L'amour pour l'autre est en soi une récompense. Ou une punition, selon les circonstances.
Ils étaient comme la clef d'une boite contenant une myriade de questions laissées en suspens dans ma conscience depuis des années, et auxquelles je n'avais jamais pris la peine de chercher de réponses.
On ne peut se raccrocher à rien ni à personne en ce monde. Tôt ou tard, on finit par tout perdre, sauf ce qu'on a en nous.
La solitude est une sorte de maladie. Il l'avait attrapée et elle contaminait sa vie. Il la soignait à sa manière, nous gâtant à outrance, vouant à mes parents une adoration sans bornes, s'entourant de "petites amies", abusant de la bouteille. Hélas ! Il n'existait pas de remède. Cette maladie-là est incurable.
C'est étrange, tout de même, cette faculté de la mémoire à déformer la réalité, à l'étirer et à la tordre telle de la pâte à pain, amenant un même événement à prendre une signification différente pour chacun des protagonistes impliqués.
Tu ne peux pas attendrir un bloc de pierre. Tu peux toujours essayer, bien sûr, mais c'est toi que tu blesses.
C'est bien, l'espoir. J'aurai au moins retenu une leçon des quelques mois écoulés : on ne maîtrise jamais rien, on ne peut qu'essayer de faire les meilleurs choix possibles en espérant que les choses tourneront comme prévu.
Au final, ce sont bien souvent les actes les plus insignifiants qui font la différence. Le choix des études, d'un conjoint ou d'une carrière, l'éducation qu'on a reçue - oui, tout cela forme la trame principale d'un destin. Mais, comme on le dit parfois, le diable se cache dans les détails.
C'est étrange, tout de même, cette faculté de la mémoire à déformer la réalité, à l'étirer et à la tordre telle de la pâte à pain, amenant un même événement à prendre une signification différente pour chacun des protagonistes impliqués.
C'est drôle, nous ne percevons jamais les géants de notre enfance, ceux qui nous marquent le plus et forgent nos caractères, comme des êtres de chair et de sang, imparfaits et détachés de nous. Ce sont des sortes d'archétypes - Mère, Père, Tonton Gâteau -, des personnes dans le film de notre vie. Quand on découvre d'autres facettes de leur personnalité ou d'autres aspects de leur existence, le choc est brutal ; on a l'impression qu'ils se dépouillent d'un masque pour révéler un visage différent.