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Jean De la Couronne (Traducteur)
EAN : 9782408048341
528 pages
Milan (23/08/2023)
4.25/5   234 notes
Résumé :
Un beau jour, le miroir dans la chambre de Kokoro se met à scintiller. À peine la jeune fille l’a-t-elle effleuré qu’elle se retrouve dans un formidable château digne d’un conte de fées. Là, une mystérieuse fillette affublée d’un masque de loup lui expose la raison de sa présence : elle dispose d’une année pour accomplir une quête fantastique qui lui permettra de réaliser un seul et unique souhait. Seulement Kokoro n’est pas seule : six autres adolescents ont le mêm... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (73) Voir plus Ajouter une critique
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Kokoro est une petite fille japonaise qui vient de faire son entrée en 6ème. Malheureusement les choses sont compliquées et certaines camarades la terrifient. Tout cela prend une telle ampleur que Kokoro ne peut plus aller à l'école, tordue de douleur rien qu'à cette idée, elle reste à la maison bien consciente que cette situation ne pourra pas durer éternellement. Les jours mornes s'enchaînent et se ressemblent, jusqu'à ce qu'un jour son miroir illumine la pièce d'une drôle de lumière et qu'elle passe de l'autre côté du miroir, découvrant un château et sa gardienne, la mystérieuse Melle Loup. Elle est très vite rejointe par d'autres enfants, tous déscolarisés. On comprend vite que l'histoire tourne donc autour du harcèlement scolaire, de la phobie scolaire et de la déscolarisation. A moins que ce livre ne soit plus complexe qu'il n'y paraisse ?

Au fil des pages se dévoile une histoire aux multiples facettes et dont les problématiques abordées sont bien plus vastes que ce ne laissait présager le début du livre. L'amitié, la communication, les secrets, les non-dits, les relations avec les autres sont au coeur de tout. Une aura de mystère plane dans ce château plutôt énigmatique, dont la présence de la très mystérieuse Melle Loup, ne fait que renforcer ce sentiment que quelque chose nous échappe. le lecteur n'a pas pleinement conscience de l'ampleur de l'histoire dans laquelle il s'est embarqué.

Ce livre, très émouvant, s'adresse normalement à un public de jeunes ados. Pourtant j'ai trouvé qu'il parlait à la fois à mon âme d'enfant et au parent que je suis devenue. Les relations ado-adultes sont ici abordées de manière différente, ce que j'ai trouvé enrichissant. Puis il y a cette impression d'attendre quelque chose, un dénouement, pas LE dénouement, non l'autre, celui qu'il faudra deviner entre les lignes.

La fin est à la hauteur de cette attente et fait s'emballer les coeurs. Ce livre est très poétique, aussi doux et cruel que les contes de notre enfance. Une lecture douce amère qui m'a charmée.

Petit bonus, l'avis de ma fille (13 ans)  : C'est super, j'aimerai trop vivre une aventure comme ça. Et avoir des copains comme ça ! On ne sait pas ce qui va arriver, je n'ai rien deviné, pourtant j'ai cherché. J'ai appris plein de choses sur le Japon en plus. Et le livre est trop beau !
Pour être clair, elle ne l'a pas lu, elle l'a dévoré : emmené au collège pour les heures de perm, lu dans son lit le matin avant de se lever, lu le soir avant de se coucher...
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Ai-je déjà dit qu'il fallait se méfier des quatrièmes de couverture 😉 ? « le château solitaire dans le miroir » en est un exemple parfait. Si l'on se fie au résumé au verso du roman, on se trouve clairement dans le roman d'aventures fantastiques : Kokoro, attirée par le scintillement soudain de son miroir, traverse celui-ci pour se retrouver dans un château digne des meilleurs contes de fée. Accueillie en compagnie de six autres adolescents par une étrange petite fille portant un masque de loup, elle apprendra qu'ils ont tous un an pour trouver une clé qui permettra à celui qui la détient d'exaucer son voeu le plus cher… À eux de faire preuve d'ingéniosité et d'esprit d'équipe pendant les heures d'ouverture du château, entre 9 et 17 heures. Et gare à celui qui dépasserait cet horaire !
Un scénario typique des meilleurs romans d'aventures pour adolescents, donc. Sauf que l'ouvrage ne s'attarde guère sur cet aspect – il ne sera d'ailleurs pas vraiment exploité – pour se concentrer sur un autre : Kokoro ne va plus à l'école en raison du harcèlement scolaire qu'elle a subi en début d'année, conduisant à développer en elle une profonde phobie pour cet environnement, voire même sociale, puisqu'elle n'arrive plus vraiment à sortir de chez elle. Ses parents comprennent son état, sans toutefois en prendre pleinement la mesure tant Kokoro n'arrive pas à s'ouvrir à eux, et principalement à sa mère, qui cherche par tous les moyens une alternative à l'école, passant par « L'école du coeur » (« coeur » se disant « kokoro » en japonais), une sorte d'institut pour enfants déscolarisés ou en difficultés, dont le principe attire Kokoro sans qu'elle réussisse néanmoins à se décider.
Le château derrière le miroir représente donc rapidement pour Kokoro une échappatoire au réel assez plaisante : là-bas, elle réussit à lier une amitié avec les six autres adolescents, deux autres filles (Aki et Fûka) et trois garçons (Masamuné, Ureshino et Rion), grâce à leurs profils similaires et à la grande camaraderie qui s'installe très vite entre eux, mais même, peu à peu, à s'ouvrir aux autres. le château lui permettra-t-il de prendre du recul et de panser ses plaies ?
« le château solitaire derrière le miroir » est un roman pour adolescents qui a connu un grand succès au Japon avec son million d'exemplaires vendus. Attirée par le résumé et parce qu'il a été classé par ma bibliothèque parmi les romans adultes, une fois que je m'en suis rendue compte je m'en suis d'abord méfiée car la littérature pour adolescents n'est pas celle vers laquelle je me dirige spontanément, et parce que les succès au Japon ne m'ont pas toujours conquise (je pense à « Tant que le café est encore chaud » qui a été une déception pour moi). Les explications un peu simplistes de Kokoro et les nombreuses répétitions de certaines d'entre elles, mais surtout la mise en place très lente de l'intrigue m'ont un peu déroutée au début. Cependant, une fois que celle-ci s'est bien installée, que l'on a fait connaissance avec ces sept adolescents à la personnalité bien transcrite et développée, que l'on comprend le lien qui les unit tous et que l'on finit par s'y attacher, un certain charme opère et le page-turner qui a été vanté se révèle enfin. J'ai ainsi dévoré ce roman, même si j'avais compris une partie du twist final, et la fin se révèle vraiment touchante. J'en ai appris plus sur le système scolaire du Japon, et en particulier celui du collège, moins connu que le fameux lycée et ses concours d'entrée, ainsi que sur les mentalités des jeunes du pays, assez écrasés au final par les conventions scolaires et le formalisme entre autres (notamment celui de la politesse, sur lequel Kokoro revient sans cesse, y lisant en plus une marque de tendresse ou pas en fonction des suffixes employés !). En somme, un joli roman surprenant.
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Le titre et la jolie illustration de couverture, la quatrième, tout conduisait à un récit fantastique. Et c'est effectivement le cas. Mais pas seulement, loin de là. le thème majeur de ce roman adolescent est la descolarisation de collégiens, à l'image de Kokoro, douze ans, la narratrice. Élève de première année au collège, elle n'a pu y rester que quelques semaines avant de se replier dans sa chambre, dans l'incapacité de vivre une vie "normale". Victime de harcèlement, elle n'arrive pas à surmonter peur et malaise.

Alors oui son miroir se met à luire un jour et en passant à travers, elle se retrouve dans un château de contes de fée de type occidental avec une petite fille portant un masque de loup. Elle découvrira dans cet univers fantastique la présence de six autres collégiens japonais qu'elle devine descolarisés également vu qu'ils sont là en journée.
Finalement ce château, ses règles et sa quête de la clé permettant de réaliser un voeu, servent surtout de prétexte à la réunion de ces adolescents mal dans leur peau et avec les autres. C'est l'occasion pour le lecteur d'en apprendre plus sur le système scolaire au Japon, sur les phénomènes de harcèlement et de brimades (ijime). le sujet n'est certes pas nouveau mais il est traité ici en profondeur grâce notamment à la narration à la première personne de Kokoro.

Au-delà du harcèlement, c'est également la hiérarchisation sociale nippone qui se révèle problématique dans les relations. En effet, même enfant et ado, on ne s'adresse pas de la même façon à quelqu'un de plus jeune ou de plus âgé (ne fut-ce que d'un an). de même, pas question d'appeler quelqu'un d'emblée par son prénom. Pas évident dans ces conditions de pouvoir parler facilement, encore moins à coeur ouvert.
Difficile aussi de se sentir ou d'être jugé différent dans un pays où existe le proverbe, ô combien évocateur, "le clou qui dépasse appelle le marteau". Et les professeurs, le plus souvent de renforcer ce système en insistant auprès de l'élève en mal-être pour qu'il fasse plus d'efforts pour s'adapter...

Voilà donc un roman intéressant qui pointe les défaillances du système et explicite les souffrances ressenties par ces ados déscolarisés. Je me suis attachée à leur histoire, leur personnalité, leurs pétages de plomb parfois. L'auteur met également en avant les vertus de la compréhension mutuelle, de l'entraide et, surtout, de l'amitié. Ensemble on est plus fort, bien sûr. Et, en l'occurrence, moins seul, moins relégué dans une solitude faite principalement d'exclusion. Surtout que l'image des parents apportée par les histoires individuelles de chaque personnage se révèle trop souvent accablante.

Enfin, l'ambiance générée par le monde de l'autre côté du miroir multiplie les clins d'oeil aux contes de Grimm, Andersen ou Perrault.

Un livre dont je ne peux que recommander la lecture, aux adolescents comme aux adultes. Lecture agréable et qui donne aussi à réfléchir. Car déscolarisation et mal-être des jeunes ne se limitent certainement pas aux frontières japonaises. Ça permet de mieux appréhender des souffrances qui passent encore trop souvent inaperçues.
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Mais quel méga coup de coeur je viens d'avoir ! Pour moi, ce livre a vraiment tout pour réussir.

L'objet-livre, déjà. Il est absolument superbe. La couverture est rigide, très belle, avec un léger relief. La tranche est verte, elle s'accorde au thème de la couverture. J'ai l'impression de tenir un trésor entre les mains et j'aime cette sensation.
A l'intérieur, la police d'écriture choisie est un régal pour les yeux.

L'écriture est rythmée, dynamique, on ne s'ennuie à aucun moment. Pour tout dire, je suis ravie d'avoir eu 24h de tranquillité devant moi pour lire à loisir car je n'avais pas envie de lâcher l'histoire.

Le choix narratif sied complètement à l'atmosphère du roman. Kokoro la narratrice a 12 ans, elle fait vivre à son lecteur, mois par mois, tel un journal de bord, son année scolaire qui débute par son entrée au collège. L'histoire se passe au Japon, une note en début de livre nous precise que le collège commence à 12 ans et que l'année scolaire démarre en avril jusqu'à fin mars de l'année suivante.

Quant à l'histoire...wow! J'ai été complètement immergée dedans! Il s'agit d'un récit fantastique, ce n'est pas mon genre de prédilection, mais cette fois, j'ai été embarquée dès les premières lignes.
Un mois après la rentrée, la pauvre Kokoro est en phobie scolaire. La faute au harcèlement qu'elle a subi depuis le début de l'année. Ses parents lui proposent de l'inscrire à l'institut pour enfants déscolarisés, mais le matin de sa rentrée dans cet établissement, elle a très mal au ventre ; elle n'arrive plus à sortir de chez elle. Ses parents ne la forcent pas. Elle va donc continuer à passer ses journées dans sa chambre, avec la télé en bruit de fond, et les rideaux tirés dès qu'elle entend des bruits d'enfants dans la rue. Mais pourtant ce jour-là, alors qu'elle est dans sa chambre, le grand miroir ovale bordées de pierres roses, qui lui appartient, se met à briller. Quand elle approche sa main, celle-ci se fait comme "aspirer". Kokoro la retire. Mais intriguée, elle finit par y passer tout son corps et se retrouve ainsi "derrière le miroir", dans un château. Ainsi débute pour elle une nouvelle aventure faite de découvertes, d'énigmes, d'amitié et de décisions à prendre. Kokoro nous entraîne avec elle dans les différentes péripéties qu'elle vit au fil des mois quand elle passe "derrière le miroir". Je vous laisse découvrir la suite, qui vaut vraiment le coup, je me suis régalée !

Pour moi, ce roman est avant tout à lire comme un roman divertissant. On peut aussi y voir une porte d'entrée pour aborder la notion de harcèlement scolaire, sous différentes facettes : les rôles de chacun (victimes, harceleurs, témoins), les conséquences du harcèlement, la difficulté pour la victime de parler, le bien que cela fait, pourtant, quand la parole se libère enfin...
Les notions de bienveillance et d'entraide sont au coeur du roman.

C'est un roman "hors du temps" qui m'a vraiment plu. Je me suis totalement évadée, et ça fait du bien.
J'ai évidemment versé ma larme à la fin...
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J'ai été agréablement surprise par ce roman peu conventionnel. le quatrième de couverture m'a fait redouter une compétition malsaine entre les héros, la thématique du harcèlement m'a fait redouter de tomber dans la bien-pensance prévisible, mais aucune de ces craintes n'a été justifiée.

L'histoire nous est racontée au présent par Kokoro (le coeur, en japonais, nom hautement symbolique), jeune fille de douze ans qui ne va plus au collège parce qu'une "leadeuse" du nom de Sanada Miori (le genre de nana malfaisante, mesquine et populaire qu'on a tous eu le malheur de rencontrer un jour) et sa bande l'ont harcelée. le point culminant de ce harcèlement, catalyseur du refus scolaire de l'héroïne, a été lorsque ces filles sont venues dans le jardin de Kokoro dans le but de la "châtier".

La jeune fille passe ses journées à ne rien faire lorsque soudain, elle est attirée à travers son miroir, dans un mystérieux manoir. Là, elle rencontre six autres adolescents en refus scolaire (deux filles : Aki et Fûka, ainsi que quatre garçons : Rion, Masamuné, Subaru et Ureshino), avec qui elle commence doucement à se lier.

À l'introduction de ces six personnages, j'ai eu peur de ne pas me souvenir des noms, mais l'auteure réussit à développer des personnalités suffisamment distinctes pour qu'on s'y retrouve facilement. C'est un des grands bons points de ce roman : les personnages sont réalistes et nuancés, tout comme leurs situations et leurs relations. Les héros ne sont pas de parfaits anges victimes de la cruauté d'autrui. Ils sont victimes, certes, mais ils ont des failles, des défauts. Jamais le livre ne donne dans la guimauve de l'amitié, genre : "Ah la la la, nous sommes amis pour la vie, nous ne nous disputons jamais et nous resterons potes jusqu'à la maison de retraite !".

Ils sont précisément destinés à ne jamais se revoir, puisqu'une fois le souhait formulé, ils rentreront chez eux sans aucun souvenir du château et de leur aventure. Afin de remédier à cela (car ils ont quand même envie de voir un voeu être exaucé), ils tentent de se voir dans le vrai monde, mais s'aperçoivent que cela leur est impossible : c'est comme s'ils vivaient dans des univers ressemblants, mais différents en de petits détails...

La grande force de ce roman, c'est de nous faire ressentir des émotions fortes sans qu'il ne se passe grand-chose d'incroyable. C'est un récit qui sonne juste, qui ne simplifie pas : les héros ne s'en iront pas avec un happy end idyllique, la solution à tous leurs problèmes, la clef du bonheur, mais seulement avec "l'impression d'avoir été tirés très fort par les bras". C'est un récit qui donne de l'espoir quant à cette période difficile qu'est l'adolescence et cette chose compliquée qu'est la vie.

On découvre aussi certaines différences entre le Japon et l'Europe, sur l'organisation de l'année scolaire, mais aussi sur les mentalités ; c'est ténu, mais c'est présent.

L'intrigue n'est en soi pas palpitante, mais elle est soutenue par le développement des relations et des personnages, ce qui nous empêche de nous ennuyer. On est tout de même intrigué par ce château et, personnellement, j'ai trouvé la conclusion inattendue. le côté "magique" n'est pas entièrement expliqué, mais bon, comment un groupe de collégiens pourraient élucider un tel mystère ? de plus, l'histoire peut être vue de manière allégorique.

En somme, un très bon livre, que je recommande non seulement aux adolescents, à qui il parlera sûrement, mais aussi aux adultes.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
03 octobre 2023
Cette lecture est bien un raz-de-marée, c’est un véritable coup de cœur qu’il faut mettre entre toutes les mains – surtout des adolescents qui sont confrontés au quotidien aux propos de ce roman.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
À vrai dire, je ne sais rien des problèmes des autres, mais il ne fait aucun doute que c'est du sérieux. Plonger dans les problèmes de n'importe lequel d'entre nous sept est aussi dangereux que de se retrouver au cœur d'une tornade.
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Combien de temps s’était-il écoulé ? Beaucoup. Juste le temps qu’il avait fallu pour retirer toute la lumière du ciel, toute la chaleur dans mon corps, toute l’énergie que j’avais encore la veille pour avancer vers l’avenir. 
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Leur existence était comme un phare dans mon cœur aussi sombre qu’un océan de ténèbres, et maintenant, le phare n’existe plus. 
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Suis-je attirée vers le haut ? Tout droit ? Une chose est sûre, je suis attirée quelque part 
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Elles n'ont rien fait de mal, elles ne t'ont pas touchée. Allez, allez, ce n'est rien. Et voilà, les adultes régleraient la situation en quelques mots et ça n'irait pas plus loin.

Ce que j'ai vécu, l'expérience de la peur que j'ai eue, elle ne s'échangera pas contre quelques mots faciles. Il en faudra un peu plus. Pour m'en débarrasser, il faudra quelque chose de plus fort, de plus décisif, de plus fondamental.
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