On continue sur la lancée du tome trois avec nos deux « couples » mis en avant. Si la partie concernant Morita, Hagu et Takemoto stagne un peu, elle présente cependant un côté très mature qui contraste avec l'attitude du jeune sculpteur. Car Morita a encore mis les voiles, et cette fois-ci pour les Etats-Unis et une période de six mois. Oui, rien que cela. On ne sait d'ailleurs toujours pas ce qu'il peut bien fabriquer durant ses absences… un mystère qu'on mériterait de connaître, surtout que je sens que ça va être quelque chose de beaucoup moins original que ce à quoi on pourrait s'attendre. Mais cela irait avec le personnage en même temps.
Donc Hagu décide de se lancer dans la création plutôt que de se morfondre et de profiter de l'absence de Morita pour accomplir quelque chose de son côté. Encore une fois, j'ai réellement du mal à voir cette relation aboutir à quelque chose. Elle est tellement décalée et elle manque de sens à mon goût. Il n'y a pas vraiment cette étincelle ou cette douceur, surtout que depuis le début, il y a une ambiance comique entre ces deux-là. Donc… même si j'aime bien Morita, j'espère qu'il prendra son temps.
J'ai par contre vraiment aimé le tome quatre de Honey and Clover pour l'histoire autour de Mayama. Elle prend une bonne partie du manga, et j'étais heureuse de pouvoir un peu sortir de notre sphère habituelle et de voir le jeune architecte sur son lieu de travail et avec ses collègues. Je ne me lasse pas de voir les amis ensemble mais cela fait du bien de découvrir une nouvelle facette d'un personnage grâce à un entourage « nouveau ».
Bien évidemment, Yamada est très présente également. Mais cette fois-ci,
Chica Umino se penche plus sur le point de vue du jeune homme. On y découvre une ambivalence qui nous donne de l'espoir et en même temps qui nous gifle. Oui, étrange, n'est-ce pas ? Mais c'est exactement cela car, on y voit la tendresse qu'il éprouve pour la jeune femme, son désir de la voir heureuse (mais pas avec n'importe qui) et son attachement à Rika qui refait surface avec force. Et je ne sais pas quoi vraiment penser de tout cela. D'un côté je me dis que Rika n'est pas psychologiquement quelqu'un qui conviendrait à Mayama mais ses sentiments ont l'air tellement profonds qu'on ne sait pas sur quel pied danser. Cette relation est toxique en un sens. Même si elle pourrait aider la jeune veuve, je ne suis pas sûre que Mayama, lui en tirerait quelque chose de bon.
Encore une fois,
Chica Umino explore l'amour sous tous ses angles. Il n'y a pas vraiment de bonnes ou mauvaises choses, juste des sentiments qui blessent certes mais involontairement.