Un garçon sur le pas de la porte

A Baltimore, Micah Mortimer, la quarantaine s'occupe des tâches d'entretien de l'immeuble où il occupe un appartement en sous-sol et est informaticien dans la boîte qu'il a créée. Ses journées sont réglées comme du papier à musique avec les travaux programmés chaque jour et les soirées qu'il passe avec Cass, une institutrice. Son train-train quotidien va être bousculé par l'arrivée inopinée de Brink, un jeune de dix-huit ans qui pense avoir identifié en Micah son père biologique. le jeune trouve refuge chez le quarantenaire qui va voir ses certitudes bousculées à la suite de cette irruption imprévue.

Ennui, c'est le mot qui me vient spontanément, à l'issue de la lecture de Un garçon sur le pas de la porte...Un roman dont le résumé semblait alléchant avec un rapport adulte/adolescent voire entre père et fils mais Ann Tyler a le talent de rendre complètement terne la narration....J'ai le sentiment qu'elle a confondu maniaquerie - qui caractérise son héros - avec la description minute par minute de tous ses mouvements du style...il se lève, mets ses chaussons, mets sa robe de chambre, se dirige vers la cuisine, met du café dans la cafetière....etc et c'est du même acabit pendant (heureusement) ce court roman...
Une première expérience tierce de la prise d'Année Tyler qui ne me donne pas l'envie d'en découvrir plus...
A éviter

J'avais beaucoup aimé Nos Tendres Cruautés de la même autrice, mais je n'ai pas retrouvé le même plaisir avec ce roman.

Le fameux garçon sur le pas de la porte n'est qu'un prétexte, et n'a en fait pas un grand rôle dans cette histoire. Nous suivons le quotidien de Micah, quadragénaire sans histoire, et je dirais que c'est bien là le souci de ce roman : sans histoire.

J'ai par ailleurs trouvé la traduction plutôt moyenne et pesante, avec même quelques coquilles.

Mauvaise pioche ?
Pourtant avec ce titre je m'attendais soit à une tragédie soit à une comédie !!

En fait, c'est simplement l'histoire de la vie de Micah, quarantaine, célibataire.

Cet homme est un maniaque, un routinier, il est concierge et fait des menus travaux dans la copropriété et en parallèle il est auto-entrepreneur dans l'informatique.

Sa vie sentimentale est plutôt terne, il fréquente mais sans plus.

Ce n'est pas un nerveux, il prend son temps tant dans la réflexion que dans l'action, alors quand un jeune homme débarque chez lui en lui disant :
« vous êtes mon père biologique »

On s'attend à une réaction, un étonnement, à quelque chose qui bouge !!
Ben là, non, c'est plat, atone comme le personnage.

Bref …… une lecture que je vais vite oublier.


Note : 2 / 5

Histoire simple d'un homme solitaire qui se retrouve le jour d'après être un père et qui retrouve un amour d'enfance.
Une écriture simple et rapide mais tout de même pas un roman prenant. Les événements défilent avec facilités, on arrive vite au bout du "suspens". Cette monotonie du livre relève la vie ordinaire, d'un homme ordinaire, dans une société de routine, métro, boulot, dodo

Anne Tyler nous livre l'histoire de Micah Mortimer, qui est un homme de 40 ans qui vit une vie simple très routinière .
Jusqu'au jour où l'attend sur le pas de sa porte un garçon de 18 ans qui est persuadé que Micah est son père .
Cette annonce fait voler en éclat toutes ses habitudes, il se retrouve à devoir renouer avec son passé mais aussi bouleverser son présent.

Étant donné le résumé, je n'en attendais pas grand-chose : je n'ai pas été déçue ! Certes, pas désagréable, mais inconsistant - Une autre femme m'avait beaucoup marquée, mais je n'ai rien retrouvé du même calibre. Ici, un réparateur en informatique mène une existence routinière, tendance maniaque, et n'arrive pas à garder une petite amie, tout en observant d'un oeil sceptique sa propre famille. Un jour, alors qu'il rentre de son jogging, il trouve un jeune homme sur le pas de sa porte, qui est persuadé d'être son fils. Bon, TRÈS léger…

S'il n'y avait pas les accents de perversité sous la plume de l'auteure, ce livre me serait apparu comme un abîme d'ennui. Un "héros" d'une triste banalité, soumis à la routine la plus affligeante, est décrit avec hyperréalisme dans son insignifiance, ce qui n'est guère euphorisant. Il n'évolue guère à la fin du livre.