Le château solitaire dans le miroir

Dans ce livre j'ai beaucoup aimé le thème qui est le « fantastique »
La couverture du livre est bien réalisée par rapport à l'histoire.
Il y avait beaucoup de personnages mais peu d'action au début du livre.
Il y avait beaucoup de vocabulaire que je ne connaissais pas et donc cela rendait la lecture plus difficile mais globalement compréhensible.
J'ai eu du mal à terminer le livre car cela devenait trop long et ennuyant.
L'histoire est intéressante mais reste compliquée à comprendre
Je ne conseille pas ce livre pour les petits lecteurs car ce livre est très gros.

Un roman jeunesse japonais qui est devenu un best seller mondial! L'histoire se tisse autour d'une trame fantastique assez classique, soit un monde parallèle auquel les personnages accèdent en traversant un miroir, mais cette partie de l'intrigue est vite reléguée au second plan. Il s'agit plutôt d'un roman sur la solitude, le sentiment d'inadéquation et l'amitié, dans lequel l'autrice dénonce l'intimidation et critique le système scolaire japonais, axé sur la performance et le conformisme.

Qu'ils soient asociaux, mésadaptés ou en difficulté d'apprentissage, les personnages du livre peinent à s'intégrer à l'école. le château derrière le miroir devient leur "safe space", un endroit tranquille où ils peuvent enfin être eux-mêmes. Mais s'ouvrir aux autres et apprendre à faire confiance prend du temps, surtout pour ces adolescents abîmés qui expriment difficilement leurs émotions, trop empêtrés qu'ils sont dans les règles de politesse, le souci de préserver les apparences et la peur du jugement. Ce sont probablement des comportements typiquement japonais, mais personnellement, les histoires où tout pourrait être réglé en trois pages au lieu de cent si les personnages prenaient simplement la peine de se parler ont tendance à me faire rouler des yeux. J'ai donc trouvé qu'il y avait quelques longueurs...

Malgré tout, c'est un roman jeunesse qui est bien écrit. Les sentiments des jeunes en difficulté y sont très bien décrits. C'est un livre audacieux, qui aborde des sujets qui sont tabous au Japon, comme le décrochage scolaire et le suicide, et donne une voix aux négligés du système. Son succès est mérité. J'ai aimé la fin, porteuse d'un message d'espoir touchant. Bref, même si j'aurais aimé que le côté fantastique et inquiétant de l'histoire soit mieux exploité et que l'agenda soit un peu plus subtile, j'ai tout de même apprécié ma lecture. Ça demeure un bon roman jeunesse.

La jeune héroïne vient d'entrer au collège mais va rapidement se mettre à souffrir de phobie scolaire suite au harcèlement qu'elle subit de la part d'un groupe de filles de sa classe.
La jeune fille devait intégrer un institut spécialisé au lieu de retourner à l'école, mais ça non plus elle n'en a pas été capable, bloquée même physiquement au moment d'y rentrer. Elle a déjà peur de ne pas réussir à rattraper son retard, ce qui la panique encore plus et contribue à son immobilisme.
Un jour qu'elle reste encore une fois seule à la maison pendant que ses parents sont au travail elle voit le miroir de sa chambre scintiller, comme s'il s'illuminait de l'intérieur. En s'approchant elle va être happée à travers lui et transportée dans un autre monde.
Dans celui-ci elle fait la connaissance de la mystérieuse Melle Loup, qui va lui expliquer à elle et aux 6 autres enfants d'à peu près âge, qu'ils sont ici pour trouver la clé qui donne accès à la Chambre des souhaits et ainsi l'un d'entre eux pourra faire un voeu. Ils ont chacun leur chambre dans le château mais il n'y a pas d'eau ni de nourriture, pas de WC et ils doivent impérativement le quitter avant 17h sous peine d'être dévorés par le grand méchant loup !

La culture japonaise semble prime abord encore plus normative et complexe dans les relations sociales que la nôtre et ça a été parfois dur à saisir pour moi. L'écriture est assez plate, descriptive, notamment concernant les états émotionnels et les doutes traversés par le personnage principal. Il m'a fallu m'accrocher tout au long de cette lecture qui était assez longue, mais l'envie de percer le mystère (même si en tant qu'adulte on devine assez rapidement certaines choses) m'a fait tenir. Une jolie fin a récompensé ma persévérance.

Voilà un roman que j'attendais beaucoup. Je le savais engagé, best-seller au Japon, il a remporté des prix, il est adapté en animé… j'étais vraiment persuadée d'adhérer et il me tardait de le découvrir. le résumé présente un roman d'aventures pour adolescents, cela me faisait rêver… mais on sera loin de l'aventure et bien plus proche de la psychologie (ne le lisez pas, ce résumé !)

Si le thème principal, le harcèlement, m'a évidemment touchée, je dois avouer que je suis restée plus ou moins hermétique à l'intrigue de façon globale. Très honnêtement, je l'ai terminé uniquement pour la dénonciation et l'évolution des collégiens. J'avais envie de savoir où ils arriveraient au terme de leur épopée fantastique.

Je n'ai pas apprécié les personnages, même Kokoro. Je pense que le problème est plutôt culturel; je n'ai pas réussi à entrer dans la psychologie de ces personnages si distants entre eux… pourtant, j'aime la culture japonaise, cette solennité entre eux me fascine dans d'autres contextes. Toutefois, dans cette thématique si dure et importante, cela a véritablement créé, chez moi, un décalage terrible et frustrant qui a été renforcé par la rédaction : on ressent très fort cette distance très particulière, cette pudeur caractéristique. Par exemple, j'aurais eu envie de secouer la mère de Kokoro, tant son comportement est aux antipodes de celui que je pourrais avoir dans une telle situation.

Une chose est sure: le roman provoque moult émotions, un sentiment d'injustice, une envie irrépressible de rentrer dans le lard de la société pour faire bouger les choses. La scène qui décrit le traumatisme profond de Kokoro est révoltante, cela m'a serré la gorge et brisé le coeur. C'est un fait: l'énorme point fort du roman et ce qui explique que, malgré tout, je l'ai apprécié et que je le recommande, c'est bien les émotions qu'il suscite. Je pense qu'il est impossible de rester de marbre…

Étrangement et malgré les critiques qui débutent cet avis, je le recommande, tout particulièrement aux « appréciateurs » de littérature et culture japonaises.

Livre fantastique pour adolescent qui traite de harcèlement scolaire.
Que vont faire sept adolescents durant leur quête dans un château magique?

La lecture de ce livre est assez déstabilisante. Il y a des moments assez lents, puis ils s'emballent. Cela dynamise la lecture.
Des tas d'indices sont disséminés au cours des pages. C'est là qu'on voit que c'est un livre pour de jeunes lecteurs car il y a beaucoup de répétitions et des indices pas très subtiles.
Même en ayant deviné des aspects de cette histoire, elle arrive quand même à nous surprendre.

Comment retrouver l'envie d'aller à l'école ?

Kokoro n'arrive plus à aller au collège et ses parents ne savent plus quoi faire. Elle aimerait leur faire plaisir mais se sent dans l'incapacité d'y aller ou même de leur expliquer pourquoi.
Il existe bien une autre école, qui pourrait l'accueillir mais cela reste une école.
Un jour, alors qu'elle passe encore une longue journée seule chez elle, elle découvre qu'elle peut traverser le miroir de sa chambre.
Mais pourquoi tous ces jeunes se retrouvent avec elle ? Ne sont-ils pas censés être en cours eux aussi ? Ont-ils un point commun ?
Ce roman traite du harcèlement scolaire sous un jour fantastique et plaira à ceux qui aiment cette ambiance. Un peu longuet néanmoins et sans actions réelles.

Je pense sincèrement que ce qui m'a déplu, c'est la vision japonaise à laquelle mon cerveau et donc mes attentes d'européenne ne sont pas adaptés.
La narration est très lente, il ne s'agit pas d'avoir des scènes d'action toutes les pages (ni de scènes d'action tout court par ailleurs puisqu'il s'agit en grande partie d'un récit introspectif) ni que l'intrigue avance à pas de géant, d'autant plus que l'état émotionnel de l'héroïne est tel que le lecteur doit en avoir plus qu'un aperçu pour saisir l'évolution qui se passe, mais il ne se passe réellement quasi-rien avant la toute fin où tout s'accélère pour une révélation devinée grossièrement aux deux tiers du roman, où si tous les éléments réunis ne vous suffisaient pas, les protagonistes vous l'expliquent par le menu.
L'héroïne est certes une victime, victime de harcèlement scolaire qui mène comme dans la vie réelle malheureusement à un renfermement et à une angoisse face à des situations anodines pour qui n'y est pas confronté, mais elle est tout de même entourée et aidée, et son attitude a été extrêmement agaçante pour moi tout du long du roman.
Même en étant empathique et avec un éclairage interne sur sa situation, je pense là aussi que la divergence d'éducation et de société entre le Japon et la France font qu'on peut difficilement s'identifier à cette -pardonnez-moi l'expression- douce victime par nature.

J'ai eu tout le long l'impression d'un scénario qui aurait été bien mieux en manga, avec des grosses ficelles bien connues qui si elles seraient passées car acceptées sur ce support, sont lourdes dans un livre.

Enfin, le livre (couverture et 4e) nous annonçait un récit fantastique, et c'est plutôt un récit humain.

Je comprends parfaitement l'importance des thèmes traités, qui sont assez originaux et actuels sous cette forme, l'idée globale n'est pas mauvaise du tout, mais prend bien trop de temps pour évoluer et s'accomplir.