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4,11

sur 2706 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En voila une belle surprise de lecture.
Je ne m'attendais pas à ça, c 'est sur.
Si au début, tout est gentillé, les belles choses ne vont pas durer.
De voir grandir ce petit Jean est assez émouvant.
Comme souvent par des grands parents, car les parents n'étant pas ou trés peu présent.
Ce livre se révéle au fil des pages, et annonce de mauvais présages.
Souvenons nous que la liberté est un prix a payer.
Et qui sommes nous pour juger.
Bravo et merci à Aurélie Valognes d'avoir écrit ce roman.
Celui m'a permis de passer un agréable moment.
Je vous le recommande vivement.


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J'aime plonger dans les histoires dont je ne connais rien, pas de résumé et pas d'avis.

L'auteur, Aurélie Valognes nous propose de suivre Jean, originaire de Saint-Pair-sur-Mer. C'est un petit garçon né dans les années 60 qui va vire une enfance pas comme les autres. À l'âge de six ans il va aller vivre chez sa mémé. Sa mère est partie du foyer familiale suite à une énième dispute, elle va aller vivre à Paris sans son fils mais, elle souhaite le récupérer rapidement.

On va faire la connaissance de Mémé Lucette qui vit à Granville, c'est une personne attachante. Elle va tout faire son petit-fils. Jean va avoir une enfance compliquée par l'abandon de sa mère mais il va être aimé par sa Mémé. Aurélie Valognes nous propose de suivre le quotidien de ce drôle de duo marqué par la vie.

L'histoire permet de faire un zoom sur les années 60 et de montrer la condition féminine à cette époque. C'est également un récit émouvant car en tant que lecteur on ne peut pas s'empêcher de prendre parti et finalement une fois le livre refermé et bien on se dit que les choses ne sont pas si simples, ce récit rappelle qu'il important de ne pas juger trop rapidement.
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Petit garçon de six ans, Jean est déposé par sa maman, chez sa grand-mère, Lucette. Jean est courageux et bavard, alors que Lucette est “engourdie” par sa routine. Ces deux personnages, que tout oppose, sont terriblement attachants. Le sujet des relations familiales est très bien abordé. La relation entre Jean et Mémé Lucette se développent au fil des pages. ; ils apprennent à se connaître et tissent des liens. Tendresse, amour, confidences sont au rendez-vous. Au début, Jean attend sa maman et pense constamment à elle. Mais quelle décision prendra-t-il quand elle reviendra le chercher ? Tristesse, remords et curiosité pour le devenir de Jean, interroge également le lecteur. Les personnes âgées sont également présentent, sous un angle différent, dans « Mémé dans les orties » .

Humour, dérision et empathie font partie des livres d’Aurélie Valognes ; et c’est très apprécié. Envie de légèreté ? A dévorer entre des thrillers psychologiques . C’est un bon récit feel-good à mettre entre toutes les mains.
Lien : http://insomnielivresque.fr/..
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Mon dieu, quelle émotion !! C'est doux, attendrissant, triste parfois. Quel coup de coeur !!!! Je suis déçue de l'avoir fini si vite, et en même temps, je ne pouvais pas m'arrêter ! Aurélie Valognes a ce don pour nous accrocher avec ses douces histoires, à quand le prochain ?? :)

Au petit bonheur la chance nous livre la vie de Jean, 6 ans, qui est confié du jour au lendemain à sa Mémé Lucette, sa maman ayant des choses à régler. L'incompréhension et le sentiment d'abandon laissent place à l'attachement, à la famille, à l'amitié et à l'amour. Granville devient son chez lui, sa nouvelle maison. Nous suivons Jean, de ses 6 ans à ses 11 ans. Son évolution. Ses sentiments. Ses expériences. Et qu'est ce qu'on s'attache au petit Jean et à Mémé Lucette ! On se sent comme si on faisait partie de la famille !

C'est un gros coup de coeur ! J'ai adoré les 3 premiers livres d'Aurélie Valognes, je savais qu'Au petit bonheur la chance allait me plaire, mais pas à ce point !! Je n'ai plus qu'à prendre mon mal en patience et à attendre le prochain. C'est pile le type de livre qu'il faut lire quand on a un coup de mou, car on se sent requinqué au bout de quelques pages !!
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Dès le début j'ai été prise par le récit et la beauté de l'histoire. En effet l'auteur au fil des pages fait évoluer la relation entre Jean et sa mémé Lucette, le tout avec douceur et fermeté ce qui rend le récit réaliste et c'est grâce à ce point que je me suis fortement attachée aux personnages.

De plus nous sommes en 1968, une période où les femmes devaient se battre pour réussir, mais aussi une époque où elles voulaient profiter de leur liberté. Tous ces points sont bien retranscrits. Il est vrai que j'ai ressenti beaucoup de colère envers la mère de Jean, tout simplement car j'adorais ce petit garçon et le voir peiné, étais dure pour moi ,et puis étant mère je ne comprenais pas ses agissements, mais pourtant Aurélie Valognes a su retourner la situation que j'ai trouvé au finale sympathique et qui a su me toucher, je pense même avec le recul que c'est le personnages qui m'a le plus touché .

Quant à la relation entre Jean et sa mémé, pour moi c'est le point fort de ce livre, on ressent chaque émotion, à plusieurs reprises mon petit coeur a été chamboulé. le tout est aussi relevé par une écriture fluide et légère qui rend la lecture agréable.

En conclusion un moment de détente qui s'est transformé en instant de douceur et d'amour. Un roman touchant et profond qui m'a séduit, le tout avec des personnages vrais et attachants.
Lien : https://lalectricedyslexique..
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Ayant déjà lu Mémé dans les orties, je savais à quoi m'attendre quant-au style d'écriture et j'avais hâte de retrouver cette légèreté et cette fraîcheur qui sont les maître-mots des romans d'Aurélie Valognes.

Nous suivons donc l'enfance de Jean, vivant maintenant chez sa grand-mère Lucette afin de laisser le temps à sa mère de trouver un nouvel emploi et un logement sur Paris, capitale où tout est possible dans l'esprit de cette maman célibataire.
Lucette ne s'attendait pas à voir son petit train-train quotidien chamboulé par cette pile électrique, qui pose une tonne de questions et ne sait pas marcher sans tomber par-terre.
Quant-à Jean, il aime beaucoup sa grand-mère mais ne la comprend pas toujours : elle vit recluse dans le passé, visitant chaque jour le cimetière, ne souhaitant même pas acheter de réfrigérateur et toutes ces nouvelles technologies comme la télévision. Il se demande chaque jour quand est-ce qu'il aura des nouvelles de sa maman, Marie, et surtout quand viendra-t-elle le rechercher pour l'emmener à Paris.
Le temps passe, et elle ne vient toujours pas. Après toutes ces années, Jean s'est habitué à ce village, s'est fait des amis, va maintenant à l'école et est devenu le petit enfant modèle, prêt à tout pour aider sa grand-mère qui vieillit. Mais maintenant qu'il se plait si bien ici, tout ne va pas se passer comme prévu…

J'ai vraiment adoré cette complicité qui unit Lucette et Jean. Ils sont si différents en tous points, mais chacun est prêt à faire des compromis et des sacrifices pour que l'autre se sente bien. Lucette a tout fait pour noyer le chagrin de ce petit garçon, qui demandait chaque jour quand sa mère viendrait ou bien s'il avait reçu du courrier. Et le voyant aller de déceptions en déceptions, elle a bien compris que c'était maintenant à elle que revenait le rôle de mère.
Finalement, à deux ils se créent de nouvelles habitudes, un nouveau toit et se plaisent dans cette vie. Peut-être trop puisque plane toujours l'épée de Damoclès : quand Marie reviendra-t-elle chercher Jean ?

Lucette est vraiment un personnage fort : confrontée à ses faibles moyens et à quelques difficultés qui s'installent dues à son vieillissement, elle va pourtant se refuser à laisser ce petit sans rien, quitte à abandonner ses souvenirs en laissant sa maison derrière afin qu'il se sente enfin chez lui. Elle fait preuve d'un amour inconditionnel, mais est bien trop fière pour montrer à quel point elle a besoin de Jean dans sa vie et pour lui dire tout ce qu'il lui a apporté malgré les difficultés.
Quant-à Jean, nous le voyons grandir et gagner en maturité au fil de ce roman : du petit garçon maladroit et étonné par tout ce qu'il voit, à l'adolescent qui prend soin de ses proches et sait désormais faire face aux déceptions.
Les personnages secondaires comme Lucien, Tante Françoise et Anita sont les bouées de secours de nos personnages principaux, ils sont toujours d'une grande aide que ce soit dans les bons comme dans les mauvais moments : je les ai tous adorés ! Ces personnages sont dotés d'un coeur et d'une bonté d'âme immenses et sont finalement essentiels pour le côté « feel-good » de ce roman.
Toutes ces personnes m'ont poussée dans l'idée qu'il faut toujours voir le bon côté des choses et se complaire dans les petits bonheurs simples auxquels nous sommes chaque jour confrontés plutôt que d'attendre une chose qui n'arrivera peut être jamais !

Mais à côté de toute cette légèreté, ce roman nous confronte à des sujets plus sérieux, surtout dans une société comme celle des années 70 où il restait beaucoup à faire.
Il y a énormément de thématiques dans ce court roman : la violence conjugale, le divorce – qui n'était pas encore devenu banal -, l'abandon d'un enfant, l'émancipation des enfants vis-à-vis des valeurs transmises par leurs parents – telles que la religion -…
Mais surtout, il est essentiellement question des droits de la femme. En effet, par bien des facettes Marie, la mère de Jean, nous apparaît comme indigne. Mais au fil du roman, nous apprenons les raisons qui l'ont poussée à laisser Jean derrière, et le combat qu'elle mène pour avoir des droits : le droit de travailler, de ne pas compter sur un mari pour faire vivre son foyer, de porter un pantalon, et surtout le droit de faire des erreurs et d'avorter.
Ce sont des sujets forts, auxquels je ne pensais pas avoir affaire au cours de ma lecture, et pourtant ils ont apporté beaucoup de matière, et m'ont fait réfléchir sur le fait que tout ne pouvait pas être tout blanc, ou tout noir. Oui, cette femme a abandonné son fils, elle est loin d'être parfaite mais d'un autre côté elle se bat pour l'avenir. Personne n'est parfait.

Finalement, que ce soit dans les sujets légers comme les plus difficiles, ce roman transmet de belles leçons de vie !
J'ai éprouvé tellement d'émotions contradictoires : j'ai souri, j'ai ri à pleines dents, j'ai été en colère, ou bien fière, mais j'ai aussi eu la larme à l'oeil, et enfin un pincement au coeur lorsque j'ai refermé la dernière page de ce livre.
Je conseille à tous de lire également la partie « Pour vous en dire plus » à la fin de ce livre, Aurélie Valognes nous en dit plus sur ce qui lui a donné cette idée, et ce qui l'a poussée à l'écrire différemment de son idée primitive. Elle nous y fait beaucoup réfléchir et j'ai trouvé son intention admirable.

Pour finir, je souhaite transmettre un grand merci aux éditions Mazarine et à la plateforme NetGalley France de m'avoir permis de lire ce roman et d'en écrire une chronique. Merci pour votre confiance.
Lien : https://letmetaleyoublog.wor..
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Un roman qui donne de l'énergie quel que soit l'âge.
Une bonne leçon d'optimisme
J 'ai retrouvé Aurélie Valognes un liivre très facil à lire et qui fait du bien.

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Sympathique petite histoire ... sans prise de tête et avec beaucoup d'humanité comme aime les faire Aurélie Valognes.
1968. Jean a six ans quand il est confié du jour au lendemain à sa grand-mère. Pour l'été. Pour toujours. Il n'a pas prévu ça. Elle non plus. Mémé Lucette n'est pas commode, mais dissimule un coeur tendre.
Jean, véritable moulin à paroles, est un tourbillon de fraîcheur pour celle qui vivait auparavant une existence paisible, rythmée par ses visites au cimetière et sa passion pour le tricot. Chacun à une étape différente sur le chemin de la vie – elle a tout vu, il s'étonne de tout –, Lucette et Jean vont s'apprivoiser en attendant le retour de la mère du petit garçon. Ensemble, dans une société en plein bouleversement, ils découvrent que ce sont les bonheurs simples qui font le sel de la vie. Un duo improbable et attachant pour une cure de bonne humeur garantie
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De nouveau une réussite... Aurélie Valognes nous emmène sur les traces de son papa dans ce nouveau roman.
Le "héros" de ce livre est un petit garçon que les aléas de la vie ne ménagent pas. A 6 ans, sa maman partant pour Paris, il doit apprendre à cohabiter avec sa mémé et son univers très simple voire plutôt rude pour un enfant. Mais ce qui devait durer quelques jours se prolonge en semaines, en mois puis en années. Je ne continue pas sous peine de vous spoiler la suite que je préfère vous laisser découvrir.
A lire sans aucune hésitation.
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Tous les ingrédients de l'autrice sont là : un sujet universel, la famille, une thématique forte, sa manière propre à elle d'écrire et le tour est joué.
Une histoire à laquelle on peut facilement s'identifier. Roman simple et efficace avec lequel on passe un bon moment assurément.
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