fil des pages. J'avoue avoir pleuré en lisant les dernières pages.

« le château solitaire dans le miroir » est un roman à mettre dans toutes les mains, adolescents et adultes pourront trouver réponses ou début de solution pour évoquer le phénomène, de plus en plus inquiétant dans les pays industrialisés, qu'est le harcèlement scolaire d'autant plus que les réseaux sociaux sont de véritables vecteurs de désespoir pour les jeunes blessés par la hargne de leurs camarades. L'enfance et l'adolescence peuvent être des plus cruelles… hélas. Aux adultes d'agir afin que les drames vécus soient divulgués et les victimes déculpabilisées. Ne plus se sentir coupable est un premier pas vers la reconstruction du moi sapé à coups de propos et/ou de gestes violents.

Traduit du japonais par Jean de la Couronne
Lien : https://chatperlitpopette.wo..
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Dans un monde surréaliste, des aventures à ne plus pouvoir s'arrêter de lire m'ont procuré des moments de suspense et de curiosité . L'histoire est vraiment bien conçue et c'est également par le fait que l'histoire est intéressante qu'une adaptation en film d'animation est sortie au cinéma . On peut facilement imaginer les scènes en lisant le livre. Cela fait donc recours à notre imagination . Il est aussi bien adapté pour les jeunes que pour les plus âgés . Les épreuves que les six amis de Kuruko et elle-même relèvent sont vraiment divertissantes .
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Petite trouvaille à la bibliothèque. D'habitude, je me retiens de prendre des livres là bas parce que j'en ai beaucoup trop qui attendent dans ma Pal. Mais après l'avis de @des_livres_plein_les_yeux je n'ai pas su résister.

Je l'ai donc ajouté à mon #pumpkinautomnchallenge et je l'ai mis dans la catégorie "L'enfer des Backrooms" avec les mots clés dimension parallèle, mystère. Il serait rentré dans d'autres catégories également mais je les aient déjà remplies 😁.

Pour en venir au livre lui même, j'ai adoré. On y aborde un sujet difficile qui est la phobie scolaire. Des enfants descolarisés vont se retrouver dans un château caché derrière leur miroir qui ne brille que pour eux. Ils ont un an pour trouver une clé qui leur permettra de réaliser leur souhait, après lequel ils oublieront tout.

Mais au fur et à mesure où les relations évoluent, que chacun guérit chaque jour un peu plus et s'attache aux autres, ils remettent en question leur envie de faire ce voeu.

C'est une histoire touchante, pleine d'espoir et d'amour. La fin est juste magnifique. le livre m'a parfois paru interminable car les affinités et la guérison de chacun se fait lentement mais c'est aussi ce qui rend l'histoire si réaliste et si belle.

Il y a également beaucoup de mystère que l'on prend plaisir à découvrir petit à petit tout du long.
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