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4,11

sur 1361 notes
C'est trop long à démarrer. J'ai trouvé particulièrement lourde la tendance à faire de l'exposition à travers les dialogues. Ça manque cruellement de naturel, ces personnages qui se décrivent des éléments de leur univers comme s'ils n'avaient pas vu leurs interlocuteurs la veille. J'ai trouvé toute l'introduction très maladroite, en tout cas, en plus d'être longue.
Aïdan est antipathique au possible et je n'ai pas compris comment Arya peut avoir envie d'être amie avec lui. Son caractère exécrable est censé être excusé par ce qu'il endure au quotidien, mais je n'ai pas réussi à ressentir la moindre empathie pour lui. Heureusement, quand les choses se corsent, il disparaît et on n'a plus à supporter sa suffisance. Sauf qu'Arya ne suffit pas à rendre le récit intéressant, elle manque trop de charisme pour un personnage narrateur.
Une fois que l'action arrive enfin, un providentiel personnage fait son apparition pour venir tout expliquer à la protagoniste. On a donc un chapitre entier consacré à la description d'un système de magie auquel je n'ai absolument rien pigé. Enfin il s'agit surtout d'un monologue débité de manière peu naturelle et assez condescendante, qui ne m'a pas du tout convaincue.
Puis on a l'arrivée du perso guide/protecteur, prometteur de prime abord mais qui, lui aussi, retombe comme un soufflé, en grande partie à cause de la manière toute artificielle dont le mystère est entretenu autour de sa personne. Plutôt que de donner envie d'en savoir plus, là grossièreté du procédé n'a fait que m'exaspérer un peu plus...
Et voilà, je le suis arrêtée à peu près là.
L'univers manque d'originalité, les personnages sont creux et stéréotypés, l'action est molle à tel point que même quand il y en a enfin, ce ne m'a même pas donné envie de poursuivre et de tenter le coup.
Du coup, abandon au quart du bouquin, à contrecoeur puisque j'ai commencé ce livre dans le cadre d'une lecture commune et que j'avais bien envie de poursuivre l'aventure jusqu'au bout avec ce petit groupe très sympa.
Mais j'ai bien mieux qui m'attend dans ma bibliothèque !
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--- Des débuts relativement lents ---

Depuis mon presque coup de coeur pour La Ville sans vent, je guette avec attention les futures parutions des éditions Hachette. J'ai donc repéré La Passeuse de Mots dès l'annonce de sa sortie. À ma plus grande joie, la maison d'édition – que je remercie au passage ! – m'a proposé ce premier volet en service de presse. Autant vous dire que j'ai aussitôt accepté !

C'est donc pleine d'enthousiasme que j'ai débuté La Passeuse de Mots. Après plusieurs chapitres cependant, j'ai trouvé que le récit peinait un tantinet à décoller. Rien de bien grave, mais sachez que les auteurs prennent leur temps afin d'exposer le contexte de l'histoire et de relater le quotidien d'Arya. Pourtant, nul besoin de s'y attarder selon moi, puisque ces éléments sont faciles à appréhender.

Bref, j'ai rongé mon frein pendant une bonne centaine de pages, malgré un style très agréable. Après coup, je me dis que ce n'était pas si long, mais mon impatience a certainement joué dans mon ressenti.

--- Quand enfin survient l'élément déclencheur ---

Dès cet instant, je me suis régalée en tournant les pages. Les quelques indices concernant la mission d'Arya sont pleins de promesses ! J'y ai d'ailleurs vu une ressemblance avec Sakura, chasseuse de cartes, inspiration que m'ont confirmée Alric et Jennifer Twice. Or, ayant adoré ce manga durant mes jeunes années, ce n'était pas pour me déplaire.

J'étais donc prête à en apprendre davantage sur le système de magie ô combien passionnant, à suivre Arya dans sa quête, à vivre mille et une aventures afin de rééquilibrer le monde ! Néanmoins, tout ne s'est pas passé comme prévu…

--- Une phase d'apprentissage qui a mis mes nerfs à rude épreuve ---

C'est une étape toujours délicate, mais indispensable dans les quêtes initiatiques. Elle est plus ou moins bien gérée en fonction des romans, mais ce n'est jamais la partie que je préfère. Je demeurais toutefois curieuse d'en savoir plus, raison pour laquelle je n'ai pas hésité à poursuivre ma lecture.

Le hic ? Cet apprentissage est à peine centré sur les pouvoirs d'Arya, à mon grand désarroi. En vérité, ce pseudo apprentissage est mené par Killian, un homme aux multiples talents qui cache bien des secrets derrière son air bravache. Soyons honnêtes : c'est le genre de personnages qui plaît plus que de raison et que l'on rencontre dans nombre d'ouvrages. C'est donc pour moi un cliché qui m'est de plus en plus insupportable. Certes, j'aime les personnages mystérieux, mais uniquement ceux qui se distinguent des types torturés prétendument irrécupérables, mais qu'un fond de bienveillance finit toujours par animer dans les moments forts, en particulier lorsqu'une jeune demoiselle est en danger. Vous voyez le topo ? Eh bien, c'est exactement ce que j'ai retrouvé dans La Passeuse de Mots.

Durant des jours et des jours, Killian tente de guider Arya, mais sans grand succès. En fait, la majorité de leurs échanges se résume à des disputes et à des mises au point inutiles, puisque l'un et l'autre n'en font qu'à leur tête. Résultat : je me suis lassée de cette rengaine et de leur relation entre amour et haine.

--- Une mission dont on ne connaît pas l'enjeu ---

C'est une volonté des auteurs de ne pas trop en dévoiler, et je respecte cela. Cependant, ce premier volet fait tout de même plus de 700 pages. Je m'attendais donc à obtenir quelques réponses. Eh bien, non ! On sait simplement qu'Arya suit son instinct mais, si vous voulez mon avis franc et honnête, celui-ci a bon dos…

Par ailleurs, un autre point m'a fait tiquer. En parallèle de sa mission principale, l'héroïne s'est en effet fixé un objectif – que je préfère taire pour ne pas vous spoiler – qui semble vital pour elle. Et pourtant, il passe très vite à la trappe, même si elle prétend le contraire. Un peu facile, n'est-ce pas ?

Mais rassurez-vous, vu l'épaisseur du livre, il s'en passe des événements. Ainsi, Alric et Jennifer Twice entraînent le lecteur dans une suite d'aventures… auxquelles je n'ai pas spécialement adhéré, du moins en partie. Pour ceux qui ont lu ce premier tome, je fais référence aux épisodes se déroulant à la Banque de Corndor et au Val de Fer. Par la suite toutefois…

--- Incroyable, mais vrai ! ---

Après 475 pages de montagnes russes, je suis finalement rentrée dans l'histoire. Comment ? Eh bien, je ne sais pas trop. Disons qu'à partir de cet instant, j'ai eu l'impression que le scénario était véritablement construit alors qu'auparavant, il s'apparentait plus à une succession d'événements imprévus. L'intrigue s'est donc révélée moins hasardeuse, selon moi.

L'évolution d'Arya y est également pour quelque chose. Au début naïve et impulsive, elle m'a rapidement tapée sur les nerfs, car elle n'écoute jamais ce qu'on lui dit. Son réflexe ? S'excuser une fois qu'il est trop tard ! Avec le temps néanmoins, elle s'affirme davantage et, surtout, devient la détentrice d'un pouvoir qui m'a indubitablement conquise.

Du côté des protagonistes secondaires – enfin, pas si secondaires que cela -, je suis beaucoup plus mitigée. Victime de sa condition, Alric est bien trop valorisé pour son comportement irréprochable, au point de paraître parfait. Quant à Saren, il fait pâle figure aux côtés d'Alric et de Killian.

Dernier point : je n'ai pas cru une seule seconde à l'amitié qui lie Arya au prince Aïdan, tant celui-ci n'hésite pas à la blesser pour son bon plaisir. Ce n'est pas parce qu'il souffre de sa relation conflictuelle avec son père qu'il peut tout se permettre ! Pour autant, ce personnage pourrait être à l'origine de bien des rebondissements par la suite. Mais vais-je lire la suite ? Franchement, à l'heure où j'écris ces lignes, je ne sais toujours pas…
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la passeuse de mots, quel beau titre. repéré sur babelio, je l'ai choisi pour me détendre, à la recherche d'une lecture facile, agréable et qui m'emporterait. Bingo. c'est exactement ce que ce roman m'a fait. à un tel point que j'ai enchainé avec le tome 2 ... et si j'avais pu avec le tome 3, je l'aurais fait.
cependant la mise en place m'a paru un peu longuette. faute à un univers certes sympa, mais qui ne contrait pas mon état de fatigue... j'ai bien du mettre 10 jours à en venir à la bascule de l'histoire. Arya, jeune pâtissière, choyée par sa famille aimante, ne vit que pour les livres, qu'elle devore jusqu'au bout de la nuit (tout pour qu'on s'identifie donc...). Arya entretient une amitié un peu incongrue avec le prince Aïdan, le mal aimé de son père. Malgré certains côtés rebutants, je déteste les colérique, les personnes imbues d'elles-mêmes, Arya n'est que soutien pour Aïdan. Lors de la fête célébrant le traité Gallica, minimisant les pouvoirs magiques d'une partie de la population du royaume, une troupe mystérieuse et maléfique, envahi la capitale, Helianthe, et détruit tout sur son passage, massacre. Arya se retrouve seule, en état de choc au milieu du chaos, coupée de sa famille. Puis au troisième jour d'état d'hébetude, Arya ressent un appel, et va rencontrer Cassandre, la tutrice. Arya est appelée à être la passeuse de mots, celle qui permettra d'établir la balance de cet univers. Ou du moins, qui a pour mission de le faire. Mais avant cela, elle devra se former, acquérir sa magie, ses mots, et apprendre à les maîtriser. Et pour l'aider dans cette tâche, elle sera épaulée et protégée par un mystérieux guide, Killian, un voleur. Voilà donc notre héroïne, lâchée sur les chemins, a la recherche de ses mots et de sa destinée en compagnie du peu expansif et très protecteur voleur. Elle traversera maintes lieux, moultes aventures, et saura s'entourer de fidèles compagnons.
tous les ingrédients d'une aventure fantasy sont réunis, et ca marche. je ne revais que de rejoindre Arya et ses compagnons, de voguer d'univers en mondes extraordinaires... et surtout de suivre Killian... pour être un tout petit peu honnête.
je me suis laissée emportée, je ne pouvais plus m'arrêter de lire. vite la suite!
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Arya Rosenwald, une jeune pâtissière qui passe tout son temps libre plongée dans des romans d'aventures, était en train d'accomplir son service au château du roi à l'occasion de la fête du renouvellement du Traité qui régente la magie au royaume d'Hélios, lorsque surgissent des chevaliers de cristal détenteurs de magie destructive qui mettent à sac le château.
Hélianthe, la capitale est à feu et à sang alors que Arya tente de retrouver sa famille qui vit dans une chaumière hors les murs, confrontée à un chevalier de cristal qui la blesse elle arrive à la chaumière désertée et où ses plus précieuses possessions sont détruites. Anéantie elle passe plusieurs jours abattue avant de penser à se réfugier dans la forêt proche. C'est là qu'elle rencontre Cassandre qui va lui passer le flambeau - elle devient la nouvelle Passeuse de Mots, qui peut sauver le monde en usant des mots, des runes magiques, qu'elle va devoir découvrir et qui la doteront d'un pouvoir magique extraordinaire …


La quête des runes de pouvoir commence par une longue randonnée à travers la forêt accompagnée par Killian Nightbringer, un voleur rusé aux capacités étonnantes, qui ne l'épargne pas en essayant de l'endurcir afin qu'elle soit apte à survivre dans le vaste monde, puis d'autres se joignent au groupe, Saren un vieux général à la recherche des princes qui ont échappé au massacre, puis Alric, un Dhurgal (vampire) qui les a aidés à échapper au repaire de ses congénères. Une quête où les épreuves se succèdent, chacune procurant un nouveau mot de pouvoir à Arya.
Le récit est fait à la première personne, et Arya se pose beaucoup de questions, n'ayant aucune expérience de la vie, comme elle est plutôt du genre capricieuse et superficielle, ça donne l'occasion de multiplier les pages sans grande consistance parsemées de multiples répétitions, plus de deux cents pages à subir les humeurs d'une petite fille capricieuse ça fait long - il me semble qu'Arya est une jeune fille de dix-neuf ans, mais de par ses propos et attitudes on a plutôt l'impression d'avoir affaire à une pré-ado issue de notre monde. C'est d'ailleurs une chose qui m'a dérangé, le monde proposé est très superficiel et manque de continuité, une chose qu'on peut admettre dans un court conte de fée mais qu'il est difficile de supporter dans un roman, pendant 200 pages on a l'impression d'être dans un monde médiéval naïf, puis arrivé à Bellevue où va avoir lieu le "casse du siècle", j'ai eu l'impression de me retrouver dans "1984", un monde gris, triste et routinier où le haut de forme est à la mode. Arrivé dans la citadelle des vampires libidineux ce serait plutôt la renaissance, un "chasseur" suicidaire a même un pistolet à silex …
Une héroïne inconsistante qui multiplie les chamailleries puériles, un monde sans réalité, l'incohérence érigée en règle, ce n'est pas ma tasse de thé, après m'être assoupi plusieurs fois en tentant de terminer ce livre, à la page 457 j'ai baissé les bras, me refusant à souffrir d'avantage.


Un livre que j'ai du mal à situer, plus de 700 pages à subir, même en gros caractères et interligne augmenté, c'est presque un pavé. D'habitude je lis des livres beaucoup plus imposants bien plus vite, mais ici j'avais l'impression que c'était interminable. À qui est destiné ce livre ? bien que la mention légale "littérature jeunesse" ne soit pas apposée, ce livre est conseillé "à partir de douze ans", peut-être ce livre conviendra-t-il aux pré-adolescentes amateurs d'aventure mièvre ? …



Note : Je remercie les Éditions Hachette qui m'ont fait parvenir ce livre dans le cadre d'une opération "Masse Critique privilégiée" de Babelio.
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Je préfère prévenir d'emblée (au cas où le nombre d'étoiles ne vous aurait pas mis la puce à l'oreille) : je fais partie des déçus.

J'ai découvert ce roman sur la plate-forme NetGalley. J'ai tout de suite flashé sur la couverture même si je sais qu'il ne faut pas juger un livre dessus. Je n'ai pas vraiment lu de critiques avant de m'y attaquer pour ne pas me laisser influencer mais j'avais quand même entr'aperçu sur Babelio qu'il était très favorablement reçu, avec beaucoup de 5 étoiles. Il me semblait que l'originalité de l'univers et les personnages avaient particulièrement plu aux lecteurs.

Parlons d'abord de l'originalité de l'univers. le début nous emmène dans le royaume d'Hélianthe (ou d'Hélios : je me suis perdue entre les différents noms propres), royaume où un traité "bride" l'exercice de la magie. Je trouvais l'univers dépeint plutôt chouette et attractif.
On y fait très rapidement la connaissance d'Arya, l'héroïne narratrice, fille de pâtissière le jour et dévoreuse de livres la nuit. Juste pour le mauvais jeu de mots, je dirais que le personnage est assez tarte, au début. Arya est amie avec le plus jeune fils du roi, le prince Aïdan, mal aimé par son père, souffreteux et caractériel. Un vrai prince charmant, quoi. Donc pendant une centaine de pages (quand même !), Arya vit sa petite vie de famille. On entend beaucoup parler du Traité Gallicia (le code de la route de la magie) sans vraiment comprendre ni ses enjeux ni son fonctionnement. Sans aucune raison particulière, des tas de personnages, proches ou inconnus, laissent entendre à Arya qu'elle devrait "sortir de sa zone de confort" mais Arya reste dans ses bouquins et ses gâteaux jusqu'à ce que BAM ! Grosse catastrophe, cataclysme, renversement de situation ! Passé un premier moment de sidération, Arya, privée de ses repères, décide de partir à l'aventure ("sans raison particulière", comme dirait Forrest Gump). Quand des ennemis magiques invincibles ont fondu sur le pays, ça me paraît la décision la plus raisonnable, en effet. Heureusement, elle n'a pas fait trois pas dans la forêt qu'elle tombe sur une Madame qui lui révèle son DESTIN unique : Passeuse de Mots. Dans la foulée, elle fait la connaissance du type le plus louche "ever", un voleur tout de cuir vêtu, le visage masqué. Il ne lui manque que l'écriteau "voleur" pendu autour du cou pour passer tout à fait inaperçu. Mais toujours "sans raison particulière" si ce n'est les vagues conseils de la Passeuse de Mots précédente (quelque chose du genre : "fie-toi à ton instinct, écoute ton coeur"), Arya décide de lui faire confiance et de le suivre. Et on la retrouve violée et découpée en morceaux sous un tas de feuilles. Non, je rigole. Mais, dans la vraie vie, c'est ce qui lui serait probablement arrivé. Heureusement, on est dans un univers fantasy et ce voleur au grand coeur était juste là pile au bon moment, au bon endroit pour la protéger. S'ensuit une loooooooooooooooongue randonnée en forêt destinée à... ? endurcir Arya ?
Là, la lectrice casse-pieds que je suis a envie de s'immiscer dans l'histoire pour demander à Arya : "dis, le fait que ta famille ait disparu sans laisser d'adresse, ainsi que ton petit-copain-qu'est-pas-officiellement-ton-petit-copain-même-si-à-mon-avis-y-a-anguille-sous-roche, on en parle ou pas ? Et les méchants, ils ont disparu aussi ?"

Je trouve qu'un des gros points faibles de ce roman, c'est qu'il y a du mou dans la tension narrative, mais du mou XXL. Il faut déjà une centaine de pages pour qu'il se passe enfin quelque chose de surprenant (et je reconnais que là, c'était très fort) mais, ensuite, rien ! le petit chaperon rouge Arya se balade en forêt avec le chasseur et il n'y a même plus de grand méchant loup. On ne sait toujours pas qui a commandité l'attaque sur Hélios et les ennemis ne poursuivent même pas l'héroïne. le reste du pays semble n'avoir aucune idée de ce qui s'est passé à la capitale et continue son train-train quotidien (je sais qu'ils n'ont pas Twitter, mais quand même !).
Officiellement, Arya doit aller à la recherche des Mots. Dans cet univers, certains Mots ont une forme plus ou moins matérielle et la Passeuse doit les "absorber". Pour quoi faire ? Sauver le monde ? Comment ? Mystère et boule de gomme. Entre les ennemis absents et le but flou, cela n'aide pas à faire de ce roman un page-turner.

Après encore une centaine de page (on n'est encore qu'au tiers du roman), Arya rencontre un deuxième compagnon de voyage qui les accompagne, Killian le voleur et elle, jusqu'à la ville de Bellevue. On bascule alors d'un univers fantasy tout ce qu'il y a de plus classique à un environnement style steampunk. Là, soi-disant pour combler un manque de liquidités indispensables au voyage, Killian entraîne Arya et le général qui les a rejoints dans un casse visant la banque centrale de la ville, un édifice mieux gardé que Fort Knox. Déjà, entraîner une personne soi-disant unique qu'il est censé protéger dans une aventure aussi hasardeuse, ça me paraissait plus que bancale mais qu'un serviteur du roi s'engage là-dedans sans sourciller, ça m'a laissée pantoise. Ce cambriolage ne tenait tellement pas debout que je n'avais qu'une hâte : que ce soit fini pour qu'on passe à autre chose. Je passe sur les autres incohérences du genre le "système de sécurité" capable de détruire la banque et la moitié de la ville (un peu surdosé, quand même !). Enfin, le casse est fini, sa véritable raison révélée : trouver un Mot (le plus inutile de toute l'histoire des Mots, à mon avis) et revoilà nos trois aventuriers repartis sur les routes puis sous les routes puisqu'ils s'enfoncent sous terre. Et moi dans l'ennui.

Sous la montagne, nouveau changement de registre : après l'heroic-fantasy à la papa et le steampunk, on débarque dans une espèce de remake d'un clip de Mylène Farmer, mixé avec des extraits de Twilight et de Cinquante nuances de Grey, servi très très chaud. C'est là que j'ai calé. Déjà, je fais une allergie aux vampires, qu'ils soient végétariens ou Mel-Brooksiens, mais à la sauce SM, en plus, beurk. (Ça répond à une des questions de NetGalley sur nos lectures : Est-ce que je conseillerais ce livre à mes élèves, des 6e-5e ? Certainement pas !)

Que le changement de décor, d'environnement, presque de genre littéraire fasse partie de l'originalité du roman, pourquoi pas mais j'ai trouvé ça surtout très déstabilisant. de plus, ces différents univers, pris indépendamment les uns les autres, ressemblent fortement à du déjà-lu, déjà-vu. Il y a bien quelques éléments que j'ai trouvé assez originaux, comme les Cauchemiroirs mais j'avais déjà atteint mon stade critique d'ennui.

Venons-en maintenant aux personnages qui semblent avoir eu la faveur de beaucoup de lecteurs. Franchement, pas de quoi révolutionner le genre (quel qu'il soit) : outre l'héroïne un peu falote qui possède un pouvoir unique et prend peu à peu de l'assurance (un classique), les autres personnages semblent empruntés à l'univers des jeux de rôles : le voleur, le guerrier, le vampire et ne sortent pas tellement des clichés. Ce qui m'a le plus agacée, c'est que l'héroïne leur fasse confiance d'instinct alors qu'il y a toutes les raisons de se méfier d'eux. Si ce n'est pas de la facilité scénaristique, je ne sais pas ce que c'est. Notons d'ailleurs, au passage, que ses trois protecteurs sont tous des hommes (pour autant que je puisse en juger en n'ayant lu que la moitié du roman). Les femmes, dans cette histoire, restent cantonnées aux rôles de demoiselle en détresse, de boniche ou de morte. Et de Tutrice, aussi, mais bon.

Enfin, pour achever cette trop longue critique, tout cela est livré dans un style qui, sans être indigeste, n'est pas savoureux. Je pointerais en particulier les scènes d'action que j'ai eu souvent du mal à imaginer, les dialogues parfois poussifs et certaines expressions qui sonnent faux, de temps en temps.

En conclusion : que ce soit sur le style d'écriture, la psychologie des personnages, la cohérence de l'univers ou des péripéties, ce roman m'a semblé avoir beaucoup trop de maladresses pour me convaincre d'aller au bout de ses quelques 700 pages.
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Quel joli livre ! J'en sors ravie et totalement fan.
Effeuillé il y a trois ou quatre semaines, j'ai réellement commencé sa lecture cette semaine et je ne l'ai plus lâché.
Simple comme je les aime, ce roman allie l'esprit merveilleux des contes au sens de l'aventure, tout en distillant un beau suspense.
Un petit résumé de l'histoire. Arya, la fille de la pâtissière, vit une vie paisible à Hélianthe et entretient une relation privilégiée avec son compagnon d'enfance, le Prince Aïdan.
Lors de la fête du Traité, cette paix vole en éclats et la ville est envahie par des guerriers de verre.
Séparée de sa famille et du Prince, Arya comprend que si elle veut survivre, elle doit rapidement quitter la ville et laisser sa famille derrière elle.
Sa route la mène à une femme, Cassandre, qui lui révèle un destin exceptionnel et sa condition de Passeuse de mots. Ces mots qu'elle va devoir trouver, adopter, lui apporteront des pouvoirs qu'elle va devoir dompter. Sur ce chemin riche en aventures et mystères, elle est rejointe par des compagnons assez atypiques.
J'ai vraiment aimé ce livre. L'intrigue sur laquelle je n'aurais pas parié un sou au début, est bien amenée. le suspense est bien dosé et le rythme, soutenu. Petit bémol, il y a quand même des références aux séries de science-fiction.
Par exemple, un des compagnons d'Arya évoque tout-à-fait un des protagonistes de Stargate Atlantis.
Mais je dois avouer que cela n'a pas gâché mon plaisir, bien au contraire.
Bref, il y a longtemps que je n'avais pas eu autant de plaisir à découvrir un nouvel univers et mon enthousiasme est proche de celui que j'avais en découvrant Harry Potter ou la Passe-miroir.
Je vous le recommande donc et vais, de ce pas, lire la suite.

Challenge multi-auteures SFFF 2022

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Très belle découverte que l'univers créé par Alric et Jennifer Twice.

J'ai plongé avec plaisir dans ce monde aux milles facettes, empli de magie, d'amitié et d'espoir.

J'ai adoré suivre la jeune Arya et son équipe de choc : le mystérieux et attachant Killian, le potecteur Saren et l'élégant Alric.
Nous suivons cette passeuse de mots dans sa quête et la voyons évoluer au fil de son périple. D'une jeune fille naïve et fragile, elle devient une jeune femme déterminée et prend confiance en elle. Elle prend peu à peu conscience du rôle qui lui a été donné, de sa magie et de l'importance qu'elle aura sur les gens, mais elle sait aussi que ce pouvoir à deux facettes et qu'il peut se retourner contre elle, qu'elle a beaucoup de pression et peut échouer.

J'ai aimé voir son évolution, son caractère, la façon dont elle a su s'entourer au fur et à mesure de ses accolytes. J'ai aussi beaucoup aimé les différents endroits développés par les auteurs, tous très différents les uns des autres, passant d'un repère de Dughals (semblables aux vampires), à un bateau quelque peu mystique, jusqu'à une île engloutie (aux airs de l'Atlantide) où règne la paix et l'espoir.

Ce monde est donc d'une grande richesse et le rythme des actions effrené. Impossible de s'ennuyer à cette lecture !

Hâte de découvrir la suite des aventures d'Arya et de ses compagnons !
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J'aurais tenu pratiquement 300 pages avant d'abandonner, mais le combat à l'aveugle contre un monstre suivi d'une sortie de banque que l'on vient de braquer aussi facile que l'entrée à été périlleuse ont eu raison de ma patience.

"La Passeuse de Mots" avait pourtant quelques arguments pour me plaire, et notamment un univers fantastique dans lequel les mots étaient dotés d'un pouvoir particulier.
Mais voilà, quant on choisit pour héroïne une Passeuse de Mots, on est obligé de prêter attention au vocabulaire. Et là, les auteurs ont largement dépassé les bornes. le vocabulaire se veut recherché mais s'avère excessivement lourd puisque absolument toutes les nuances d'émotion, de couleur, d'élément naturel ou de mobilier sont qualifiées. La lecture en devient insupportable.

Au niveau de l'intrigue, cela ne me gêne pas d'être emportée dans un univers dont je n'ai pas toutes les clés, au contraire ! Mais quand les personnages se mettent à agir de manière incohérente, je n'adhère plus. Pourquoi Killian, qui ne cesse de clamer que son rôle est de protéger Arya, l'entraîne dans le braquage d'une banque ultra-sécurisée alors qu'ils ne semblaient avoir besoin que de quelques liquidités ?

La relation attirance/méfiance du binôme principal est lu et relu. Killian beau voleur ténébreux et ironique qui se bat les yeux fermés semble infaillible. Et la niaiserie d'Arya m'a rapidement tapé sur les nerfs. Pas besoin d'aller au bout pour deviner que ces deux-là finiront ensemble. Heureusement que Saren apparaît, parce que le temps devenait long. Mais cela n'aura pas suffit. J'ai du mal à voir ce qui peut faire tenir l'intrigue sur trois tomes.
Cette série semble pourtant avoir trouvé son public, peut-être ai-je simplement passé l'âge ?
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Un MEGA coup de coeur !

Je suis tombée amoureuse de ce roman, de cette saga... et de Killian (comme tout le monde, non ? Mais chut ca reste entre nous!)

J'ai adoré livre ce roman ! Je suis quelqu'un qui a toujours dit que les mots etaient plus puissant que les geste et j'ai donc trouver mon bonheur avec ce livre.
Ce duo d'auteur sont juste parfaits ! Leur Histoire et riche et belle !

Arya est un personnage attachant qui me fait pas mal penser à moi ... expliquant pourquoi j'ai pu m'enerver contre elle quand elle fait certaines erreurs.
Je suis une tres grande fan !!
Alors je sais que le nombre de pages peut bloquer certaines personnes mais je vous assure qu'il faut le lire pour au moins se faire son avis !

Ps : j'avoue que ce livre m'a beaucoup fait penser au manga Alice 19th !

Enfin bref : LISEZ LE !
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Prêts pour un unpopular opinion?

Tellement d'avis positifs sur ce livre que j'étais certaine d'apprécier ma lecture, c'est carrément ma came alors comment imaginer le contraire? Tellement certaine que la déception est grande. J'ai vraiment essayé de persévérer, j'ai poussé ma lecture, je me suis motivée même en allant lire les meilleurs avis sur Babelio entre deux chapitres... J'ai questionné d'autres personnes qui l'avaient lu et qui avaient aimé... Mais rien à faire, je vous explique.

Pour moi le début commençait bien, Arya et sa famille sont chouettes à suivre, une belle petite famille heureuse. Arrive Aïdan, que j'ai trouvé détestable, et à cause de leur amitié, j'ai beaucoup moins apprécié Arya. Je la trouve un peu molle et elle ne parvient jamais à prendre des décisions ni à s'exprimer. Bref, jusqu'à l'élément déclencheur ça allait encore. Et puis pendant bien une centaine de pages tout devient flou. Qui sont les Soldats de Verre? Pourquoi tout le monde sait qui ils sont mais pas d'où ils viennent ni pourquoi? Pourquoi la Tutrice ne donne-t 'elle pas des infos plus précises à Arya, je n'ai rien compris à ses explications, j'ai relu plusieurs fois, c'est horriblement flou, sans parler des dialogues qui sont justes imbuvables et beaucoup trop longs. Puis arrive le voleur. C'est quoi le délire mystérieux qui plane autour de lui, pourquoi elle doit le suivre et lui faire confiance aveuglément? Et cette manie de l'appeler Amour, princesse ou fillette par pitié, un peu de respect quoi! Toute la partie dans les bois j'ai été perdue dans l'histoire et c'est vraiment là que j'ai commencé à décrocher et à compter les pages. Killian disparaît puis réapparait dans la forêt et ce n'est que bien plus tard qu'on apprend qu'il allait dans les villages récolter des infos laissant Arya seule dans la forêt (alors que j'avais supposé qu'ils étaient bien plus profondément dans la forêt!) Bref. Trop de zones d'ombres, pas assez d'infos, trop brouillon, du coup j'ai fait des suppositions complètement inexactes et ça m'a perturbée dans ma lecture. Puis arrive le général. La goutte d'eau quoi. Il rencontre Arya et Killian et en deux, deux les voilà en train de braquer une banque. Quel est l'objectif de ce livre à la fin? Sans compter qu'Arya pleurs plus après son prince désagréable au possible plutôt qu'après sa famille aimante. Bref, j'ai pas accroché à l'histoire, ni aux personnages, ni a rien en fait. J'ai abandonné au chapitre 31, page 255. Et même si j'ai encore envie de pousser plus loin parce qu'on m'a dit qu'après le braquage c'est mieux, 255 pages de rien du tout, c'est déjà bien suffisant. Je suis passée complètement à côté de ce livre et suis la première déçue. Contente qu'il ait quand même trouvé son public.
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