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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un Bony toujours aussi sympathique, mais un peu trop verbeux à mon goût, notamment les scènes où, en fin d'ouvrage, Upfield décrit la migration des lapins en long, en large, en travers, et même en hauteur... ce qui retarde un dénouement lui-même un peu alambiqué.
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"Il était temps que le Créateur de l'homme anéantisse ce monstre appelé civilisation et recommence tout en partant des aborigènes." (147)

On nous vend ce sixième os de la série comme étant celui que Tony Hillerman a rongé, à la bibliothèque municipale de Santa Fe, avant de se lancer à son tour dans le polar ethnologique et géographique. Soit. La carte a ici une importance prépondérante, le paysage est examiné avec minutie. La culture aborigène est prégnante. En croisant un Horace Maginnis, tenancier de pub, page 160, je ne peux m'empêcher de penser que Tony Hillerman lui a fait un clin d'oeil avec son inénarrable Mc Ginnis, tenancier de comptoir d'échanges.

Je me suis parfois demandée si Arthur Upfield considérait la civilisation occidentale comme supérieure à la culture aborigène. Les multiples plaidoyers de ce roman viennent à point pour répondre à ma question :

"Et maintenant voilà que l'ombre de la civilisation les guette, même s'ils l'ignorent encore. La civilisation est venue les abattre, les empoisonner comme des chiens sauvages. Ensuite, dans ses journaux satiriques, elle a dépeint les victimes de sa malédiction sous les traits de faibles d'esprit, pour se donner une excuse, elle les a raillés en les qualifiant de sauvages nus, les a enfermés dans des réserves et des quartiers séparés. Elle leur a retiré leurs produits naturels et les nourrit de boîtes de conserves toxiques bien étiquetées." (145)

L'écriture et la construction de l'intrigue ont quant à eux les mêmes défauts que "Les sables de Windee". On y trouve un Bony volubile, assez pompeux, justifiant son personnage par des digressions détaillées. Les états d'âmes des personnages sont un peu lourds. La fin aux accents hollywoodiens – drame des lapins et sauvetage sentimental – rappellent l'incendie de Windee. L'auteur en fait un peu trop. Mais l'originalité des entraves chamaniques, l'art du traqueur et la vie des aborigènes mis en valeur sauvent la mise.


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