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Je découvre Maren UTHAUG une autrice danoise inconnue à mes yeux.
J'aime beaucoup Gallmeister et lorsque j'ai vu cette très belle couverture j'ai emprunté ce roman dans ma bibliothèque préférée et je me suis plongé dans ce roman un peu glauque j'avoue.
L'autrice nous raconte une histoire d'après les souvenirs de sa grand mère et sa famille. Et j'avoue que c'est assez jouissif de lire ce roman. Joussif alors que j'ai écrit glauque avant!! Et pourtant oui c'est vrai.
On va vivre une histoire de 30 ans d'un couple et leur fille dans une région perdue de Norvège et dans un phare isolé au milieux des éléments naturels et des tempêtes qui isolent le phare et la famille.
Johan va épouser Marie mais ne l'aime pas. Il aime Hannah, fantasque, libre et qui va partir très vite et revenir plusieurs années après. Donc il n'aime pas Marie et ils vont avoir deux enfants et vivre 6 mois par an sur l'ilot où se trouve le phare. Et cette vie est tellement bien décrite qu'on aimerait monter en haut du phare, voir les oiseaux voler autour, ramer pour retourner sur la terre ferme avec eux.
Puis l'histoire change, ce n'est plus Johan qui raconte mais Darling la fille puis Marie. Je m'arrête ici pour ne pas dévoiler plus cette histoire vraiment glauque....Mais jouissive par l'écriture et la liberté prise par l'autrice pour raconter cette histoire.
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Voici un roman sombre et puissant qui plonge le lecteur dans la noirceur de l'humanité. Construit comme un puzzle infernal, Là où sont les oiseaux dépeint les vices, les travers, montre ce qui est caché afin de révéler la misère.

L'ambiance générale du roman est particulièrement dérangeante et est violente comme une mer en pleine tempête. Au fil des pages, l'autrice nous emmène toujours plus loin dans les abysses et le phare devient un lieu inquiétant qui, au lieu de guider les personnages, les égare totalement.

Ce roman choral est plutôt bien mené car même si l'autrice nous raconte trois fois la même histoire, le changement de point de vue apporte des éléments, des émotions, des regards et des secrets supplémentaires. Quand nous croyons que les personnages ont touché le fond, nous découvrons un élément supplémentaire qui nous entraîne toujours plus loin dans les profondeurs.

Les personnages, quant à eux, sont détestables ! Il est difficile d'avoir de la compassion pour eux tant ils vont loin mais ceci permet de réaliser une critique sévère de certains vices et crimes humains. Dans ce livre, nous ne pardonnons pas car certains actes sont tout bonnement impardonnables. Ils existent mais font partie de la grande horreur de l'humanité et c'est cela que nous fait ressentir l'autrice.

J'ai dévoré ce roman qui m'a fait ressentir un tas d'émotions, ma seule déception concerne les descriptions des paysages. J'aurais aimé que l'autrice s'attarde plus sur les décors norvégiens et notamment sur la mer et le phare qui sont, dans ce livre, au coeur de toutes les horreurs.

Quoi qu'il en soit, je vous recommande vivement ce livre. Prenez garde, vous y trouverez tous les visages de la violence, il faut être prêt.e pour le lire et bien choisir son moment.
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Encore une petite pépite de la littérature sortie aux éditions Gallmeister ! Je me suis d'abord un peu renseignée sur l'auteur. Maren Uthaug est Sami-Norvégienne, l'auteure est aussi une créatrice et auteure de bandes dessinées norvégiennes. Sa bande dessinée "Ting jeg gjorde" est publiée régulièrement dans le journal Politiken. Maren Uthaug écrit son premier roman en 2013 avec "Et voilà tout" et publie en mai 2017 le roman "Là où sont les oiseaux". Dans ce livre, elle s'inspire de sa propre famille, en empruntant les histoires de sa mère sur les habitants du petit village d'Uthaug, sur la côte ouest de la Norvège. Ce drame familial de la première moitié du XXe siècle .
Le phare situé sur un récif au large de la côte d'Uthaug constitue un élément important du cadre géographique et psychologique, et crée un huis-clos dans l'histoire de cette famille. Dans le prologue, l'ancien gardien du phare se suicide parce qu'il ne peut plus supporter la perte de sa femme récemment décédée.
Ce livre m'a beaucoup attirée, car l'histoire est centrée sur un phare et se déroule en Norvège, un pays qui m'intéresse beaucoup, tout comme tous les pays scandinaves, leurs écrivains, leur littérature de plus, j'ai toujours trouvé les phares très fascinants, Ce que je n'avais pas réalisé, c'est qu'il ne s'agit pas d'un lieu fictif et que le phare illustré sur la couverture existe réellement.
Un phare au large de la Norvège - l'histoire débute pendant les années '30 du siècle dernier. Pour sauver sa famille de la ruine financière, Johan doit épouser Marie, bien qu'il aime Hannah. Ils s'installent sur le phare de Kjeungskjær, le seul phare octogonal de Norvège. Là, devant la côte rocheuse de l'Atlantique Nord, la tempête est telle que les vagues atteignent parfois le sommet du toit. Là-haut, Johan se sent trahi par la vie. Mais au fil de l'histoire, on se demande de plus en plus qui trompe vraiment qui...
C'est une histoire qui parle de solitude infinie, d'amour, mais aussi de tromperie. Les habitants d'Orland et d'Uthaug sont d'un genre très particulier, tout comme le style d'écriture. L'auteure elle-même y est personnellement et familialement enracinée et nous vivons ainsi l'histoire de tous les personnages de manière authentique. Vers la fin, nous découvrons encore une fois l'histoire du point de vue de chaque personnage dans des chapitres séparés.
C'est un livre dur et rude, à l'image de la mer et de la vie qui s'y déroule, et j'y ai plongé profondément, j'ai été emportée dans le tourbillon des événements.
De mon côté, je recommande vivement la lecture de ce livre, qui donne une folle envie de visiter, de découvrir ce fameux phare !
Phare de Kjeungskjær en Norvège
Le phare de Kjeungskjær est le seul phare octogonal de Norvège. le phare a été créé en 1880, et de 1880 à 1947, le phare a été géré par le gardien du phare et sa famille. En 1987, le phare a été automatisé. À la fin des années 1990, le phare a été protégé. le phare est ouvert à la visite ou à la location. le phare a été restauré et dispose d'une bonne cuisine. On peut y accéder par bateau depuis Uthaug.
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C'est un large plongeon sur la côte ouest de la Norvège, Là où sont les oiseaux, là où vit la famille du dernier gardien de phare de Kjeungskjær, Johan. Devant subitement faire face aux besoins de sa mère, il se marie à la fille du pasteur pour obtenir le poste. L'isolement est difficile à supporter dans les tempêtes comme par temps calme. Ils auront deux enfants Darling et Valdemar, ce dernier est handicapé.
Nous sommes dans le Ørland de l'entre-deux-guerres. le quotidien est rude que ce soit en mer ou dans le travail de la terre. Les blessures sont cautérisées par un vent salé, souvent fouetté par les embruns. On rêve d'intégrer la communauté ou de faire fortune en Amérique. Les adultes aspirent surtout à s'affranchir des liens familiaux. Quant aux enfants, ils se plaisent à pêcher, jouent avec des galets.
Dans ce milieu naturel souvent hostile, une ritournelle, Liebesleid (chagrin d'amour), une valse de Kreisler va accompagner chaque membre de cette famille. Ce morceau de musique va finalement nouer leur tragique destin. C'est par les voix du père, de la fille puis de la mère que nous sommes habilement immergés dans cette saga danoise. Ce roman est en quelque sorte un pendant à la leçon de piano de Jane Campion, dans un monde où le romantisme n'a pas sa place. C'est une lecture que je ne suis pas prête d'oublier malgré sa noirceur. « Quand on a de la crasse sous les ongles depuis sa naissance, on résiste à tout. », et c'est bien le cas malgré les secrets et les drames successifs à la hauteur d'une tragédie grecque.
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Imaginez un phare au large de la Norvège où coupé du monde, votre seule mission serait de maintenir une lumière allumée. Imaginez les aller-retour vers le continent en été, mais imaginez également l'isolement, la solitude par mer déchaînée, le froid en plein hiver, l'impossibilité de s'en échapper. Imaginez un confinement volontaire, pour de bonnes raisons, où loin du monde des hommes, vous ne vivez qu'avec vos propres pensées, vos démons, le souvenir de vos actes passés. Après le décès de Lassen, gardien du phare, Johan reprend le flambeau. Ce métier difficile et solitaire exige une compagne. Johan épouse donc Marie. Mais ce n'est pas de Marie qu'il est secrètement amoureux, c'est de Hannah, jeune femme solaire dont les rêves n'ont aucune frontière. Rapidement naissent deux enfants : une fille Darling, un fils Valdemar.

C'est à quatre que la petite famille investit le phare. Au rythme des tempêtes, de la mer démontée, de l'isolement volontaire, les esprits s'échauffent agrémentés par trop de temps pour penser, trop de temps à soi, trop de moments passés en vase clos. Maren Uthaug vous fait entrer dans « Là où sont les oiseaux » par la force de ses personnages. Tout à tour, dans la tête de Johan, puis de Darling, puis de Marie, vous serez les témoins privilégiés de leurs pensées, de leur passé, mais aussi de vérités liées à leur passé. Ainsi, cette ode à la nature qui débutait par une envie de fuir le monde, de vivre au coeur des éléments tout puissants se transforme peu à peu en un redoutable roman noir où les âmes humaines se dévoilent révélant les secrets les plus monstrueux. Ici, personne n'est qui il paraît être, chacun révèle une répugnante face de lui-même. Les liens familiaux, base de ce texte volent rapidement en éclat, permettant ainsi la libération de tous les bas instincts, flirtant entre aliénation mentale, aveuglement et divagations. Les êtres se confondent, les nuits succèdent aux jours, le passé s'entremêle au présent, les émotions s'embrouillent et les vérités éclatent.

« Là où sont les oiseaux » n'est plus le paradis terrestre escompté au commencement de la lecture, il devient le lieu de toutes les abominations du coeur et du corps. Plus étonnant encore, je n'avais pas anticipé ce glissement progressif vers le roman noir. Cette surprise, que réserve parfois l'absence de lecture de la 4e de couverture n'en fut que plus jubilatoire. le choix narratif de l'auteur consiste en une répétition de l'histoire racontée par trois protagonistes différents. Il faut adhérer à ce choix et se laisser porter. Il ne s'agit pas de narrer trois fois la même histoire. Il y a le fil rouge du temps, et les événements vécus par chacun qui sont tous différents. Au fil du récit, et de chaque voix, le nombre des révélations faites est bien supérieur à la taille de ce petit village de pêcheurs. La réalité crue et nue, cette réalité propre à chaque personnage devient poisseuse, lourde de conséquences, suffocante. Nous sommes pourtant au grand air… mais il devient difficile de respirer dans les dernières pages, lorsque le lecteur stupéfait prend la mesure du retentissement phénoménal de ces révélations sur plusieurs vies.

Dans ce huis clos surprenant et dérangeant, dont le terreau principal mélange ivresse de liberté, poids de la famille, et espoirs volés, j'ai retrouvé la puissance narrative de Zola. Malgré tous leurs efforts, cette famille et ceux qui les côtoient sont voués à une forme de prédestination qu'aucune action ne pourra entraver. Une très jolie surprise de fin d'année dans l'élargissement international que proposent désormais les éditions Gallmeister.

Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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J'ai trouvé ce roman particulier, j'ai du mal à me faire un avis vraiment clair et tranché sur cette lecture...

L'écriture est un peu différente, mais pas dérangeante, on s'y habitue assez facilement. Il ne se passe pas énormément de choses, l'action n'est pas omniprésente et est assez lente.

Certains thèmes sont crus (l'inceste et le handicap en particulier) et m'ont un peu dérangée, car je ne m'y attendais pas vraiment. D'autres sujets et personnages auraient mérité d'être développés, j'étais déçue que ce ne soit pas le cas.
J'ai par contre énormément apprécié l'alternance des points de vue sur les mêmes faits, le fait de revenir en arrière pour revivre la même histoire, mais avec des personnages différents, c'est toujours hyper intéressant !

En conclusion, c'est une lecture que j'ai appréciée, mais sans plus, car je l'ai trouvée un peu longue à certains moments, et pas assez développée à d'autres...
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Avant même de connaître le contenu de ce livre, je me suis laissée séduire par la beauté de la couverture. C'est toujours comme ça avec Gallmeister, ils savent donner envie au premier regard.

Le prologue, qui se passe au phare de Kjeungskjær en Norvège en 1920, contient une violence qui laisse présager une suite éprouvante. Ce phare qui semble immuable, témoin de toutes les douleurs, tous les déchirements, est presque un personnage en lui-même, imposant, affrontant toutes les tempêtes, guidant les marins.
L'autrice nous pose tout de suite les conditions de vie de l'époque, très dures, où il faut compter avec un climat froid et une géographie difficile en bord de mer.

On découvre la triste vie de Johan, dont les parents étaient fermiers mais qui ne supportait pas de voir mourir les animaux. Johan qui aimait une femme mais en a épousé une autre. Johan qui pense avec amertume que sa vie aurait été tellement différente avec Hannah.
Hannah que les villageois considéraient comme une traînée.
Alors il a épousé Marie, pour devenir gardien de phare et subvenir aux besoins de sa vieille maman. Et toute une vie de frustrations, de quasi-solitude et de non-dits s'est profilée à l'horizon. Mais un jour, le gouvernement envoie Gudrun au phare pour s'occuper de l'instruction de Darling, l'enfant née de cette union. Avec Gudrun, jeune femme solaire, c'est beaucoup de joie qui entre dans la famille.

Le roman est scindé en trois parties. On commence avec Johan, puis Darling sa fille, qu'il a eu avec Marie, puis Marie. J'aime énormément ce type de narration car il offre des points de vue différents et c'est toujours intriguant. Dans la première partie, Darling apparaît comme une petite fille retorse et cruelle avec les animaux, qu'aucun enfant du village n'aime. Elle est même un peu inquiétante, et j'ai eu hâte de savoir ce qu'il y avait à découvrir sur elle.
Marie, elle, m'est apparue comme une femme gentille, victime des frustrations de Johan qui lui fait payer ses renoncements. Et en même temps, tout au début, elle semblait avoir quelque chose à cacher.
Dans chaque partie, bien évidemment, on est au courant de tous les secrets des protagonistes, de toutes leurs pensées, toutes leurs douleurs.
Et Valdemar, le fils, pourquoi se comporte-t-il comme ça ? de nombreuses questions ainsi que l'écriture font que cette histoire est totalement addictive.

C'est un roman qui se dévore. Il nous emmène dans des contrées froides où les gens sont durs car leur vie est dure. Ils sont taiseux. Les gens du nord ont dans le coeur le soleil qu'ils n'ont pas dehors, lalala on connaît la chanson. Mais bien souvent, ils le gardent à l'intérieur ce soleil. Ou bien est-ce l'époque qui n'était pas propice aux effusions de joie ? Toujours est-il que cette histoire est très sombre et on se prend à souffrir pour les personnages. Il y a des moments de violence silencieuse extrême, des événements très choquants.
À mesure qu'on avance dans l'histoire on se rend compte de l'importance des sons de cloche… Avoir les différents points de vue nous fait réaliser à quel point on peut être manipulable.

J'ai vraiment adoré ce roman qui nous montre l'âpreté de certaines vies et fait vraiment froid dans le dos parfois.
Je l'ai tellement aimé que je l'ai lu d'une traite.
Lien : https://mechantdobby.over-bl..
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Que de surprises dans ce roman! On est tout d'abord emporté par le côté naturaliste cher à Gallmeister, où on découvre la rudesse de la vie de Johan, qui se sacrifie pour sa femme et épouse une femme autre que son amour. Ensuite, on glisse dans le glauque, malsain. Malgré ce sentiment de malaise, on continue, on veut savoir. Et enfin on découvre le destin inéluctable des enfants liés aux erreurs de leurs parents. La construction habile du roman à travers les trois voix de Johan, Darling et Marie nous éclaire au fur et à mesure sur les événements passés, et on découvre l'effroyable. Malgré tout, on lit également en permanence la soif de liberté des personnages, et on envie Gudrunn, qui a choisi un destin sans mari, et qui apporte vie et lumière autour d'elle. Roman puissant.
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Un superbe premier roman danois à découvrir aux éditions Gallmeister. L'histoire d'une famille qui vit isolée en pleine mer dans le phare de Kjengskjaer avec de temps en temps des périodes passées sur l'île la plus proche. Tout commence en 1920 par un prologue peu amène mais qui a le mérite de vous mettre illico dans l'ambiance. Nous allons voir vieillir les personnages au fils des pages mais tout commence par un mariage malheureux celui du jeune Johan et de Marie pour devenir le gardien du phare et surtout plaire à sa mère. Il se condamne ainsi à renoncer à son premier amour avec la belle Hannah. Deux enfants viendront au monde Darling et Valdemar dont la destinée sera à la hauteur de la rudesse des paysages battus par les tempêtes. La nature tient une place importante, elle forme les hommes à son image tantôt douce et sensuelle, tantôt rude et dangereuse.
Un franc coup de coeur pour ce roman sombre qui semble venir d'un autre monde et d'un autre temps. Je suis restée béate devant l'intrigue incroyablement complexe que l'auteure nous propose à force de nombreux rebondissements. J'ai eu beau subodorer je n'étais clairement pas prête à vivre cette histoire familiale d'un genre très particulier. La vie dans cette petite communauté où sans que cela ne soit jamais dit on peut se poser des questions sur une possible consanguinité alors que tout le monde triche et ment.
La surprise est venue des différents points de vue de Johan, Darling et Marie pour raconter les mêmes faits à la même période et c'est juste édifiant. C'est tout à fait le genre de livre à rester dans la tête du lecteur longtemps après car je continue à brasser cette histoire folle. Bonne lecture.

Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Intensément dérangeant ! Et pourtant inlassablement addictif.

Un livre paradoxal.

Un première de couverture remplie de promesses, belle et qui laisse rêveur. Un décor enchanteur et des personnages décrits avec soin et précisions. L'auteure nous plonge rapidement dans cette région reculée, qui existe, évidemment, puis dans ce phare du bout du monde, qui existe lui aussi, en nous narrant un conte ma foi bien alambiqué mais qui va nous tenir en haleine malgré la sensation de dégoût qui procure parfois. Une famille bâtie sur des cendres qui continuent à se consumer au fil des années.

Ce livre ce lit d'une traite. Veut on en avoir terminé rapidement par honte d'apprécier ? Ou veut on connaître la clé de voûte de l'énigme ?

Quoiqu'il en soit, on se saura pas si "là où volent les oiseaux" est recommandable, mais on se permettra d'être soulagé d'en arriver au bout.

Je me regrette pas de l'avoir lu car c'était ma première incursion littéraire en terres nordiques mais je ne suis pas sûr d'avoir envie d'y replonger de si tôt si c'est pour me retrouver face à Johan, Marie ou Valdemar. (il m'a fallu quelques pages pour comprendre que l'on parlait d'un enfant...)
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