Jusqu'à ce que nos os pourrissent, tome 4

Nos trois héros survivants enquête toujours pour retrouver le maître chanteur qui les a obligé à découper un cadavre dans un premier temps et ensuite, un deuxième qui était déjà décapité (tome 3). Attention, je spolie : [Masquer]Le cadavre n'était autre que Akira. Ils ont jeté ses morceaux dans la mer en espérant qu'ils ne referont pas surface. Ils ont prétendu que le jeune homme s'était suicidé. Sa mère ne veut plus revoir les amis de son fils défunt car elle les rend responsable de son décès ou de sa disparition. [/masquer] Pour tenter d'avoir des indices, Haruka conseille d'aller à la rencontre d'une jeune femme, cheffe des sans abris. Cette dernière est d'accord de leur transmettre des renseignements mais avant tout, elle pense car elle connait le nom de la première victime. Shige, clochard faisant partie de sa bande. Elle retient nos trois héros en les attachants avec l'aide de ses amis sans-abris. Elle les laisse attachés dans les bois et part vérifier leur dire. Deux inconnus de passage en profite pour apparaître et veulent abuser des deux jeunes filles. Il tabassent aussi Shintarô. La cheffe des clochards revient à temps avec sa bande pour empêcher les deux larrons de violer les filles. Elle charge ses ouailles de se débarrasser des deux intrus et libère nos amis mais leur impose de travailler pour elle pour retrouver l'assassin de Shige. Après cette traumatisante expérience, Shintarô à compris certaines choses qui lui permettent d'avancer dans ses recherches. Après le traumatisme de l'agression, Haruka demande à notre héros de devenir son premier amant…

Ce manga est très fort. le graphisme est somptueux, le scénario riche en suspens et en émotion. Il entre dans ces séries où l'on attend avec impatience la suite tant on a envie de dévorer toute l'histoire. Quand je dis qu'il est riche en émotions, c'est un petit mot, il vous prend carrément aux tripes. J'adore. Les personnages féminins frisent parfois l'érotisme sans vraiment tomber dans le genre. L'auteur joue avec merveille sur les doutes des adolescents qui sont déchirés par se qu'ils sont obligés de vivre et de subir. On sent que le groupe qui vient de se réduire se fragilise au risque de se déliter. le caractère des personnages, même ceux qui semblent de passages, sont bien marqués. Les émotions ressenties par nos héros sont puissantes et sont transmises au lecteur. Quand je vous dit que ce manga est fort, c'est terrible. J'attend de nouveau la suite qui est déjà en précommande sur Amazon et Izneo pour ne citer qu'eux. Vivement le prochain opus. Lu sur Kindle avec une très belle numérisation.

Personnages :

Akira Kanzaki : représentant de tous les élèves du lycée. Il agit un peu comme le chef de bande. Il est le petit ami de Tsubaki. Beau gars, intelligent et discipliné, en toute cas au lycée où il a de bonnes notes. Peut-être un gros défaut : il serait extrêmement jaloux.

Ryû Nimaidô : le « binoclard »du groupe. Il serait assez violent mais se montre volontaire et cultivé.

Tsubaki Toyoshima : Jolie fille, intelligente, elle est la petite amie d'Akira Kanzaki. Mais elle semble surtout très attachée à Shintarô Nakamura.

Haruka Nagase : C'est l'autre élément féminin du groupe. Petite, jolie, immature, elle aime plaire au plus grand nombre. On ne connait pas encore si elle a des sentiments pour un membre du groupe même si elle semble assez proche de Shintarô. C'est un peu l'élément « humour » de l'histoire et peut-être l'atout charme de la série.

Shintarô Nakamura : Sans doute le personnage principal. Il semble être la clef de l'histoire. Même s'il admet que Tsubaki est la bonne-amie d'Akira, il semble éprouver beaucoup de sentiment pour la jeune femme. le garçon est indiscipliné, est assez médiocre aux études. Mais il a l'amitié solide et fidèle. Il est aussi très téméraire et n'hésite pas à se mettre en danger pour rendre service à ses amis. Il a aussi la réputation d'être assez obsédé par le sexe.

Muguet : «cheffe» des clochards, cette sans-abris qui vit sous tente ne semble pas si démunie que ça. Elle connaissait le cadavre que nos amis ont découpés suite aux ordres du corbeau et cherche aussi le responsable du meurtre.

Shige : nom de la victime que nos quatre amis ont découpé en suibvant les ordres de leur mystérieux maître chanteur.

Collège Yatsumori : c'est l'école des cinq amis. On les surnomme les cinq mystérieux du collège Yatsumori.

Ce que nous découvrons à la fin du tome 3 est confirmé dès la première page du 4eme tome. C'est Akira qui était en contact avec le sans-abri.
Pourquoi Akira a fait ça ? Quel était son but ? Qu'avait-il a caché ?

Ce tome marque la moitié de l'enquête des lycéens pour savoir qui se cache derrière le maître chanteur. Même si nous n'apprenons pas grand chose, on sent que les réponses ne sont pas loin.

Ma plus grosse déception depuis que j'ai commencé la série. Je me doutais bien un jour que l'auteur risquait de tomber du mauvais côté mais je pensais qu'il aurait peut-être l'intelligence de l'éviter. Ce ne fut malheureusement pas le cas...

Dans ce tome, l'histoire avance peu. Franchement, je ne suis pas beaucoup plus avancé qu'à la fin du tome précédent qui ne faisait que confirmer des soupçons que j'avais depuis le début. Ici, on ne fait que le répéter et rassembler des éléments que j'avais déjà assemblés... du coup, de ce côté-là, je me suis ennuyée.

A la place, le mangaka a essayé de creuser ses personnages ce qui n'est pas un mal. Si j'ai aimé voir Shin virer de plus en plus barjot, j'ai été gênée par ce qui arrive aux autres. le revirement de Ryu qui veut prendre les choses en main et protéger Tsubaki à la place d'Akira, tout en laissant Haruka toute seule alors que c'est elle qu'il aime, n'est pas crédible.

Mais le pire fut clairement la violence sexuelle qui est introduite dans ce tome. Avait-on besoin de la tentative de viol qui a lieu au début du tome, de tout le discours sur la pureté des filles vierges, ou encore du virage glauque de la relation Shin-Haruka ? Déjà, ça fait beaucoup en un tome mais en plus c'est profondément dérangeant et ça n'apporte pas grand-chose pour ne pas dire rien à l'histoire. C'est juste dérangeant, voyeuriste et clairement présent pour faire plaisir à un type de lectorat auquel je n'appartiens pas, le tout au détriment de l'histoire. Je suis déçue.

Heureusement l'ambiance lourde, pesante, angoissante est toujours présente elle. Je reste très intriguée par les tenants et aboutissants de l'histoire et j'ai espoir que dans les prochains tomes nous verrons plus avancer les choses.
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Ouais...

Bon clairement on avance toujours à pas de tortues et cela commence à être extrêmement frustrant...

Et puis, en plus, il y a un côté malsain qui se dégage de ce tome. Les choses dérapent sérieusement, et je ne suis pas certaine d'en apprécier la tournure...

Après il y a vraiment des thèmes intéressants dans cette saga. La culpabilité, l'amitié, la trahison, tout cela à un sens et c'est pour cela que je continue ma lecture opus après opus...

Suite au prochain numéro !

Bonne lecture à tous.

Bon, ce tome est déroutant par rapport aux bons volumes précédents. L'ambiance de lourdeur et pression est toujours en latence mais la mangaka a décidé d'ajouter une thématique dérangeante et glauque. Je m'étais déjà dit que ça serait sûrement évoqué vu les relations pseudo-amicales entre la bande d'amis mais la violence des agressions sexuelles et la tournure de la relation d'Haruka sont vraiment gênantes... argh. J'ai par contre perdu le fil des relations : Ryu est amoureux d'Haruka mais traîne avec Tsubaki qui est elle, amoureuse de Shin. Il se passe quoi dans ce biz-biz ? de plus, Ryu, en retrait depuis le début (légèrement froussard et suiveur), se met à prendre les rênes. C'est trop peu crédible, ce revirement. Un tome en-dessous des autres malheureusement.