pbLa danse du temps - Anne Tyler - Babelio
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EAN : 9782752911674
288 pages
Phébus (04/04/2019)
3.46/5   102 notes
Résumé :
Trois événements ont été déterminants dans la vie de Willa Drake : la disparition de sa mère, quand elle avait 11 ans ; la demande en mariage qu'elle reçut à 21 ans ; l'accident qui la laissa veuve à 41 ans. Chaque fois, Willa finit par prendre un chemin que d'autres avaient tracé pour elle. Alors quand, à 61 ans, elle reçoit un coup de téléphone lui annonçant que sa belle-fille Denise s'est fait tirer dessus et que sa petite-fille Cheryl a besoin d'elle, Willa déci... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
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Pardon de le dire aussi platement, mais Willa Drake est une potiche. Inodore, incolore, insipide, passive, voilà 60 ans qu'elle laisse les autres déterminer le cours de sa vie. Elle a renoncé à une bourse d'études pour suivre son premier mari de l'autre côté des USA, puis à un travail valorisant pour accompagner le second au fond de l'Arizona, et ses relations avec ses deux grands fils sont insignifiantes. Dans une note introductive, l'auteure nous fait savoir que la "transparence" de son personnage est due à une enfance troublée par une mère instable et un père trop accommodant avec son épouse, et à la décision que la petite Willa aurait prise à 11 ans d'épouser un homme stable et sécurisant. Pourquoi nous expliquer cela en aparté plutôt que de nous le laisser comprendre à la lecture du roman ? Sans doute parce que le livre ne fait que survoler poussivement cet aspect. La première partie développe donc vaguement l'enfance de Willa à 11 ans, puis sa vie de jeune fiancée à 21 ans et enfin sa vie de femme rangée à 41 ans alors que son premier mari vient de se tuer dans un accident de la route. Tout cela aurait été intéressant mais la psychologie et les relations entre les personnages sont sous-exploitées, on reste en surface alors qu'il y avait matière à creuser. Qu'à cela ne tienne, on s'attend à ce que la deuxième partie du roman s'ouvre sur LA révélation qui bouleversera la vie étriquée de cette pauvre Willa, 61 ans, délaissée dans son coin de désert. Et donc, l'événement survient par la grâce d'un coup de fil : une inconnue appelle Willa pour lui demander de venir s'occuper en urgence de Cheryl, 9 ans, dont la mère, Denise (une ex-petite amie de son fils aîné), vient d'être hospitalisée après avoir reçu une balle perdue dans la jambe. Précisons pour plus de clarté que l'inconnue est la voisine de Denise et Cheryl et qu'elle a trouvé le numéro de Willa par hasard dans le répertoire de Denise, que Cheryl n'est pas la petite-fille de Willa, et que cette dernière n'a jamais rencontré Denise et encore moins Cheryl, qui en plus n'ont rien demandé. Mais peu importe, Willa décide sans plus réfléchir de voler au secours de ces malheureuses à l'autre bout du pays, dans la jungle de Baltimore. On a déjà lu plus vraisemblable, mais puisqu'il est question de destin qui bascule, soit, soyons open. Donc voilà Willa, maladroite et timorée, qui débarque et s'installe fissa chez Denise et Cheryl, dans un quartier ni très chic ni très pourri, où tous les voisins sont charmants et serviables (mais pas au point de s'occuper quelques jours d'une gamine de 9 ans), où ladite gamine, adorable et drôlement mûre pour son âge, accepte sans broncher cette mamy d'adoption, où Denise à l'hôpital n'en finit pas de s'excuser pour le malentendu et le dérangement (mais accepte la présence de Willa dans sa maison pendant plusieurs semaines). Bref tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes (sauf pour Peter, le 2è mari de Willa, d'humeur "ronchonchon" (sic) parce qu'il trouve l'attitude de sa femme aberrante). Et donc ? Ben voilà, Willa est comme un poisson dans l'eau à Baltimore, avec des vraies gens et une vraie famille. Et puis un jour elle rentre chez elle, et décide de mener une nouvelle vie. The end.
Je n'ai sans doute rien compris, ou bien j'ai un coeur de pierre, mais tout cela m'a semblé très plat, sans grand intérêt, dépassé (impression constante d'être dans les années 90 avec une Willa de 80 ans alors qu'on est en 2017 et que Willa n'a que 61 ans), caricatural et gnangnan (de gentilles pauvres femmes malmenées par des hommes égoïstes, à une ou deux exceptions près), superficiel, avec trop d'éléments ou de personnages mis en avant et abandonnés en cours de route. Et à lire la 4ème de couverture de la jaquette ("un texte extraordinaire" selon Publishers Weekly, "l'une de nos plus grandes romancières contemporaines ; si c'était à nous de décider, elle recevrait le prochain prix Nobel" selon The Observer, "Si Anne Tyler n'est pas la plus grande écrivaine au monde, qui l'est ?" selon BBC Radio 4), j'en reste toute songeuse...
En partenariat avec les Editions Phébus via une opération Masse Critique privilégiée de Babelio.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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L'écriture d'Anne Tyler ressemble un peu à celle d'Angela Huth.
Il ne se passe jamais rien d'extraordinaire dans ses romans mais le style est délicat, ce sont les petits riens de la vie quotidienne qui nous sont racontés, les gestes qu'on fait sans y penser, les mots qu'on dit sans avoir réfléchi avant de les prononcer, les gens qu'on croise sans y prêter attention, tout ce à quoi on tient mais en pensant que cela est naturel et acquis, sans songer un seul instant qu'un objet, un lieu ou une personne aimée peuvent disparaître du jour au lendemain.

Nous suivons Willa à différents moments de sa vie, dans le premier épisode, elle a 11 ans, ensuite 21 ans, puis 41 ans et enfin 61 ans et à chaque fois, on découvre une femme qui semble être restée la petite fille sage et apeurée de son enfance, soumise à ses parents, son fiancé, son mari ou même ses fils adultes.
L'histoire se déroule entre 1967 et 2017, mais on a parfois l'impression que Willa est restée bloquée en 1967, quand à 11 ans, elle a eu l'impression de comprendre tout un tas de choses essentielles sur la vie.
Cette femme peut sembler naïve et surtout totalement dépendante, mais elle va peu à peu découvrir qu'elle peut elle aussi décider de sa propre vie, même si elle va mettre du temps à réaliser que c'est encore possible.
J'ai bien aimé prendre le temps de découvrir toutes les facettes de cette enfant, qui va devenir une jeune fille, une femme mariée, une mère, une femme qui travaille et enfin une femme qui dit oui, oui à la vie qu'elle veut avoir, oui à celle qu'elle veut enfin être.
Un roman délicat qui prend son temps et laisse le lecteur avec le sourire.

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Willa et sa petite soeur Elaine vivent dans un foyer modeste entre un père calme, rassurant, aimant et une mère volcanique qui n'hésite pas à les frapper. Il n'y a qu'une voiture pour ce foyer et quand la mère disparaît avec un beau jour, le quotidien du père, professeur, et des deux petites va s'avérer difficile et les journées interminables. Willa doit s'occuper de sa petite soeur, la préparer pour le départ à l'école, ranger la maison, faire le ménage et essayer de préparer un repas pour eux trois. La mère reviendra, mais les deux fillettes garderont toute leur vie ce sentiment d'insécurité qui va définir leur vie d'adulte.

Willa cherchera le confort et l'aisance avec son premier mari, Derek. Deux fils, une belle maison mais un mari un peu nerveux qui provoquera vingt ans après leur mariage un accident de la route où il trouvera la mort.

Elle rencontrera un autre compagnon, avocat à la retraite, qui prend tout en charge et elle continue sa vie dans un confort ouaté, dans une vie sans surprise.

Jusqu'à un appel téléphonique quand elle arrive à la soixantaine. Une urgence. Son numéro est sur la liste des personnes à prévenir. La mère de sa petite fille est à l'hôpital blessée par balle, il faut qu'elle se déplace à Baltimore pour récupérer et s'occuper de la petite Cheryl. C'est une erreur, Cheryl n'est pas la petite fille de Willa, juste l'enfant d'une ancienne petite amie de son fils. Cet appel est arrivé à la bonne période de la vie de Willa et elle n'hésite pas longtemps avant d'organiser son voyage à Baltimore.

La maison de Denise et Cheryl se trouve dans un quartier populaire où les habitants sont assez solidaires. Les meubles ne sont pas de première jeunesse mais Willa en découvrant l'ambiance de ce foyer se sent bien. Pourtant elle devrait ressentir de la pitié d'une telle frugalité mais ce qu'elle ressent c'est de l'envie. Cheryl est une enfant dégourdie, gaie, bavarde. Denise, après un bref séjour à l'hôpital, rentre chez elle et demande à Willa de rester encore pour l'aider. Malgré les sollicitations de son mari pour faire cesser cette aventure, Willa décide de rester.

Elle fait connaissance des voisins qui passent tous à un moment ou à un autre de la journée voir Denise. Elle se balade dans le quartier avec le chien et s'occupe de la logistique de la maison.

Willa va comprendre qu'elle a subi toute sa vie à cause de ce sentiment d'insécurité, qu'elle a toujours fait ce que les autres attendaient d'elle et qu'à soixante ans elle est toujours dans la tête de cette petite fille de onze ans abandonnée par sa mère et choquée et qu'il est temps de changer.

Le bouleversement sera certes violent pour l'entourage de Willa, mais tellement salvateur pour elle. Il était temps !

J'ai adoré cette histoire de femme qui brise son carcan à l'automne de sa vie comme un message d'espoir.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Ce livre je l'ai reçu dans le cadre d'une masse critique privilégiée de chez Babelio.

Merci encore à BABELIO et aux Editions Phébus pour cette lecture.

Ce livre est le portrait émouvant d'une femme américaine : Willa

De son enfance à son troisième âge. Nous suivons Willa dans son enfance un peu bancale avec une mère fantasque et un père effacé et doux, à sa vie de femme au foyer renonçant à sa vie professionnelle (et plus personnelle finalement) pour élever ses deux garçons : Ian et Sean auprès de Derek son mari.

Elle deviendra veuve à la suite d'un accident de voiture. Elle refera alors sa vie avec Peter avec qui elle est quand elle reçoit cet appel téléphonique lui demandant de l'aide.

Les différentes parties de sa vie sont plus ou moins mis en avant, son enfance et l'époque actuelle sont les plus narrées, quant à sa rencontre avec Peter on n'en sait pas grand chose...

L'accident de Denise, ex-petite amie d'un de ses fils Sean, sera l'occasion pour Willa de se porter volontaire pour aider une enfant qui pourrait être sa petite fille mais qui ne l'ai pas.

Un malentendu au départ permettant à Willa de filer un coup de main à Cheryl la fille de Denise , une enfant au combien attachante.

Portrait d'une femme que la danse du temps a ballotté au gré des désirs des autres... Ce portrait intime m'a touché. Willa va se rendre compte par petite touches successives qu'elle a laissé un peu trop filer sa vie. On ne choisit pas sa famille mais on peut s'en construire d'autres... Les liens du sang ne sont pas toujours les plus forts...

Avant ce livre, je n'avais jamais lu cette auteure qui est encensée aux USA, les critiques sont élogieuses... Pour ma part, si j'ai aimé ce livre, je ne le mets pas au panthéon de mes lectures. Il faudrait sans doute que je lise d'autres livres pour me faire une idée de l'oeuvre entière de cette auteure.

En résumé, j'ai passé un bon moment en compagnie de Willa, Cheryl et Denise et d'autres personnages secondaires (tous pour la plupart des voisins du quartier de Denise et Cheryl).
J'ai apprécié ce portrait féminin et ce portrait presque sociologique de la famille américaine.

Une lecture sensible et désenchantée qui m'a fait m'attacher à Willa qui prend conscience,enfin à plus de 60 ans, de l'importance de tenir enfin les rênes de sa vie et qu'elle peut se conduire seule là où elle le souhaite !

"Les possibilités sont infinies."
Lien : https://imagimots.blogspot.c..
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Réservé depuis un mois à la bibliothèque, je commence enfin ce livre avec impatience et avec confiance. J'entrevois une lecture douce, qui s'attache à une américaine dont le fil de vie va évoluer au gré du temps qui passe et surtout suite à une décision, un choix qu'elle ose enfin opérer à 61 ans.

Willa a 11 ans. À ses yeux, son père est merveilleux, d'humeur égale, drôle et surtout gentil. Ses talents culinaires se résument aux sandwichs grillés au fromage et lorsqu'ils sont au menu du jour cela signifie que la mère a de nouveau eu un de ses accès de colère en claquant la porte.
Lecture d'une petite tranche de vie de Willa et sa petite soeur Elaine qui tentent de faire une crème au chocolat pour surprendre leur père lorsqu'il rentrera. Deux soirées et deux nuits sans leur maman qui revient tout enjouée et pleine d'entrain à leur réveil.

Willa a 21 ans. de son université, elle prend l'avion avec son petit ami Derek pour le présenter à ses parents. Elle s'emploie à ne pas paraître négligée, ne discute pas (ou très faiblement) les décisions de son ami même lorsqu'il s'agit d'un mariage qu'elle n'envisageait pas avant la fin de ses études. Elle se laisse guider, se laisse mener.
Autre tranche de vie avec le vol dans un premier temps puis la rencontre avec les parents.

Willa a 41 ans. Elle perd son mari Dereck dans un accident de la route alors qu'il s'énerve contre un chauffard.

Je deviens légèrement perplexe face à ces tranches de vie qui ne s'attachent qu'à un seul fait, certes fort bien détaillé pour remplir les pages, mais qui ne laissent jamais entrevoir les pensées, les émotions ni les sentiments de Willa. Condamnant dès ses onze ans le comportement imprévisible et coléreux de sa mère, il semblerait qu'elle ait choisi la complaisance pour ne pas faire de vagues qui risquent de perturber ses proches. Ses relations avec ses parents, sa soeur, son mari et ses fils restent floues et distantes. Arrivée à ce stade de ma lecture, je n'ai pas trouvé d'indices véritables pour déterminer si la vie de Willa lui pèse ou non.
Alors, comme annoncé par l'auteure en préambule de son roman, j'attends que Willa donne de la couleur à sa vie jusque là plongée dans le noir et blanc.

Willa a 61 ans. Elle se rend à Baltimore pour s'occuper de la fille d'une ancienne amie de son fils Sean. La mère a été blessée à la jambe par une balle perdue et la voisine qui ne désire pas s'occuper de la jeune Cheryl pense appeler, à tort, sa grand-mère. Willa se retrouve dans un quartier modeste, fait connaissance des voisins. Entre la climatisation à fond, le pipi du chien Falcon, la découpe du poulet, son mauvais sens de l'orientation, une série avec des extraterrestres et leur vaisseau spatial, j'attends désespérément le frémissement car je pressens bien qu'il n'y aura pas de tsunami !
Willa n'ose toujours rien demander et rien attendre des autres. Les relations que les voisins entretiennent entre eux sont pétries d'indifférence.

Je suis dépitée. le tracé de cette lecture reste désespérément plat, aucune oscillation, même infime, ne vient le perturber. Pas d'émotions, pas d'empathie, pas d'intérêt. Je n'ai sûrement pas su saisir entre les lignes le bouleversement de la vie de Willa au milieu de ce quotidien si bien exposé. Je n'ai pas décelé les étincelles qui lui ouvrent, paraît-il, une nouvelle vie.
Je reconnais cependant que l'écriture d'Anne Tyler est fort agréable à parcourir. Elle est parfaite pour rentrer dans les détails de ces petits riens qui comblent le quotidien.
J'ai sûrement manqué le rendez-vous avec la vie de Willa et j'en ressors bien frustrée !
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critiques presse (1)
LeFigaro
10 avril 2019
Ce 22e roman est rempli de notations furtives, d’odeurs de gâteaux, de phrases qu’on regrette d’avoir prononcées, de coups de fil qu’on hésite à passer.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
"Willa et moi nous sommes fiancés" annonça Derek. Personne ne réagit. Willa, elle-même n'aurait su deviner ce que pensaient ses parents. Elle posa tout doucement et sans bruit sa valise."Nous nous aimons, poursuivit Derek. Et... Nous avons décidé, hum, de passer le reste de notre envie ensemble".Quelque chose dans son élocution, dans la façon dont les mots dégringolaient par vagues, donnait à penser qu'il parlait presque sas savoir ce qu'il disait, tâchant de combler un silence de plus en plus palpable."Je lui ai fait ma demande et elle... elle a dit oui et elle veut attendre de terminer ses études, alors que moi, je pense que cet été serait idéal ; à mon sens, elle pourrait terminer ses études en Californie aussi bien qu'à Kinney, alors j'espère la convaincre de la faire changer d'avis, mais quoiqu'il en soit..."
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Je trouve toujours que c'est rassurant, quand un homme aime les chats. Ça prouve qu'il n'a pas besoin de tout dominer.
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Lui revint en mémoire une époque, juste après la naissance de Sean, où sa propre mortalité l'avait obsédée. durant quelques temps, Sean avait souffert d'une éruption cutanée - de minuscules boutons rouges sur une joue restée trop longtemps appuyée contre une serviette humide. Il faisait peine à voir et cela avait poussé Willa à l'aimer encore plus que lorsqu'il avait été parfait. Qui d'autre qu'une mère pouvait ressentir cela ? s'était-elle demandé. Personne. Pas même le père de Sean. Et l'idée de pouvoir mourir du jour au lendemain et de le laisser sans défense l'avait terrifiée.
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Elle avait l’impression d’être une adulte responsable dans le corps d’une petite fille. Et pourtant, paradoxalement, elle avait désormais souvent le sentiment qu’une enfant de onze ans se cachait dans son corps d’adulte et observait le monde.
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Je n'ai jamais été aussi perspicace, sérieuse et réfléchie que quand j'avais sept ans. Après cela, je n'ai malheureusement fait que régresser dans ce domaine. A sept ans, j'ai abouti à la triste conclusion que j'étais fondamentalement incapable de croire à l'existence d'un dieu. A sept ans, je me suis regardée dans le miroir de la salle de bains et j'ai compris avec étonnement qu'un jour je mourrais pour de bon.
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